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L' actualité des constructeurs (les chiffres, les nouvelles motorisations, les transferts, les rumeurs....)


kriyo

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Ici, nous parlerons de tout ce qui concerne l'actualité des constructeurs :

 

- Les chiffres,

- Les transferts

- Les nouvelles motorisations

- Les rumeurs

- Etc....

 

 

Bref, ce topic nous permettra de débattre de sujets brûlants (ou pas:2 (15):).... Du "je m'en fous" au "c'est génial" en passant par tous vos commentaires, ce topic est le vôtre :2 (26):

Alors n'hésitez pas à venir réagir et donner vos impressions sur les dernières actualités des constructeurs !!!!

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RealReflectingCopperbutterfly-max-1mb.gif ACTUALITÉ DU 22/03/18 RealReflectingCopperbutterfly-max-1mb.gif

 

Un VW Atlas 5 places produit à Chattanooga dès 2019

Volkswagen prévoit d’investir 340 millions de dollars en vue d’équiper son usine d’assemblage de Chattanooga d’un troisième véhicule : une version 5 places de son grand crossover Atlas. C’est en effet ce que vient de déclarer Hinrich Woebcken, PDG de Volkswagen Group of America. S’associant lundi au gouverneur du Tennessee, Bill Haslam, pour annoncer les nouveaux plans de produits du site.

 

atlas-volkswagen.jpg

 

Une production US qui tombe à pic face aux nouveaux tarifs de Trump
Selon le porte-parole de Volkswagen Group of America, l’assemblage de ce nouveau crossover ne devrait permettre de générer aucun nouvel emploi supplémentaire sur le site. L’usine produit d’ores et déjà deux modèles : la Passat et le SUV Atlas équipé de 7 sièges.

VW tient également à préciser qu’il n’a bénéficié d’aucune mesure incitative tant au niveau national que local pour accroître sa production sur le territoire américain.

Reste que cette décision intervient en pleine tension entre les Etats-Unis et l’Union européenne sur les taxes sur l’acier et l’aluminium. Elle devrait permettre à Volkswagen de limiter autant que faire se peut les conséquences d’une guerre commerciale entre la Vieille Europe et l’Amérique de Trump.

« Ce n’est pas seulement un engagement vis-à-vis du marché » américain, « mais également un engagement à l’encontre de notre base manufacturière de Chattanooga dans le Tennessee », a tenu à souligner à cette occasion Hinrich Woebcken, le patron de Volkswagen aux Etats-Unis.

D’importants investissements à Chattanooga
En 2016, Volkswagen a dépensé 900 millions de dollars pour agrandir l’usine de Chattanooga et débuter la construction de l’Atlas. Le montant total de ses investissements s’y élève désormais à 1,3 milliard de dollars.

Le site assemble également la Passat, depuis son inauguration, en 2011. La semaine dernière, des officiels de la marque ont indiqué en Allemagne que le site était susceptible de recevoir la production d’un véhicule électrique supplémentaire, construit sur la plate-forme MEB de Volkswagen, à compter de 2022. Ces plans devant toutefois être finalisés.

 

Sources : Automotive News, AFP

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 RealReflectingCopperbutterfly-max-1mb.gifACTUALITÉ DU 22/03/18RealReflectingCopperbutterfly-max-1mb.gif

 

 

La fabrication de la boîte Aisin pour PSA Valenciennes

 

psausine.jpg

 

Annoncé fin 2017, le partenariat entre Aisin et PSA est signé. C’est Valenciennes qui récupère la production.

Actuellement, la boîte automatique EAT6 est fabriquée par Aisin AW au Japon. Les boîtes sont ensuite importées en France. Cela ralentit le temps de réactivité face à une hausse ou baisse de la demande, et cela coûte cher.

Ainsi, PSA et Aisin ont signé un partenariat pour produire, sous licence, des boîtes EAT6. Yannick Bézard, Directeur des achats déclare : « Après 15 années d’un partenariat exemplaire dans le développement et la fourniture de boîtes de vitesses automatiques, cet accord de production sous licence en France contribue à renforcer la relation stratégique entre Aisin AW et le Groupe PSA ».

Avenir au beau fixe dans le Nord
Le site choisit par la direction de PSA est l’usine de Valenciennes dans le Nord. Une satisfaction pour l’ensemble des employés du site. Créée en 1980, l’usine de boîtes de vitesse de Valenciennes a déjà reçu la production de la boîte manuelle 6 rapports MB6 en 2017.

 

« La performance du site de Valenciennes, associée à son savoir-faire reconnu dans l’industrialisation et la production de boîtes de vitesses, ont permis au Groupe PSA d’investir dans un nouvel atelier d’usinage et d’assemblage pour produire ces boîtes de vitesses automatiques EAT6 à 6 rapports (…) »

En plus de cette boîte Aisin sous licence pour Valenciennes, PSA a annoncé un investissement pour l’usine de Metz pour produire plus de boîtes manuelles dites « ML ». Aspern (Autriche) devrait également recevoir un investissement pour augmenter la production de boîtes « MB6 ». Quant à Trémery, elle produira, en co-entreprise avec Nidec (fabricant japonais), des moteurs électriques à partir de l’année prochaine.

