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Informations de sécurite pour la mauritanie


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qquelques mises en gardes afin d'assurer un bon sejour en MAURITANIE

 

COMMUNIQUÉ:

Le quai d’Orsay appelle les français résidents en Mauritanie à redoubler de vigi

Posté le 20 August 2009 à 00:00:00

 

 

Le quai d’Orsay appelle les français résidents en Mauritanie à redoubler de vigilance

Suite aux dernier développements ayant marqué la situation sécuritaire en Mauritanie,

notamment le kamikaze de l’ambassade de France à Nouakchott du 8 août courant, ,

le ministère des affaires étrangères français(QUAI d’Orsay) a rendu public un communiqué dans lequel il appelle les ressortissants français à faire preuve de grande vigilance au cours de leurs déplacements en Mauritanie,

leur recommandant, fermement d’éviter les déplacement dans les zones «non sécurisées sur le territoire mauritanien».

 

ANI publie le texte intégral de ces recommandations :

Après l’agression armée qui a coûté la vie à quatre touristes français dans la région d’Aleg (sud du pays),

et en a grièvement blessé un cinquième,

l’attaque d’une position militaire au nord du pays,

et l’attentat contre l’ambassade d’Israël qui a fait trois blessés français,

il est fortement conseillé aux Français amenés à se rendre en Mauritanie d’être particulièrement vigilants et d’éviter tout voyage ou séjour isolé.

 

Les visites professionnelles doivent se faire dans le respect des consignes ci-dessous :

dans le cas d’un voyage d’affaires ou d’études,

il convient de s’assurer concrètement que l’organisme ou la société hôte a prévu un accompagnement ou une protection.

Dans tous les cas, il est avisé de se déplacer accompagné d’une personne de confiance connaissant les lieux.

 

Limiter les déplacements hors agglomération et, en tout état de cause, respecter les règles de sécurité imposées par les partenaires mauritaniens pour les déplacements (escortes de police ou de gendarmerie le cas échéant)

 

en ville, éviter les attroupements.

 

Il convient par ailleurs pour les personnes expatriées ou effectuant des séjours réguliers en Mauritanie de suivre les conseils suivants :

- Arrivée : Pour de nombreux voyageurs, l’arrivée s’effectue par l’aéroport de Nouakchott.

Il est vivement recommandé de signaler son arrivée de manière à être accueilli.

Dans l’hypothèse où le voyageur ne peut être attendu,

il est conseillé de réserver à l’avance une voiture de location avec chauffeur ou de prendre un taxi agréé.

Des adresses de loueurs peuvent être fournies par les hôtels et les agences de voyage.

 

Les mêmes précautions valent pour les autres aéroports d’accès (Atar, Nouadhibou).

 

Le seul point d’accès au territoire mauritanien à partir du territoire sous contrôle marocain est la route côtière qui mène à Nouadhibou, route où la sécurité est assurée.

Les projets d’accès par d’autres itinéraires sont formellement déconseillés.

L’intensification du trafic routier et les conditions de circulation (cf. paragraphe transports) conduisent à déconseiller formellement la conduite de nuit, cause d’accidents récents et tragiques ayant impliqué notamment des touristes.

- Hébergement :

Il est recommandé de séjourner dans les hôtels sécurisés dont les accès sont filtrés.

L’ambassade de France dispose des informations sur ces hôtels.

Il est suggéré, à l’arrivée, de se faire préciser les consignes de sécurité et de conserver les clés sur soi.

En ville, les cambriolages se font de plus en plus fréquents et incitent à recommander l’embauche de gardiens pour les villas. - Déplacements :

Il est conseillé d’éviter de prendre des habitudes dans les déplacements (varier les horaires).

A Nouakchott:

Hors nécessité professionnelle, il est déconseillé de se rendre dans les quartiers périphériques de la capitale

Les plages aux abords de Nouakchott ont été le lieu, ces derniers mois, de plusieurs agressions physiques, y compris en plein jour et à main armée. Il faut éviter de s’y rendre seul ou en couple.

En province:

dans les grandes villes, mêmes conseils de prudence qu’à Nouakchott

Hors agglomération, les déplacements en groupe doivent être privilégiés et les déplacements de nuit proscrits. La criminalité se développe dans les villes et notamment à Nouakchott.

Zones à aborder en convois seulement

La piste traversant sur 10 km le no-man’s land séparant le Sahara occidental de la Mauritanie.

La circulation dans les deux sens y est libre depuis le 1er janvier 2000, sous réserve d’accomplir les formalités de passage (de 8h à 18h).

Les abords de cette piste sont minés et il est impératif de ne pas s’en écarter ; -

Le quart nord-est du pays :

zone désertique peu contrôlée, il est déconseillé de s’y rendre sauf nécessité professionnelle, et après avoir pris l’attache des autorités locales pour bénéficier d’une escorte.

Sécurité de la circulation en zone saharienne :

Pour toute sortie hors de la capitale, il est conseillé de se déplacer à deux véhicules, d’en vérifier l’état au préalable, de prévoir une réserve d’eau, de vivres et de carburant, d’avoir informé ses proches de sa destination et, le cas échéant, d’être accompagné d’un guide.

Les moyens de communications satellitaires (valise Immarsat, téléphone de type Thuraya) peuvent être d’un grand secours. Les routes sont généralement en bon état.

Le recouvrement par le sable, la présence d’animaux, l’état des véhicules en circulation appellent cependant une vigilance particulière.

