LE COMMUNIQUE :
CYRIL DESPRES
Auteur d’un sans-faute en navigation, Cyril Despres remporte la spéciale en boucle autour de Pisco. La deuxième de sa carrière sur le Dakar en autos.
« Je ne m’attendais pas à une spéciale comme ça… je suis très content d’être passé sans encombres. Il y a des grandes dunes qui sont faciles à monter, puis des plateaux qui sont très très souples. Nous avons vu Carlos posé, Przygonsky posé et plusieurs autres… on préfère que ça ne nous arrive pas. Notre force, c’est d’avoir quatre bons équipages, donc on ne s’est pas affolé. David a fait une bonne navigation, aucun demi-tour et aucune mauvaise surprise. C'est important de prendre du bon feeling. Aujourd'hui je sens que mes muscles sont détendus... c'est bon signe ! »
STEPHANE PETERHANSEL
Le tenant du titre signe le deuxième temps du jour derrière son coéquipier Cyril Despres, nouveau leader de la course.
« On en a doublé quelques-uns, c’est sûr ! On a vu aussi quelques accidents : Menzies, qui a dû détruire son buggy, Alvarez aussi qui a fait un tonneau dans les dunes. On a essayé de faire une navigation propre, mais ce n’était pas simple. On se remet dans la bagarre. Hier, la mise en route était un peu dure, c’était un peu inquiétant. »
SEBASTIEN LOEB
Le pilote Peugeot a été confronté à une étape de navigation délicate. Avec son copilote Daniel Elena, il a assuré l’essentiel.
« C’était une meilleure journée qu’hier. On l’a faite ! Mais c’était hyper compliqué, on a tourné deux ou trois fois pour aller chercher des way-points. On doit faire un temps qui n’est pas catastrophique, et on n’ouvre pas la route demain, donc ça va aller. On se fait toujours emmener par la trace et quelquefois on sent bien qu’elle n’est pas tout à fait juste. Mais on lui fait confiance parce qu’on n’a pas en vie de la perdre. Notre objectif, c’est de franchir le Pérou sans y laisser trop de plumes. Il y a beaucoup à perdre, si on ne trouve pas un way-point. Sur la fin par exemple, on a tourné pour trouver le dernier. »
SAINZ ET AL-ATTIYAH LÂCHENT BEAUCOUP
A plus de 13 minutes de son coéquipier Cyril Despres, Carlos Sainz n’a pas réalisé l’opération escomptée à Pisco. C’est encore pire pour le vainqueur de la première étape Nasser Al-Attiyah qui concède près d’un quart d’heure sur la tête de la course...