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 RealReflectingCopperbutterfly-max-1mb.gifACTUALITÉ DU 22/03/18RealReflectingCopperbutterfly-max-1mb.gif

 

 

Trump va entraîner une hausse des prix selon les constructeurs japonais

 

jama-japon-automobile-usa.png

 

Prévisible conséquence de la hausse des tarifs douaniers voulue par Donald Trump sur acier et aluminium : l’Association japonaise des constructeurs d’automobiles – JAMA – avertit que ces mesures devraient notamment avoir pour incidence une hausse des prix des véhicules.

« Il est trop tôt pour quantifier cette hausse, mais elle sera réelle et tangible », a ainsi indiqué Hiroto Saikawa, tout à a fois président de la JAMA et directeur général de Nissan. Il estime ne pas être en possession d’éléments suffisants à l’heure actuelle pour pouvoir établir des prévisions précises. Il est ainsi difficile de déterminer dès à présent comment les prix de l’acier et de l’aluminium devraient être affectés et quelle sera l’ampleur de la hausse des prix observée sur le marché.

Les constructeurs automobiles japonais implantés aux États-Unis achètent déjà en local une grande partie de leur acier de base, ce qui rend les pièces en acier moins vulnérables aux droits de douane que les produits en aluminium, a par ailleurs ajouté le président de la JAMA.

 

Pression pour obtenir une exemption ?

Parmi les questions – cruciales – en suspens, figure en bonne place la liste des pays qui pourront demander des exemptions. Liste à laquelle le Japon voudrait bien être intégrée … alors que le Canada et le Mexique en font déjà partis. Donald Trump a décidé en effet d’exempter temporairement les produits fabriqués au Canada et au Mexique, en attendant une renégociation de l’Accord de libre-échange nord-américain. Le président américain a initialement déclaré que d’autres pays seraient en mesure de demander des exemptions en fonction de leurs contributions à la sécurité nationale américaine et à des alliances telles que l’OTAN.

Au delà d’un avertissement, les propos émis par Hiroto Saikawa pourraient également avoir pour but de forcer la main à l’administration Trump en jouant de la pression que pourraient exercer les consommateurs.

« Si un tarif doit être perçu, tout le monde devra augmenter ses prix », a ainsi déclaré le patron de Nissan. Ajoutant … à l’intention de Donald Trump : « je ne pense pas que cela aura un bon impact. »

Si, selon Hiroto Saikawa, aucun constructeur ne devrait être épargné, les entreprises fortement implantées aux Etats-Unis devraient en toute logique moins souffrir.

 

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il y a 27 minutes, Pierre Grosjean a dit :

et c'est Toyota qui est le principal actionnaire il me semble, les toy sont équipés avec ces boites ?

Oui Toyota possède environ 1/3 du capital d'Aisin, c'est le fils du fondateur de Toyota qui a créé cette entreprise. J'espère que Toyota s'équipe en BV chez eux :2 (26):. D'après ce que j'ai lu, c'est Aisin qui a conçu la boite pour la première Prius

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Il y a 13 heures, Pierre Grosjean a dit :

L'actualité vient d'en parler !

GM n'a pas une usine de BVA en Alsace ?

Si Pierre :2 (1):

C'est une usine de fabrication de boites de vitesses d'une surface de 90 000 m² inaugurée en 1968.

L'usine a été construite par Général Motors qui en a été propriétaire jusqu'en 2010 puis reprise par Punch Powerglide qui a investie jusqu'en 2014 161 000 000 € pour sa modernisation.

Actuellement, l'usine emploie environ 1400 personnes, l'entreprise est le premier employeur industriel du bassin d'emploi de Strasbourg et exporte surtout en Allemagne

en 50 ans, elle a produit environ 12 millions de BVA

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RealReflectingCopperbutterfly-max-1mb.gifACTUALITÉ DU 23/03/18RealReflectingCopperbutterfly-max-1mb.gif

 

 

Ford s’associe à Mahindra : SUV(s) et électrique en vue

 

Mahindra-XUV500.jpg

 

Annoncée à l’automne, l’association entre Ford et Mahindra est entrée dans une phase plus concrète avec la signature de plusieurs protocoles d’accord. En vue, des coopérations pour des SUV, véhicules électriques et les services connectés.

Après plusieurs mois de discussions, Ford et Mahindra ont donc trouvé un terrain d’entente, ou plutôt plusieurs. Le rapprochement est ainsi découpé en plusieurs accords, et le non-aboutissement de l’un des projets de remettra donc pas en cause l’ensemble de l’édifice.

Le projet le plus concret sera donc le développement commun d’un SUV compact. Comme évoqué hier, il sera basé sur une plateforme Mahindra. Mais il n’y aura en fait pas un mais deux SUV. Car Ford et Mahindra diffuseront tous les deux ce véhicule sous leur propre marque. Ce modèle sera destiné aux marchés émergents, et devrait compléter dans la gamme Ford l’Everest vers le bas, en parallèle du Kuga qui sera plus centré sur les marchés d’Europe, Amérique du Nord et Chine.

Les autres projets sont encore en cours d’évaluation, mais sont formalisés : développement commun d’un petit SUV et d’un véhicule électrique, partage de motorisations, et partage de solutions de services connectés.

