Posté(e) : 27 avril 20196 a Auteur Quand à moi , jerrican eau et gasoil fixés et sanglés ( vide bien sûr ) et lecteur de carte posé ce matin . Coupe circuit commandé. Préparation des éclairages solaires interieurs , maintenant . M - 4 pour les inscriptions .......déjà.
Posté(e) : 28 avril 20196 a Samedi 27 avril Étape 4 Erfoud / M’Tis / Merzouga / Erfoud : 218 kms Le mot du jour : ENTRAIDE ET SOLIDARITÉ Aujourd’hui, les Babyboomer’s sont entrés dans l’histoire ! C‘est une étape digne d’une spéciale en Rallye Raid qui attendait la caravane. Au programme, des pistes roulantes qui favorisaient les 2 RM, des petites pistes étroites en pierres, des oueds ensablés, et plusieurs parties sablonneuses que le Rallye de l’Atlas empruntait, il y a quelques années. Les 20 premiers kms se déroulent sur des pistes // plus ou moins cabossées, le temps de préchauffer les amortisseurs. Ensuite, les Babyboomer's s’engageaient en montée sur une piste en rocailleuses que les pneus ne raffolent pas vraiment. C'était le début d'une spéciale lors du dernier Rallye du Maroc à l'automne dernier. Puis ils retrouvent une piste large et très roulante pour libérer les chevaux, du gâteau pour les 2 RM. Malheureusement, tout a une fin ! Au km 67, survient la première difficulté du jour et son premier cordon de sable, qui pour le coup, favorise les 4x4. Si tôt dit, si tôt fait, les 2 RM s’élancent la fleur au fusil dans la gueule du loup ! devant les regards étonnés des 4x4. Ce qui devait arriver, arriva, la grande majorité des 2 RM se plantent joyeusement sous l’œil admiratif des autres Babyboomer's. C’est alors, que le mot entraide prend tout son sens. Une armada de 4x4 vient au secours des valeureux guerriers ensablés jusqu’au cou ! Les ficelles sont de sortie et tout le monde met la main à la patte. Le Team BABYTOY (Pierre Lartigue, René Metge et Gilles David) est le premier à sortir les copains. Et d’un, et de deux, et de trois… Finalement, tout le monde reprendra la piste plus porteuse jusqu’au prochain obstacle. 2 kms plus loin, les Babyboomer's descendent dans un chemin de chèvre étroit en trial pour rejoindre la vallée, quelques kms plus loin. À peine le temps de souffler, face à eux le gros morceau du gâteau, arrive. En route vers le sable fin et chaud, mais qui n’a rien à voir avec la chanson de Brigitte Bardot <<Sur la plage abandonnée, Coquillages et Crustacés, qui l’eût cru déplorent la perte de l’été, depuis s’en est allé… !>>. Point de plage ni de coquillages, seulement un passage de 15 kms dans un oued très très sablonneux, ou les 4x4 arrivent plus facilement à sortir leur épingle du jeu. Malgré tout, l’expérience de Claude Marreau démontre que sa R12 est capable de franchir n’importe quel obstacle, si on prend le temps d’observer l’état du sable, quitte à descendre du véhicule avant de s’élancer à bras raccourcis. Donc pour la deuxième fois consécutive, tous les 4x4 attendent ficelle tendue le passage des 2 RM. Yann Duffillot souhaitait que l’esprit de Thierry Sabine reflète dans cette édition. Finalement, tout se passe comme il l’avait prévu, les gros porteurs attachent les plus petits pour qu’ils sortent au plus vite de ce mauvais pas. Cet instant d’entraide et de solidarité colle parfaitement à la philosophie du Raid Babyboomer’s. Après de multiples efforts, tout le monde retrouve des grandes pistes // qui logent les dunes de Merzouga, jusqu’au goudron tant attendu. Cette journée riche en émotions restera certainement gravée un bon moment dans la tête des Babyboomer's car en plus, il y avait des pièges à éviter car la navigation n’était pas évidente.
