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BALKAN OFFROAD RALLY 2019


kriyo

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Retour avec un reportage complet sur le BALKAN OFFROAD RALLY 2019 avec cette année, la victoire de..............................................Il faudra attendre la fin du reportage !!! :2 (15):

Pour commencer , le teaser 2019

 

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Cette année, notre équipage favori (Françoise HOLLENDER et Franck DAURELLE ) participe de nouveau à ce superbe rallye, et vise, évidemment, la première marche du podium !!!

 

Premières impressions de Françoise :

"Voilà encore une superbe édition de cette course extrême qu’est le Balkan
Offroad Rallye. Des tracés extraordinaires, une ingéniosité diabolique à
perdre les concurrents dans des navigations à l’azimut, des
franchissements de haute voltige dans des rivières parsemées d’énormes
rochers, des sections rapides qui n’ont rien à envier à la catégorie cross-
country...une course superbe, tout simplement !
"
 

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LE MOT DE FRANÇOISE ( JOUR 1 ) :

 

LEG 1 samedi 14/09/19 : 99km dont 57 en spéciale depuis Borovets

"Après un sympathique show start dans la ville de Samokov située à 11 km du camp, nous voici lancés dès le premier jour en plein dans une étape 100% extrême avec bourbier, franchissement, montées et descentes impressionnantes navigation à l’azimut avec enchaînement de caps… pas de montée en puissance progressive, nous voici dès le départ en plein dedans ! L’étape s’appelle d’ailleurs « extrême toaster » ! Nous démarrons en première position en raison de notre classement lors de l’édition précédente, mais nous rencontrons dès le départ un problème crucial : casse du pont avant, qui fait suite sans doute à la casse d’un roulement de différentiel. Nous devons donc effectuer l’intégralité de cette étape vraiment extrême en 2 roues motrices. Si c’est déjà dur en 4 roues, imaginez le nombre de treuillages que j’ai dû effectuer en 2 roues motrices pour un premier jour… Nous finissons néanmoins cette étape en 6e position avec un handicap de 38 minutes par rapport au premier, Romain Porchère, car la moitié des équipages engagés n’arriveront pas à finir cette première étape. Quand je vous parle d’une entrée en matière violente, c’était clairement le cas !"
 

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  • 2 semaines plus tard...

LE MOT DE FRANÇOISE ( JOUR 2 ) :

 

LEG 2 dimanche 15/09/18 : 189 km dont 173 en spéciale, étape marathon depuis Borovets jusqu’à Starosel

"Composée de 2 spéciales, la journée se passe très bien dans l’ensemble. 
La première spéciale, la plus courte, s’appelle « extrême holiday » mais ce n’est pas tout à fait le cas : d’entrée de jeu, nous partons en hors piste total rejoindre un sommet de butte avec des arbres couchés dans tous les sens, aucun chemin, des montées et descentes à n’en plus finir. De quoi s’amuser ou… perdre confiance en soi et prendre des risques. 
La deuxième spéciale, « speedy », est plus tranquille, plus prévisible, même si au niveau navigation, elle n’est pas dépourvue de difficultés !
Au total, nous finissons cette étape en première position, 4’ devant Romain Porchère et 11’ devant Christophe Moine.
Rien à faire au niveau mécanique, si ce n’est régler le roulement de roue avant droit."

 

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LE MOT DE FRANÇOISE ( JOUR 3 ) :

 

LEG 3 lundi 16/09/18 : 123 km dont 119 en spéciale depuis Starosel

"Lors de cette étape très montagneuse, qui s’appelle « bumpy », nous allons exceller. Pas mal de navigation à l’azimut, avec enchaînement de caps, de fortes montées et de fortes descentes, mais aussi des portions roulantes, ce qui est loin de nous déplaire. Nous finissons la spéciale en première position, 5’ devant Romain Porchère, 11’ devant Christophe Moine.
Rien à faire au niveau mécanique le soir."