Un sujet d’importance est encore en suspens, et tient surtout à cœur à Mahindra : le support de Ford au développement international de la marque indienne, y compris par la production de modèles Mahindra dans les usines du constructeur américain, et le partage de réseaux de distribution.

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RealReflectingCopperbutterfly-max-1mb.gifACTUALITÉ DU 23/03/18RealReflectingCopperbutterfly-max-1mb.gif

 

Faraday débute les travaux de son usine californienne

 

Faraday-Future-Usine-Californie.jpg

 

Faraday Future restera-t-il éternellement un constructeur sans production, ou le crossover FF91 finira-t-il par être livré à des clients ? Nouveau signal positif après l’annonce d’un nouveau financement, le début des travaux de l‘usine de Hanford (Californie).

 

C’est une opération de reconquête que mène actuellement Faraday Future. La start-up avait débuté par des annonces fracassantes, avant d’être malmenée par ses problèmes financiers à la hauteur de ses annonces, les déboires personnels de son patron en Chine, puis la fuite des cerveaux.

Maintenant qu’un financement est venu sauver l’entreprise, il faut rassurer les collaborateurs, les équipementiers, les clients et les éventuels investisseurs. Et rassurer avec du concret, plus de simples annonces ou de belles illustrations 3D… Faraday annonce donc avoir débuté les travaux d’aménagement de son usine de Hanford. Pas à proprement parler une nouvelle usine, puisque le site a été ouvert en 1962 par Amrstrong Rubber. Une entreprise rachetée par Pirelli en 1982, et le site a été fermé en 2001. Après 17 ans d’inactivité il va donc rouvrir ses portes. L’objectif de Faraday est de débuter la production de la FF91 avant la fin de l’année.

Pour l’heure, les travaux sont surtout des travaux de démolition, puisque ce sont les pelleteuses qui officient pour ne conserver que la structure de bâtiment avant installation des nouveaux outillages…

 

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RealReflectingCopperbutterfly-max-1mb.gifACTUALITÉ DU 23/03/18RealReflectingCopperbutterfly-max-1mb.gif

 

Moins de Clio pour Flins pour la prochaine génération

 

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L’usine française de Flins devrait produire moins de Clio au profit de la Turquie et de la Slovénie.

Mais cela ne concerne pas la génération actuelle (la Clio 4). En effet, des « sources proches du dossier » ont déclaré à l’agence Reuters, il y a quelques jours, que les volumes de la Clio 5 seront bientôt absorbés par Novo Mesto (Slovénie) mais surtout Bursa (Turquie).

La Clio est un enjeu industriel en France depuis 1990 et la première génération. Elle continue de faire de beaux volumes de ventes (plus de 320 000 unités en Europe en 2017), et sa gamme va jusqu’à des modèles à 30 000 euros (hors Renault Sport) avec la finition Initiale Paris et différentes options.

Ainsi, l’usine de Flins a pu garder une part de la production, en 2012, lors du lancement de cette génération. L’usine assemble les versions à forte marge, les plus richement dotées. Fin 2019, début 2020, avec la 5ème génération, Flins devrait donc conserver encore une part de la production. Mais dans une moindre mesure.

Pour conserver un niveau d’activité important, l’usine de Flins a récupéré la construction des Nissan Micra (cousine de la Clio) mais aussi des Renault Zoe. Et c’est dans cette voie que semble s’orienter l’avenir de l’usine.

 

Des Clio en kit pour Flins ?

En effet, selon les sources citées par Reuters, Flins passerait d’un peu plus de 60 000 Clio par an (soit 15% de la production totale) à 25 000 voitures (pour environ 6%) sur la prochaine génération. Industriellement parlant, il y a de fortes chances pour que ces Clio soient importées en « kit » depuis Bursa ou Novo Mesto, et assemblées en France.

Plus d’emboutissage donc, pas assez rentable sur un si faible volume. Bursa sera le grand vainqueur de cette redistribution avec 80% du volume total produit dans l’usine turque. Flins servira de « tampon » pour absorber les pics des autres usines.

En échange, l’usine de Flins récupérerait les prochains véhicules électriques particuliers de Renault (ou une partie). On le sait, Renault prévoit de lancer entre 4 et 8 modèles purement électriques d’ici 2022. A cette date, peut-être que plus une seule Clio ne sera « made in Flins ». Ce sera la fin de plus de 30 ans de Clio dans cette usine. Du côté de Renault on se borne à indiquer qu’aucune décision n’a encore été prise....:2 (21):

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  • Pierre Grosjean a modifié le titre pour L' actualité des constructeurs (les chiffres, les nouvelles motorisations, les transferts, les rumeurs....)

RealReflectingCopperbutterfly-max-1mb.gifACTUALITÉ DU 24/03/18RealReflectingCopperbutterfly-max-1mb.gif

 

 

Nissan veut vendre 1 million de véhicules électrifiés par an d’ici 2022

 

Nissan-IMx-KURO.jpg

 

On est pas prêt de revoir un PATROL !!!:2 (10)::2 (10):

 

Nissan a annoncé son intention de vendre un million de voitures hybrides et électriques chaque année d’ici 2022 grâce au lancement de plusieurs modèles électriques et la généralisation de la technologie e-POWER.