Posté(e) : 28 avril 20196 a Auteur Ça mécanique et pas à moitié..... le 61 a fait une culasse dans la montée à 3000. Rectifié et joint changé en deux jours . Elles reprennent la course
Posté(e) : 29 avril 20196 a Étape 5 : Erfoud / M’Harech / Erfoud - 222 kms Le mot du jour : UNE BOUCLE DE NAVIGATION Depuis deux jours, manquait à l’appel l’équipage 100% féminin n°6 Florence Magne et Françoise Vignon. Leur Nissan Patrol GR avait des ennuis mécaniques depuis la montée des trois Cols. Ouf de soulagement ce matin, les deux nanas prenaient le départ avec un joint de culasse neuf, et une culasse rectifiée. Elles allaient donc s’élancer dans une première partie sinueuse, et relaxante le long des poteaux télégraphiques qui bordaient la piste. Quelques minutes plus tard, la caravane tombe sur le premier CP, installé au début du grand plateau relativement plat, long de 25 kms. Un passage bien connu des pilotes de Rallye-Raid, dont la vitesse peut atteindre les 194 km/h. Pas de panique les Bayboomer’s n’en sont pas encore là. C’est donc en toute sérénité que la caravane roule sur les nombreuses pistes ///. L’objectif étant de viser la passe de M’Harech à 11h00. Au loin, c’est une énorme poussière qui se lève dans le ciel, ou les plus rapides atteignent la passe en quelques minutes, les autres se cales gentiment et avalent les kms, à leur rythme. Puis le tracé devient très sinueux avec de nombreux pif/paf, droite/gauche, des trous et des jumps plus ou moins hauts. Petite anecdote. Sur ce genre de terrain cabossé, lors d’un Paris-Dakar, Johnny Hallyday disait à René Metge dans l’habitacle du Nissan Dessoude <<Dis donc René, eh ben qu’es-ce que çà ‘’checou’’, aujourd’hui !>>. Côté nav, s’il y a bien deux cases qu’il ne fallait pas louper. Tout d’abord à la case 58 du km 132,05. A cet endroit, la piste changeait catégoriquement de Cap <<Quitter PP : IMP à Gauche 90>>°. Puis à la case : <<Quitter PP à la case 70 du km 157,32. IMP à droite 90°>>. Ces deux changements de Cap ‘’Impératif’’ étaient la clef de la réussite pour arriver à bon port. Celles et ceux qui ne suivaient pas les consignes du Road Book étaient obligés de faire demi-tour pour se recaler. Une autre petite difficulté sur cette épreuve était après le CP 2. Il fallait monter sur une piste peu visible en montée sur la gauche pour retrouver un peu plus loin, une PP. Plusieurs équipages ont fait l’erreur de tirer à droite dans l’oued. Résultat du stress et des dizaines de minutes de perdues. Il était donc essentiel de bien lire le Road Book et de si tenir. La RAZ au partiel du Terratrip est essentiel. Au km 157, la caravane devait passer une petite zone de sable fin, long de 2 kms. Finalement, l’expérience de ces derniers jours commence à porter ses fruits, puisque très peu de 2 RM étaient ensablé. La fin de l’étape se déroule sur une piste large entre les montagnes avant d’atteindre le gros rocher blanc, bien connu de tous les baroudeurs de la planète. On félicitera les deux 4x4 d'assistance avec Laurent Beraud , Daniel Adrian, Paul Sheldon,José Dubouch Mustapha Ait Barrane et Houssine.Ils on fait un travail de Titan sur une Lada qui avait arraché une roue avant peu après la Passede M'Harech ! Elle vient juste d'arriver avant l’incontournable ‘’Apéro- Capot’, que le monde entier nous envie ! Demain, les Babyboomer’s lèvent le camp d’Erfoud. L’étape prendra la direction de l’Ouest pour Fezzou, Alnif et Boulmane-Dadès.
Posté(e) : 29 avril 20196 a Auteur Quand je vois qu’en France faut je sais pas combien de temps pour un petit truc. Encore un pays sur qui on peut prendre exemple. Modifié 29 avril 20196 a par ouargla
Posté(e) : 1 mai 20196 a Étape 6 : Erfoud / Fezzou /Alnif / Boumalne Dadès Le mot du jour : UNE RENCONTRE IMPROMPTUE ! C’est avec bonheur que les Babyboomer’s constate à la levée du jour que la Renault 5 Bacara s’aligne pour le départ de cette 6ème étape. Absent depuis deux jours sur le Raid à cause de la boîte de vitesses cassée, le duo réintègre enfin la caravane. C’est ce qu’on appelle la magie du désert, et aussi au travail des mécanos d’Erfoud. Au menu de la 6ème étape beaucoup de poussières, des pistes avec un peu de tôle ondulée, des pistes étroites avec des grosses pierres, de grands plateaux sur qui permettait aux 2 RM d’appuyer sur le champignon. Côté navigation, il fallait retenir deux changements de Cap ‘’IMP’’. Le reste du parcours était parfaitement bien retranscrit sur le road book. D’un côté, il y a le Raid, et de l’autre côté, il y a l’action humanitaire et solidaire. Sous l’impulsion de Yann Duffillot la caravane avait prévue de faire une halte dans un petit village, afin de distribuer au Professeur d’une école des vêtements, stylos, cahiers et ballon de Foot pour les enfants. Après cet arrêt les Babyboomer's reprennent la piste et tout le monde sait que le désert est immense, et qu’il est rare de croiser un ami sur une piste en plein milieu de nulle part ? C’est une erreur de le penser. Hasard ou coïncidence ? L’heure de la pose bien méritée arrive. Quelques véhicules Babyboomer's décident de souffler un peu sous le seul arbre disponible de cette partie désertique. Sur la petite table pliante le festin est de qualité sous l’ombre de l’unique arbuste Pierre Lartigue, René Metge et Gilles évoquent l’étape du jour très poussiéreuse, mais néanmoins superbe. Au loin, plusieurs véhicules se rapprochent de la tablée, puis s’arrêtent à hauteur des trois compères. Le premier à descendre d’un Land, c’est Philippe Simonin, un ami de longue date qui accoure vers Pierre et René pour leur faire l’accolade. Philippe pilote, photographe, assistance, a tout connu sur les Dakar et les rallyes raids de la grande époque. Personnage haut en couleurs et pétillant Il en fallait pas plus pour se remémorer les années bonheur, et partager le ‘’festin’’ du midi. Tout a une fin, la suite du parcours se déroule sur des pistes bien tracées, le long des montagnes ‘’TDSPP’’. Demain, c’est donc la dernière étape qui attende la caravane. Direction Marrakech et son folklore. ‘’Notons qu’hier soir au diner, tous les Babyboomer’s ont fêtés les 80 ans de Gérard Berliet. L'ancien rédacteur en chef de France 3 Aquitaine et pilote sur 14 Paris-Dakar dans le Team Koro. C’est donc en musique que les Babyboomer's ont terminés cette belle soirée.