 

 

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LE MOT DE FRANÇOISE ( JOUR 4 ) :

LEG 4 mardi 17/09/18 : 114 km dont 97 en spéciale depuis Starosel 

La spéciale s’appelle « nice but hard », la dureté étant calculée par une moyenne kilométrique de 15 km/h… Outre les franchissements et les sections plus rapides habituels, nous parcourons des rivières encombrées de cailloux plus ou moins gros. C’est dur, mais nous aimons ça… Nous finissons en 1e position encore une fois, avec seulement 50 secondes d’avance sur Christophe Moine, et 6’ sur Gilles Girousse.
Au niveau mécanique, nous rencontrons une petite fuite de radiateur, que nous tentons de colmater.
 

 

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  • 2 semaines plus tard...

LE MOT DE FRANÇOISE ( JOUR 5 ) :

LEG 5 mercredi 18/09/18 : 462 km dont 189 en spéciale, étape marathon depuis Starosel jusqu’à Shkorpilovtsi

Constituée de 2 spéciales d’égale longueur, l’une s’appelle « on the ridge » et la deuxième « old tracks ». Entre les deux, 221 km de liaison sur la remorque. Nous aimons l’idée de rejoindre la mer Noire avec le charme incomparable de la conduite sur plage, mais on nous met en garde dès le briefing : cette année, pas de conduite sur la plage, sous aucun prétexte. Il faut bien avouer que cette nouvelle est quelque peu décevante pour les « anciens » du Balkan Offroad, mais il va falloir s’y faire… 
Pas de grande difficulté au niveau franchissement lors de cette étape, mais pas mal de pièges au niveau de la navigation. 
Nous finissons l’étape en première position là aussi, 2’ avant Christophe Moine. Abandon de Romain Porchère, ce qui va bouleverser le classement général et donner l’opportunité à d’autres équipages de grimper dans le classement.
Au niveau mécanique, on règle un roulement de roue et un galet tendeur, c’est tout.
 

 

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LE MOT DE FRANÇOISE ( JOUR 6 ) :

LEG 6 jeudi 19/09/18 : 116 km dont 97 en spéciale depuis Shkorpilovtsi

La spéciale du jour s’appelle « dry mud ». Et heureusement qu’il fait sec et que la boue n’est pas mouillée, ou seulement très peu… Car on se retrouve dès le départ dans le bourbier infâme qu’on connaît bien, avec sa glaise super collante, et si dure qu’on reste scotché dedans à y perdre ses chaussures et ses vêtements (c’est du vécu !). Heureusement qu’on était les premiers à y passer !
A part cela, journée classique avec du franchissement, des rivières relativement sèches à suivre, de la navigation au cap. Mais aussi des points GPS à rejoindre au cap, dont un particulièrement qui va poser problème à énormément d’équipages et qui va faire basculer le classement de la course en notre faveur. 
Sur ce point, je vais appliquer la technique retenue depuis le 2e jour de course à Borovets : oser s’éloigner suffisamment du point visé pour contourner l’obstacle et trouver un chemin qui remonte en sens inverse vers le point convoité. Technique risquée, surtout quand le pilote commence à s’inquiéter de trop s’éloigner de la cible, mais payante !
Nous finissons cette journée avec 52’ (oui, vous avez bien entendu !) d’avance sur Sven Syfrid et plus d’une heure sur Gilles Girousse.
Au niveau mécanique, nous resserrons les tirants arrière supérieurs.
Et c’est déjà l’avant dernière journée de course !
 

 

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Cet équipage est une réelle réussite . Dommage qu’ils ne montent pas sur l’A.E.R. 

Je serais curieux de les voir évoluer dans le sables . Peut été un jour .....

si j’ai la chance de voir F, à Sté Marie , c’est une question que je lui poserai. 