Dans le cadre du plan M.O.V.E., le directeur de la planification de Nissan, Philippe Klein, a annoncé que le constructeur prévoyait de lancer huit nouveaux modèles électriques d’ici 2022. Le constructeur compte notamment lancer un SUV sur la plateforme de la Leaf directement inspiré par le concept Nissan IMx et une « kei car » électrique dédiée au marché japonais.

Nissan prévoit également de lancer une offensive en Chine dès cette année avec la présentation d’un SUV compact reprenant la technologie de la Nissan Leaf. Le constructeur prépare aussi un petit SUV plus abordable qui sera lancé dans le cadre de la coentreprise Alliance eGT New Energy Automotive. Enfin, deux autres modèles électriques seront lancés sous la marque Venucia, coentreprise entre Nissan et Dongfeng

Nissan s’attend à ce que les véhicules électrifiés représentent 40 % des ventes de l’entreprise en Europe et au Japon d’ici 2022. Ce chiffre atteindra 50 % d’ici 2025. Aux États-Unis, Nissan prévoit un taux d’électrification de de 20 à 30 % d’ici 2025. Quant à la Chine, le taux devrait être compris entre 35 et 45 %.

Infiniti n’a pas été oubliée et lancera des modèles électrifiés dès 2021. La marque premium s’attend à ce que ces modèles représentent 50 % des ventes mondiales.

Outre les voitures électriques et hybrides, Nissan veut accélérer l’adoption de son système de conduite semi-autonome dans sa gamme. Le constructeur prévoit d’installer le Nissan ProPilot Assist dans 20 modèles vendus sur un total de 20 marchés di’ici 2022.

Enfin, Nissan prépare également la connectivité pour la totalité de ses modèles sur certains marchés grâce à la plateforme Alliance Connected Cloud. À terme, le constructeur prévoit de proposer des services comme le diagnostic à distance ou l’autopartage sur ces futurs modèles connectés.

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Vous en avez sûrement entendu parler dans la presse ces dernières semaines. Le début de l'année est marqué par les groupes et les marques qui multiplient les annonces sur l'arrêt des motorisations diesel sur la majorité des segments :

Toyota dès la fin de cette année : https://news.autoplus.fr/Toyota/Toyota-diesel-Europe-vente-hybride-1525396.html  heureusement, les 4x4 Hilux et Land Cruiser (V8 diesel le dernier résistant) sont épargnés comme les utilitaires

Le groupe FCA Fiat Chrysler Automobiles :  on sait seulement que les utilitaires conserveront les motorisations diesel. Les pick-ups sont sauvés, ainsi que Jeep qui a annoncé au salon de Genève la nouvelle édition de la Wrangler avec un diesel au catalogue mais quid des autres marques https://www.lesechos.fr/industrie-services/automobile/0301345350526-fiat-chrysler-va-abandonner-le-diesel-dici-2022-2156355.php

Porsche : tous les SUV et 4x4x seront exclusivement essence : https://news.autoplus.fr/Porsche/Macan/Porsche-Macan-diesel-fin-de-production-affaireVW-1524697.html

Peugeot va arrêter la conception des moteurs diesel : https://news.autoplus.fr/PSA/PSA-Diesel-Production-Interview-Auto-Journal-1524550.html

Et les allemands sont beaucoup plus radicales : quel gâchis ... https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/allemagne/allemagne-la-fin-du-diesel_2666176.html

 

ça annonce la couleur pour les prochaines années... Et depuis quelques jours, je vois de plus en plus de pubs qui vantent leurs nouveaux moteurs essence (la nouvelle twingo par exemple)

Modifié par Ghislain36
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RealReflectingCopperbutterfly-max-1mb.gifACTUALITÉ DU 26/03/18RealReflectingCopperbutterfly-max-1mb.gif

 

Bras de fer PSA / Opel, production contre compétitivité

 

Opel-Grandland-X.jpg

 

Vives tensions entre Opel et PSA, sous fond d’inquiétudes concernant l’emploi. Le comité d’entreprise d’Opel a ainsi réclamé vendredi à PSA des propositions d’investissement constructives pour ses sites en Allemagne. Une demande expresse alors que PSA vient de dévoiler ces derniers jours son plan d’investissement et de production pour ses sites européens, dont l’Allemagne est exclue.

 

Demande de propositions constructives

« A la suite de la décision unilatérale de PSA d’investir dans des sites européens hors de l’Allemagne, il convient de présenter des propositions constructives pour les sites allemands sur la base d’accords salariaux collectifs « , ont ainsi déclaré vendredi des représentants du syndicat IG Metall d’Opel. Rappelant que PSA avait accepté de respecter les accords salariaux collectifs, ils estiment que ces derniers doivent désormais être appliqués de manière « inconditionnelle« .

A l’origine de la discorde : les négociations sur l’application des accords conclus alors que Opel était encore filiale de General Motors. Lesquels traitent de la répartition de la production de véhicules et moteurs à Eisenach, Rüsselsheim ou Kaiserslautern, trois sites allemands.

« Nous n’acceptons pas de conditions imposées ultérieurement pour des accords reconnus et repris par PSA, et qui sont exécutoires », écrit ainsi Wolfgang Schäfer-Klug, le chef du comité d’entreprise d’Opel.

