GPS-38

nous quittons ces lieux arides et retournons vers des contrées plus vertes. Nous longeons les Mallos de Riglos

Après avoir contourné la base militaire et dépassé son entrée, nous nous rapprochons de la sortie de la piste. C'est l'heure des photos souvenir...

On avance, le paysage évolue...

On ne s'en lasse pas...

Le Troll de Jean-Luc semble minuscule, perdu dans un tel décor; et je ne parle pas du Santana!!!

Un vrai décor de western...

Plus on avance, et plus cette roche ocre-jaune est omniprésente.

Les Bardenas se dévoilent progressivement lorsqu'on les aborde par le nord. Le paysage s'aridifie, jusqu'à l'apothéose près de la base militaire.

Le lendemain, nous traversons le désert des Bardenas Reales sous un ciel voilé. La piste est bien balisée et c'est une véritable autoroute...

La vue du bivouac porte du village de Sos Del Rey Catolico jusqu'à la chaine Pyrénéenne.

Quand ils décident d'exploiter l'énergie éolienne, les Espagnols ne font pas dans la dentelle: les enfants en ont compté près de 100, dans l'alignement à l'abri duquel nous avons bivouaqué...

Nous contournons ensuite le lac de retenue de Yesa.

Pique-nique à l'ombre du pont qui franchit le Rio Aragon. Malgré la chaleur écrasante, nous trouvons l'eau trop sale pour s'y tremper.

Nous abandonnons le Pays Basque après le village de Burgui (prononcer bourgui, et petite pensée pour nos camardes Fox, Elpich, Fifi, Rousmu, Corrado, babyfox...) Direction:le sud et les Bardenas!

...d'où nous pouvons apercevoir les premiers grands sommets.

Finalement, nous trouvons un bivouac sur le flan de la sierra...

Elle redevient roulante: un vrai billard! Peu avant de rejoindre le bitume, nous croisons le berger qui nous regarde bizarrement. Nous comprenons en arrivant à la route, où un vilain panneau nous tourne le dos... Nul besoin de vous expliquer lequel... Nous filons vers la forêt d'Irati, et là: panneau, panneau et panneau!....

Puis nous poursuivons par la Sierra de Abodi. D'abord bien roulante, la piste devient plus technique et visiblement peu fréquentée.

Nous atteignons finalement la cime d'Ortzanzurieta à 1565m (ne me demandez pas comment cela se prononce!!!), qui a vu défiler à ses pieds les troupes de Charlemagne et de Napoléon. Nous, nous n'avons pas vu grand chose: toujours ce maudit brouillard!

Le lendemain, nous cherchons vainement une piste pratiquable: toutes ont été abandonnées depuis des lustres dans ce secteur, et nous nous résignons à rejoindre le col de Roncevaux par le bitume.

Le fumet attire de grands prédateurs affamés...

La viande grille sur la plancha

L'épais brouillard et la nuit tombante donnent au bivouac une allure fantomatique. Les hêtres centenaires parachèvent l'ambiance...

Arrivée au bivouac, au dessus d'Elizondo, il faut mettre les mains dans le cambouis. Comme je le disais, une sal... de branche dans une ornière s'est prise dans le cable du compteur de vitesse du suz, et l'a arraché. La réparation de fortune par Jean-Luc, a tenu jusqu'à la fin du raid. Un grand merci à lui! On avait envisagé un instant de remplacer ce cable par des sondes pitot... Y'en a qui ont essayé, y z'ont eu des problêmes...

Finalement, un épais brouillard nous enveloppe...