Posté(e) : 1 mai 20196 a Étape 7 : Boumalne Dadès / Marrakech - 332 kms Le mot du jour : UN FINISH DE TOUTE BEAUTÉ Pour cette dernière étape, force est de constater que les heures passées dans l’habitacle durant ces 7 jours commencent à peser sur les avants bras et les paupières. La première partie plonge la caravane dans un grand Canyon au km 85. Un décor magnifique face aux montagnes enneigées de l’Atlas, sur des pistes étroites et rocailleuses où il n’était guère aisé de doubler. Dès lors, il fallait en appeler au bon sens de chacun pour que cette étape se déroule normalement, car même à faible vitesse nous pouvons souffrir des difficultés de terrain : Crevasses, oups, pierres, jumps et poussière qui stagne au-dessus du sol ou la visibilité était parfois difficile. Par conséquent, tout le monde devait être vigilant pour ne pas embrasser les énormes cailloux qui bordaient les pistes, sur plus de 20 kms. Après en avoir pris plein les yeux, les Babyboomer’s découvraient une piste style WRC bien stabilisée, et large à la fois. L’occasion pour les plus rapides de se lâcher. La vitesse n’a qu’un temps, puisque les véhicules devaient emprunter une belle piste en montée, et en descente bordée de végétations, le tout dans autre décor majestueux. 35 kms plus tard, le sol devient sinueux en partie goudronnée, et en partie terre ou la poussière était l’ennemi de la caravane. Après avoir passé le village d’Aitamin, c’est un autre genre de piste qu’ils découvrent. Des enfilades sur une piste stabilisée, entre arbres et végétation. Sur cette portion rapide et dangereuse, les Babayboomer’s pouvaient se croire et rêver qu’ils montaient la fameuse montée de la Pikes Peak. Quelques kms plus bas, les équipages avaient décidés de faire un stop pour la pause déjeuner. Il n’en fallait pas moins pour voir surgir des coffres, une multitude de cochonnailles, et fromages en tous genres. Puisque le soleil et la chaleur étaient au rendez-vous, autan en profiter pour mettre la table ! C’est dans ces instants de convivialité partagé que le Raid Babyboomer’s prend tout son sens. Dès qu’un véhicule s’approchait de la table familiale, il était de suite invité à rejoindre les convives. Malgré tout, il restait encore une bonne centaine de kms avant la dernière ligne droite. La cuisine rangée, idem pour le sirop de fraise, la caravane reprenait la piste en file indienne jusqu’au goudron. TD sur Marrakech. C’est malheureusement la fin du Raid. Certains aimeraient continuer, d’autres commencent à fatiguer. Cette fois, on y est. Le ronronnement des moteurs se fait de plus en plus entendre à l’approche de l’hôtel Kenzi Menera Palace, car eux aussi on hâtent de franchir la ligne d’arrivée pour se reposer au bord de la piscine. Les objectifs des photographes attendent pour flasher le premier équipage 2019 qui passera sous la flamme ‘’Babyboomer’s 2019’’. Yann Duffillot et les membres de l’organisation étaient présents à l’entrée de l’hôtel pour applaudir la promotion 2019, que certains ne sont pas prêts d’oublier. Clap de fin. Sur cette 11ème édition, qui réunissait des anciens pilotes et copi des Paris-Dakar et autres Rallyes Raids, les jeunes Babyboomer’s ont écoutés les conseils des anciens, ainsi que les anecdotes croustillantes de Pierre Lartigue, René Metge et Claude Marreau. Finalement, c’est ça un Raid, des histoires d’hommes et de femmes avec des moments forts qui marquent notre existence. Demain soir, l’organisation réunira tous les participants au bord de la piscine pour la remise des prix pour une soirée exceptionnelle.
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