Un porte-parole de PSA a déclaré en retour samedi que le constructeur automobile ne commentait pas les négociations en cours. Un porte-parole d’Opel a quant à lui également indiqué que le constructeur ne faisait aucun commentaire sur les discussions actuelles, ajoutant qu’il n’existait aucun projet visant à renoncer aux accords salariaux collectifs.

 

PSA dévoile son plan de production

PSA a confirmé mercredi qu’il produirait son moteur essence trois cylindres turbo en Pologne, sur le site de Tychy, et en Hongrie, à Szentgotthard. Ces deux sites d’Opel viennent s’ajouter aux usines françaises de moteurs de Douvrin (Nord) et de Trémery (Moselle).

Le constructeur a par ailleurs indiqué qu’il fabriquerait en France, à Valenciennes, des boîtes de vitesse automatiques sous licence Aisin, équipements achetés jusque là à l’équipementier japonais.

PSA a également rappelé qu’il produirait à Trémery les moteurs électriques de ses futurs véhicules électriques et hybrides, dans le cadre d’une coentreprise avec Nidec Leroy-Somer.

 

Les sites allemands exclus du plan européen

A noter que l’ « exclusion » de l’Allemagne du plan défini pour les sites européens est due notamment au refus du syndicat IG Metall d’accepter les concessions que PSA demandait à Opel afin que sa nouvelle filiale devienne plus concurrentielle.

Rappelons à cet égard que PSA  a régulièrement critiqué les coûts de production de la marque allemande, les considérant trop élevés et en grande partie à l’origine de son résultat déficitaire.

« L’objectif de la direction allemande reste clairement d’investir dans les sites allemands et d’introduire de nouveaux modèles. Une condition préalable pour y parvenir est de créer une structure compétitive », a indiqué le porte-parole d’Opel, laissant ainsi entrevoir que la bataille va se jouer sur les concessions demandées par PSA afin de rendre les sites allemands plus rentables. Maintien d’activités en Allemagne contre acceptation de nouvelles mesures permettant d’accroître la compétitivité.

Si le patron de PSA, Carlos Tavares s’était engagé lors du rachat à respecter les accords conclus précédemment lorsque Opel était encore filiale de General Motors, il demande aujourd’hui à Opel – déficitaire depuis 1999 – de renforcer sa compétitivité … quitte à renégocier certains engagements.

 

Pas d’exemption pour l’Allemagne, prône PSA

Reste que bon gré mal gré, les salariés des pays autres que l’Allemagne ont tous accepté des mesures de modération salariale et davantage de souplesse au niveau des horaires. Pas question donc, pour l’état-major français de PSA de ne pas obtenir d’efforts des salariés allemands. Pas question  non plus de semer la zizanie au sein du groupe en acceptant un simili traitement de faveur pour les employés d’outre Rhin.

D’autant plus que IG Metall vient de signer un accord de branche accordant une hausse de salaire de 4,3 % en Allemagne. Autre sujet de tensions entre les parties. Certes, il existe des dérogations pour les entreprises en difficulté, mais qui demeurent limitées dans le temps. C’est dans ce cadre là que GM et Opel avaient obtenu du syndicat un report des hausses salariales contre des garanties sur l’emploi, jusque 2018, et sur les sites, jusque 2020. Selon Les Echos, IG Metall chercherait à faire prolonger ces assurances en contrepartie d’une nouvelle exception

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RealReflectingCopperbutterfly-max-1mb.gifACTUALITÉ DU 26/03/18RealReflectingCopperbutterfly-max-1mb.gif

 

 

Une marge opérationnelle record pour Porsche

 

 

310162_2018_Porsche_911.jpg

 

A l’occasion de sa conférence de presse annuelle, Porsche est revenue sur ses résultats. Lesquels s’avèrent nettement satisfaisants.  Son résultat opérationnel s’est ainsi établi à 4,1 milliards d’euros, en hausse de 7%. Mieux encore, le constructeur a pu réaliser une marge opérationnelle record de 17,6 % (+0,4 points).

Durant l’exercice 2017, Porsche a livré 246 375 véhicules neufs (un chiffre en hausse de 4 % par rapport à 2016), enregistrant parallèlement une hausse de 5% de son chiffre d’affaires, à 23,5 milliards d’euros.

 

Les salariés de Porsche récompensés

La très bonne situation financière du constructeur lui permet à nouveau de récompenser l’effort de ses salariés. Ayant réalisé la meilleure année de son l’histoire en 2017, Porsche en effet versé à ses employés un bonus de 9.300 euros brut pour – dit-il  – récompenser « leur engagement extraordinaire ».

Mieux encore, afin de célébrer les 70 ans de la sportive 356, la marque a également décidé de verser à ses salariés 356 euros brut. Au total, la rémunération ainsi perçue via des bonus avoisine donc les 10.000 euros. Certes, pas de quoi se payer une Porsche…

 

Investissements majeurs dans l’électro-mobilité

Ces très bons résultats vont permettre à Porsche de confirmer des investissements de plus de 6 milliards d’euros dans l’électro-mobilité  d’ici à 2022. Information que nous évoquions ici début février.