Les 60 derniers kilomètres du tronçon Nouakchott-Boutilimit traversent un long relief dunaire et se caractérisent par une visibilité à éclipse et une bande bitumée étroite :

les accidents y sont quotidiens et d’autant plus meurtriers qu’il n’existe pas de dispositif public de secours.

La circulation de nuit, en raison des éclairages de voiture souvent défectueux, est déconseillée.

Depuis octobre 2005, la nouvelle route entre Nouadhibou et Nouakchott est entièrement goudronnée.

Elle est désormais pourvue, à mi-chemin (km 230), d’une aire aménagée (station service et cafétaria) étant précisé que les points d’appel d’urgence installés sur la route ne sont pas encore en service.

 

Toute organisation, impliquant un déplacement sur le territoire mauritanien dans des zones non sécurisées, est déconseillée.

Les organisateurs de rallyes aériens devront prendre en compte les risques liés à un environnement naturel hostile (vents de sable fréquents, variations thermiques fortes, terrain fait de dunes et de reliefs) les moyens techniques de guidage, d’atterrissage et d’assistance étant très limités.

Il y a lieu de se rapprocher de l’Asecna (Tel : [222]525.38.38 - [222]525.28.47) pour les consignes,

plans de vols et transits au dessus du territoire mauritanien.

Pour les rallyes terrestres, motorisés ou à pied, il convient de requérir impérativement

et avec un délai suffisant l’autorisation préalable du Ministère de l’Intérieur, direction de la réglementation.

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  • 2 semaines plus tard...

Je ne rentre pas de Mauritanie mais je compte m'y rendre en novembre.

Que penser de ces recommendations? Doit-on les suivre à la lettre?

Je me souviens qu'il y a quelques années, l'ambassade de France à Dakar émettait des alertes régulières sur le séjour des Français en Casamance, alors que les risques, au demeurant bien réels, étaient limités.

En fait je poserais la question de la façon suivante : est-il prudent de se rendre en Mauritanie pour un séjour touristique?

Vos réponses m'aideront à prendre une décision.

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Celles et ceux qui sont allés en Mauritanie récemment peuvent-ils témoigner, cela aiderait ceux qui ont l'intention de s'y rendre.

Une fois de plus les recommendations du ministère sont alarmistes, il vaut mieux le ressenti de quelqu'un qui a été sur le terrain.

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  • 2 semaines plus tard...

Je crois surtout qu'il faut rester calme et boire frais !

 

Quelques mesures de sécurité de bon sens doivent permettre de venir en Mauritanie :

 

- s'interdire la zone à l'Est de Zouérate Ouadane Oualata Nema ( ça laisse quand même de quoi faire !)

- être vigilant à la sortie des grandes villes, s'assurer que l'on est pas suivi lorsque l'on quitte,

- être vigilant si l'on retire de l'argent à Nouakchott, ne pas montrer ostensiblement que l'on a de grosses sommes sur soi,

- s'écarter des axes pour pique niquer, et pour s'arrêter en général,

- pour ceux qui poursuivent au Mali, éviter de passer par nema bassikounou,

- ceux qui ont un site pour annoncer leur voyage, je vous conseille de rester flou sur les dates et les itinéraires empruntés...

 

...Bref, du bon sens, rien que du bon sens !

 

Et en plus, je vous conseille de prendre une balise SPOT, au prix où elles sont, ce serait dommage de se priver de leur plus value en terme de sécurité.

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Bonjour, je ne vois pas où il est conseillé de ne pas quitter les axes ? Quel interet alors de venir en Mauritanie si c'est pour rouler sur du goudron ?

 

Seuls conseils que je lis pour la Sécurité de la circulation en zone saharienne :

 

Pour toute sortie hors de la capitale, il est conseillé de se déplacer à deux [moi, je conseille 3] véhicules, d’en vérifier l’état au préalable, de prévoir une réserve d’eau, de vivres et de carburant, d’avoir informé ses proches de sa destination et, le cas échéant, d’être accompagné d’un guide [+ GPS + balise SPOT]

 

Pour revenir à cette question des axes : les touristes français qui ont été tués en décembre 2007 pique niquaient au bord de la route. Les assassins sont arrivés en berline mercédés. Ils auraient été à 2 kms de l'axe derrière une dune, les assassins n'auraient pas pu accéder à eux si facilement...

Maintenant, c'est facile de refaire le match après coup...

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Bonjour

La recommandation de ne pas quitter les grands axes ne figurent pas effectivement sur la note du MAE, mais combien de fois l'ai-je lue dans d'autres publications!

Cela dit, en tant que futur voyageur en Mauritanie, j'ai tendance à te faire confiance car tu sembles connaître bien le terrain.

Pour info je pars le 1er novembre direction Dakar par le goudron et retour par l'intérieur (bac de Bogué) mi décembre.

Petit détail : pour le moment je suis le seul véhicule...

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Ben même par la route goudronnée, on ne peut exclure une panne style entre nouakchott et nouadhibou ou au sahara occidental, au milieu de nulle part et manque de bol, une voiture qui passe toutes les deux heures et qui ne s'arrète pas forcément...

Et comment tu fais ? tu abandonnes ta voiture et tu rejoins une ville?

Et alors là, quid de ton véhicule?

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Pour être passé par là ( embrayage HS dans l'oued entre ouadane et chniguetti), je pense qu'en dessous de 3 véhicules ce n'est pas sérieux.

A 3 véhicules, lorsqu'il y a un problème, il en reste deux pour organiser les secours, donc les deux véhicules sont eux même en sécurité...

 

Seul, tout devient possible pour des gens mal intentionnés...

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