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LE MOT DE FRANÇOISE ( JOUR 7 ) :

LEG 7 vendredi 20/09/18 : 131 km dont 127 en spéciale depuis Shkorpilovtsi

Cette étape est baptisée « Euro4x4parts special » et est vraiment belle, sauf que le temps sec des jours précédents s’est totalement transformé et qu’il pleut… Alors que nous rejoignons les crêtes des montagnes pour des passages vraiment inoubliables, avec la sensation d’être équilibriste entre deux vallées, quelque chose de merveilleux et vraiment unique dans notre souvenir, nous faisons cela dans la brume sans aucune visibilité. Dommage !
Dernière journée de course, avec des passages extraordinaires, du vrai franchissement à réaliser avec doigté et sans peur, pour ne pas se planter ou faire du mal à la voiture. Par exemple ce ravin extrêmement creusé à prendre au Km 75 en descente, avec des trous parfois plus hauts que la voiture et une fin à prendre en travers avant de descendre un mur vertical de 3 mètres et d’enchaîner avec une navigation dans un lit de rivière. Tout l’esprit, mais aussi la difficulté du Balkan Offroad est là, dans cette étape. 
Nous aurions connu un plaisir sans limites lors de cette étape, sauf que… nous avons connu un problème mécanique majeur: rupture d’un tirant de pont arrière supérieur, ce qui va nous obliger à sangler/treuiller le pont arrière, à rouler au ralenti et à s’arrêter régulièrement pour contrôler/resserrer le dépannage de fortune. Heureusement que nous avions quelque avance !
Nous finissons malgré tout cette dernière étape en 4e position, à 56’ de Christophe Moine.

Arrivée discrète de l’étape, sans média ni direction de course, juste avec une arche pour la distinguer d’une arrivée d’étape ordinaire.

Suivra ensuite la remise des prix, au Beach bar sur la plage de Shkorpilovtsi, au son de la Marseillaise !
Podium final : 3e = Sven Syfrid/Michael Ginter (CH/POL, 32:38h) 2e = Christophe Moine/Olivier Vailleau (FR/FR, 30:16h), 1er = Franck Daurelle/Françoise Hollender (FR/FR, 29:28h) 
 

 

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LE MOT DE FRANÇOISE ( Balkan offroad 2019 ) :

le prestige de cette course extrême est de plus en plus éclipsé par la course parallèle qui se déroule en cross-country. Et cette année, ce phénomène a atteint son paroxysme : 14 équipages en extrême sur 104 équipages au total. Cette très belle course quitte de plus en plus ses racines 4x4 de franchissement pour devenir une course cross-country prestigieuse au niveau européen, voire mondial (un équipage du Kazakhstan, un autre d’Israël cette année). 

Résultat, qui n’a rien de surprenant d’ailleurs : 
-    La couverture média priorise sans équivoque la catégorie cross-country
-    La page Facebook ne parle quasiment jamais de la catégorie extrême
-    Le finish de la course extrême a eu lieu dans un endroit distinct de l’autre catégorie, et fort discret, sans la présence du management de course et quasiment sans journalistes
-    La remise des prix de la catégorie extrême a été faite en tout premier lieu, avant même les « petites » catégories de la classe cross-country, alors qu’elle était considérée auparavant comme la plus prestigieuse avec celle des voitures cross-country, dont la remise des prix a lieu en apothéose de la cérémonie.

Je transcris là mes propres impressions, mais je me fais aussi l’écho de plusieurs concurrents de la classe extrême qui avaient adopté cette course dès son lancement en 2011 en raison de sa supériorité sur tous les points par rapport au Breslau Poland. Malgré le grand intérêt de cette course, nous les gens de l’extrême, qui représentons les racines mêmes des événements RBI, avons aujourd’hui le sentiment de ne plus y trouver notre place. Et il n’y aurait à ce jour qu’une éventuelle décision de faire un événement extrême distinct de l’événement cross-country qui nous ferait changer d’avis sur l’avenir de l’extrême au sein du Balkan Offroad Rallye.
 

 

 

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