« Les différentes régions du monde évolueront de manière différente ses 10 prochaines années. Pour faire face à cette période de transition, nous entendons garder autant de souplesse que possible« , a tenu à souligner Oliver Blume, président du directoire de Porsche, lors de la présentation de ces résultats financiers. Ajoutant que Porsche allait de ce fait investir dans trois directions : « l’optimisation continue des moteurs thermiques, le développement de modèles hybrides rechargeables et de sportives entièrement électriques« .

Lutz Meschke, directeur financier de Porsche, a quant à lui déclaré que Porsche comptait doubler les ressources allouées à ces domaines d’activité, porteurs d’avenir selon lui.
D’ici 2022, plus de 6 milliards d’euros seront ainsi consacrés « au développement de modèles dérivés de la Mission E, à l’hybridation et à l’électrification de la gamme existante, au développement d’infrastructures de chargement ou encore à la mobilité intelligente« .  Plus encore, Lutz Meschke a tenu à préciser Porsche s’attacherait également à ce que « les services numériques représentent à moyen terme un pourcentage à deux chiffres » de son chiffre d’affaires.

En vue d’atteindre ces objectifs, le constructeur table tout d’abord,  dès 2018,sur son premier modèle tout-électrique, la Mission E, pour dynamiser ses ventes.

 

 

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RealReflectingCopperbutterfly-max-1mb.gifACTUALITÉ DU 26/03/18RealReflectingCopperbutterfly-max-1mb.gif

 

VOLKSWAGEN : Matthias Müller justifie son salaire par le risque d’être emprisonné

 

Matthias-Müller_VW_Volkswagen.jpg

 

Surprenante manière, vous en conviendrez, pour un patron de justifier son somptueux salaire : dans le cadre d’un entretien accordé au magazine allemand Der Spiegel, Matthias Müller, dirigeant de Volkswagen, a justifié vendredi son salaire annuel de 10 millions d’euros … par le risque qu’encourt « en permanence » de se voir mis derrière les barreaux.

Des propos pouvant néanmoins laisser entendre qu’il pourrait s’agir du prix – qu’il aurait lui-même demandé – pour accepter de rester en poste, voire de servir de fusible ? Pas totalement irréaliste de le penser, ni de le croire. Cette rémunération représentant alors le prix à payer par Volkswagen pour que Matthias Müller accepte les deux encombrantes casquettes que sont, à l’heure actuelle, celle de patron de VW et celle de fusible dans le cadre du dossier du dieselgate.

Car, si le groupe Volkswagen se porte bien sur le plan financier, il n’en demeure pas moins que diriger un tel constructeur en pleine tourmente du scandale des falsifications des données des émissions des moteurs diesel ne doit pas être chose aisée tous les jours.

 

Matthias Müller justifie son salaire élevé

« C’est un sujet qui suscite énormément d’émotions », s’est étonné Matthias Müller … après avoir tout de même touché la rondelette somme de 10 millions d’euros au titre de 2017, soit 40 % de plus que l’année passée, selon les données issues du rapport annuel de VW. Il est vrai qu’en parallèle, le groupe a renoué l’an dernier avec des profits records, faisant plus que doubler son bénéfice net, à 11,35 milliards d’euros.

Selon le patron de Volkswagen, le salaire d’un dirigeant d’entreprise se détermine selon deux facteurs : l’importance de l’entreprise dans l’économie nationale et les responsabilités et risques reposant sur les épaules du dirigeant.
« A ce titre, on a en permanence un pied en prison » estime Matthias Müller , ajoutant que cette charge qui pèse en continu « justifie » les salaires. Le patron de VW rappelant que sans le plafonnement récemment mis en place dans le groupe, il aurait dû toucher non pas 10 mais 14 millions d’euros en 2017. Pour un peu, il nous ferait pleurer …

Reste effectivement, que le risque est bien réel. Deux cadres de Volkswagen purgent actuellement des peines de prison aux Etats-Unis, et que plusieurs autres sont inquiétés par la justice américaine.

 

Müller s’étonne de l’émoi suscité par le niveau des salaires

Matthias Müller a également ajouté ne pas comprendre l’émoi suscité en Allemagne par les rémunérations des chefs d’entreprises. Précisons, en effet, que le salaire perçu en 2017 par le dirigeant de Volkswagen a été connu du grand public vendredi via une étude publiée par le cabinet de conseil, HKP Group. Cette dernière a permis de mettre en avant le fait que Mathias Müller est au 5ème rang des patrons les mieux payés d’Allemagne en 2017.

Figure en première place Bill McDermott, le patron de SAP, géant des logiciels informatiques (21 millions d’euros) suivi de Dieter Zetsche, le patron de Daimler dont la rémunération annuelle s’élève à « seulement » 13 millions d’euros.

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RealReflectingCopperbutterfly-max-1mb.gifACTUALITÉ DU 31/03/18RealReflectingCopperbutterfly-max-1mb.gif

 

 

 

Mondial de l’Automobile de Paris 2018 : sans Nissan

 

Mondial-de-lauto-2018-1.jpg

 

Décidément, cela bouge dans les salons automobiles. Nissan ne sera pas du Mondial de la porte de Versailles en octobre prochain.

C’est à l’occasion d’un événement somme toute anodin (une table ronde sur l’après-vente) que l’information a été annoncée. C’est le Directeur Général de Nissan West Europe him-self, Bernard Loire, qui l’a déclaré.

Le Mondial de Paris qui se tiendra du 4 au 14 octobre 2018 devra faire avec sans doute plus de défections de grandes marques. « Peu de nouveautés viendront faire l’actualité de la marque cette année. Si nous étions présents à Genève ou sur d’autres salons internationaux, ce ne sera pas le cas à Paris » déclare Bernard Loire selon les propos rapportés par JournalAuto. Toutefois, Infiniti y sera.

 

Des salons selon l’actualité du moment

Après des années d’opulence, pratiquement tous les constructeurs revoient leur politique en matière de salon. Longtemps vecteur important de communication vers le grand public, c’est désormais moins le cas.

Tant pis si le public européen ne voit pas telle ou telle nouveauté dévoilée dans un salon américain ou asiatique (et vice-versa). Il le découvrira sur internet, ou en concession. Le jour où l’un de nos constructeurs nationaux ne fera pas le Mondial de Paris n’est peut-être pas si loin.

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RealReflectingCopperbutterfly-max-1mb.gifACTUALITÉ DU 31/03/18RealReflectingCopperbutterfly-max-1mb.gif

 

 

Volvo produira des Lynk&Co en Belgique

 

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L’annonce était attendue. Volvo a confirmé la mise en production en 2019 de véhicules de marque Lynk&Co dans son usine belge de Gand (Ghent).

En 2019, Geely lancera en Europe sa nouvelle marque Lynk&Co. Une marque chinoise, qui compte faire le maximum pour éviter l’écueil du « made in China ». Ainsi, alors que Volvo (également propriété de Geely pour mémoire) importe des berlines S90 de Chine vers l’Europe, Lynk&Co fera ses débuts sur notre marché avec des véhicules assemblés en Europe.

En effet, Volvo, qui détient directement 30% de Lynk&Co, assurera la production de véhicules de la marque chinoise dans son usine belge, à Gand. Les différents modèles connus de Lynk&Co, les crossovers 01 et 02 ainsi que la berline 03, sont en effet basés sur la plateforme CMA. Utilisée également par le Volvo XC40, produit à Gand.

Outre donner une carte d’identité européenne à ces modèles Lynk&Co, cette production en Belgique sera naturellement favorable à l’emploi local. L’usine accueille actuellement 5000 salariés. Les coûts de production des modèles Volvo sur la plateforme CMA (XC40, futur V40) seront également abaissés.

Lynk&Co devrait principalement vendre en Europe des modèles dotés de motorisations hybride, hybride rechargeable ou électrique. Motorisations partagées avec les véhicules Volvo.

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RealReflectingCopperbutterfly-max-1mb.gifACTUALITÉ DU 31/03/18RealReflectingCopperbutterfly-max-1mb.gif

 

 

Prix bientôt équivalents pour essence et électrique?

 

Les véhicules électriques bientôt moins chers que les essences ? C’est ce qu’il ressort d’une étude Bloomberg New Energy Finance. Raisons majeures d’un tel phénomène selon le rapport :  la baisse continue du prix des batteries au lithium.

Si, certes, à l’heure actuelle, les modèles essence ou diesel s’avèrent toujours encore bien plus économiques à l’achat que les voitures électriques, la tendance pourrait s’inverser dans un avenir relativement proche.

Selon Bloomberg, le prix d’une voiture électrique pourrait même être au même niveau que celui d’une essence dès 2024. Mieux encore, un véhicule électrique pourrait s’avérer meilleur marché dès 2025.

Selon les rédacteurs de l’étude, la production à grande échelle des batteries au lithium devrait permettrait à court ou moyen terme de faire chuter les prix. L’industrialisation de masse permettant de réduire les coûts. Si son prix avoisinait 208 dollars par kilowattheure en 2017, les experts de Bloomberg s’attendent à une véritable dégringolade des tarifs, tablant ainsi sur un prix proche de 70 dollars d’ici à 2030. Or, rappelons-le, les batteries représentent entre 25 % et 50 % du coût d’une voiture électrique.

 

 

Un « plein » électrique au même prix qu’un plein d’essence chez Porsche

Ces conclusions voient le jour alors qu ‘un responsable de Porsche vient d’annoncer que les recharges ultra-rapides de ses futurs modèles électriques, comme la Mission E, seront payantes.
Alors que Tesla fait  dorénavant payer les recharges via les Superchargeurs des Model 3 pour tous les clients ayant acheté leur véhicule après le 15 janvier 2017 et ayant dépassé leur crédit annuel de 400 kWh, Porsche vient effet d’annoncer que les recharges ultrarapides aux bornes du réseau Ionity seront payantes.

Les clients devront donc mettre la main au portefeuille pour recharger leur Mission E ou Mission E Cross Turismo à hauteur de 400 km d’autonomie en moins de 20 minutes.  Il est désormais question d’un tarif similaire à celui d’un plein d’essence.

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RealReflectingCopperbutterfly-max-1mb.gifACTUALITÉ DU 31/03/18RealReflectingCopperbutterfly-max-1mb.gif

 

 

PSA : réflexion autour d’une sortie de Gefco

 

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Le groupe PSA mènerait actuellement une réflexion en vue de se défaire de sa participation de 25% encore détenue dans la société Gefco, spécialisée dans le domaine logistique. Rappelons qu’à l’heure actuelle, son ex-filiale est détenue à 75 % par les chemins de fer russes.

L’information recueillie  tout d’abord auprès d’un porte-parole du constructeur, a été relayée également par le journal Les Echos. Lundi, le quotidien avait été le premier à affirmer que PSA avait « mis en vente » sa participation. Joint par l’AFP, le porte-parole de PSA a renouvelé ses propos énoncés auprès du journal. A savoir, que compte-tenu de la performance opérationnelle de Gefco et de la diversification de son portefeuille client, la présence de PSA à son capital ne serait plus nécessaire. Ajoutant toutefois, qu' »aucune opération » n’était « identifiée à ce stade ».

Pour rappel, Gefco est une ancienne filiale de PSA, qui en a cédé 75 % aux chemins de fer russes (RZD, l’équivalent russe de la SNCF) fin 2012 pour 800 millions d’euros. A l’époque, PSA, au bord du gouffre, avait lancé un vaste programme de ventes d’actifs. Gefco avait alors permis en partie de renflouer les comptes. Le constructeur avait toutefois conservé 25 %, s’engageant contractuellement à conserver ce même niveau de participation durant 5 ans. Une échéance qui a été atteinte en décembre 2017.

 

Gefco : un rôle essentiel dans la logistique de PSA

Tout en réaffirmant que « Gefco joue un rôle essentiel pour PSA », Luc Nadal, le président du directoire de Gefco, considère pour sa part comme tout à fait naturelle l’évolution de l’actionnariat qui pointe désormais à l’horizon. Rappelant qu’en conservant dans un premier temps 25 % du capital, ainsi qu’un certain nombre de droits en termes de gouvernance, le constructeur voulait avant tout s’assurer que Gefco serait entre de bonnes mains. Désormais rassuré « sur la qualité de la relation client-fournisseur qui s’est instaurée« , PSA pourrait lâcher du leste sans en redouter les conséquences au niveau de la logistique de ses véhicules.

PSA demeure en effet le premier client de Gefco avec 1,8 milliard d’euros de commandes en 2017. Fin 2016, les deux parties ont signé un accord exclusif confiant au logisticien la gestion et l’optimisation de toute la supply chain (chaîne d’approvisionnements) du constructeur dans le monde pour une durée de cinq ans. Un contrat à huit milliards d’euros, qui a permis à Gefco de se conforter au premier rang des fournisseurs de PSA en Europe.

Pour rappel, la société emploie 13.000 personnes dans le monde et a réalisé un chiffre d’affaires de 4,2 milliards d’euros en 2016.

 

Les modalités de cession à définir

Désormais, PSA a redressé la pente. Le groupe cherche donc avant tout à tirer un bon prix de l’opération. De sources proches du dossier, on laisse entendre que PSA souhaiterait une valorisation au même niveau qu’en 2012, soit environ 250 millions d’euros correspondant à sa participation de 25 %. Sachant toutefois que RZD aura son mot à dire. Car si une introduction partielle en Bourse est réalisable, elle implique que les chemins de fer russes acceptent d’y adjoindre une partie de leur participation. Des fonds d’investissement pourraient également montrer leurs intérêts, en mais en échange toutefois de perspectives stratégiques claires.

 

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RealReflectingCopperbutterfly-max-1mb.gifACTUALITÉ DU 31/03/18RealReflectingCopperbutterfly-max-1mb.gif

 

Lynk & Co, à la conquête de l’Europe

 

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Pas de concessions et prix unique

Comme l’avait annoncé Lynk & Co lors de son lancement en octobre 2016, ses modèles abandonneront les traditionnelles finitions au profit de collections à prix unique comme dans la mode et les smartphones. Le constructeur souhaite également redéfinir la notion de propriété puisque comme le 01, le Lynk & Co 02 sera offert en abonnement allant de 1 à 36 mois et permettra de partager son véhicule. Le 02 intégrera un bouton « Partager » qui, une fois pressé, signalera à la communauté Lynk & Co que le véhicule n’est pas utilisé par son propriétaire et est disponible en location autopartage.

Lynk & Co prévoit également de miser sur son site internet et quelques magasins pour écouler ses modèles. Le premier magasin sera ouvert à Amsterdam. Londres, Barcelone, Berlin et Bruxelles suivront un peu plus tard. À côté de ses magasins « en dur », le constructeur ouvrira des magasins éphémères dans les grandes villes européennes.

En passant outre le traditionnel réseau de concessions, Lynk & Co prévoit sur le prix de la voiture. Si aucun tarif n’a été communiqué, les bruits de couloir évoquent un tarif autour de 25 000 euros.

L’absence de concessions risque de refroider le chaland. On ne sait pas si Lynk & Co prévoit d’adopter la même stratégie qu’en Chine où ses modèles sont garantis à vie et où le SAV est assuré par des employés de la marque qui récupèrent les véhicules selon les souhaits des clients.

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