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Featured Replies

Posté(e) :
Privilégié la Sardaigne

 

t'es sur là ? car c'est aussi risqué que de venir en Bretagne :2 (15)::2 (15):

 

 

a non les bretons sont pacifiste ,il on déjà coupé de tête a l'époque de chouan

Posté(e) :
Dans quelques temps, Suez bloqué, le gasoil sera tellement cher qu'on ira tous dans la Creuse...

 

 

A non pas la creuse' il parais qu'il y a des chèvre sodomite

Posté(e) :

:2 (15)::2 (15):

et le ministère de la santé va faire retirer tout les smartees, des confiseur, a cause du risque de surdosage....

:2 (15)::2 (15):

Posté(e) :

 

Pour les problèmes au Maroc, je pense sincèrement avoir bien davantage de risqueSSSSSSSS de traverser en voiture Paris, Nice ou Marseille y compris de jour et devant un commissariat !

 

Par contre, il est vrai que le calme règne par ailleurs et sur certaines îles.....

 

à AERAZUR

 

pour Suez, la chose est prise au sérieux car si pb, c'est 10 000 km DE PLUS à parcourir via le cap de Bonne Espérance et une augmentation substantielle du prix du baril à la clé (§ 1973)

Posté(e) :

La Creuse, la Bretagne, Suez... Vous êtes hors sujet!

Est-ce pour éviter la question?

Quand je vois le nombre de trolleurs (et d'autres) qui envisagent de partir au Maroc, sûr qu'ils sont comme moi : frustré de ne pas avoir de réponse à la question.

Je lance donc de nouveau un appel aux Marocains ou à celles et ceux qui vivent au Maroc, pour nous dire s'il est raisonnable de continuer à envisager de voyager dans leur pays.

Et de grâce laissez tranquilles les chèvres de la Creuse...

Posté(e) :

Je pense que tu as pas suivi perso je part dans quelques jour et sauf si les char envahisse Casa .

 

 

Le bateau partira pas sans moi

Posté(e) :
La Creuse, la Bretagne, Suez... Vous êtes hors sujet!

Est-ce pour éviter la question?

Quand je vois le nombre de trolleurs (et d'autres) qui envisagent de partir au Maroc, sûr qu'ils sont comme moi : frustré de ne pas avoir de réponse à la question.

Je lance donc de nouveau un appel aux Marocains ou à celles et ceux qui vivent au Maroc, pour nous dire s'il est raisonnable de continuer à envisager de voyager dans leur pays.

Et de grâce laissez tranquilles les chèvres de la Creuse...

 

C'est gentil de vouloir recadrer. Mais les différentes interventions, même au second degré, restent dans le sujet.

 

Il est évident qu' en posant la question, simple en apparence, tu ne soulèves la vraie question qui est d'ordre géopolitique. Et, tout au contraire, les réponses apportées te permettent d'avoir un point de vue global, et non une réponse précise et unique de l'ordre de celle que pourrait te faire un voyagiste ou le Quai d'Orsay.

 

La situation est directement moins préoccupante en ce qui concerne le Maroc. Mais je doute qu' à terme ce petit pays n'échappe à une révolte plus globale, pan-maghrébine et arabique, qui couve depuis longtemps dans des pays ou des régimes sont implantés depuis des lustres, avec un niveau de vie de la population relativement bas.

Nous avons tous des notions de risques relatives. Il appartient à chacun de prendre ses décisions en fonction de son ressenti.

Posté(e) :

La réponse du modérateur me convient dans la mesure où elle recadre elle aussi le propos.

Et puis c'est sans doute le rôle d'un forum de permettre une expression la plus large possible sur un sujet pas facile.

Cela dit, je ne suis pas à la recherche d'une approche géopolitique de la situation au Maghreb, mais de témoignages sur la situation au Maroc, afin de prendre mes responsabilités et décider en mon âme et conscience de partir ou pas dans ce beau pays que j'aime profondément en avril prochain.

Et je suis au regret de dire au modérateur que je n'en ai pas eu, des témoignages "authentiques"...

Posté(e) :
Et je suis au regret de dire au modérateur que je n'en ai pas eu, des témoignages "authentiques"...

 

 

Même M6 lui même ne pourrait t'assurer de la situation en avril prochain ! C'est ce que j'essayais de t'expliquer avec la chute de BA, personne ne l'a vu venir, les tunisiens en premier, ça s'est joué en moins de 2 semaines. Alors même les marocains pourraient te dire ce qu'ils veulent, personne ne peut prédire la situation, encore moins dans une échelle de temps aussi éloignée qu'avril, il y a quasiment autant d'éléments qui peuvent faire basculer d'un coté ou de l'autre, et encore plus d'évenements qui peuvent changer le cours des choses. De plus, ces révolutions étant interactives, elles sont encore moins prévisibles qu'une dimension de fractale !

 

Amicalement, d'après ce que tu exprimes, j'ai l'impression que tu te trouves à faire un choix entre 3 propositions:

 

1 - décidément, le Magrheb est trop aléatoire en ce moment, j'y vais pas !

2 - Bon, ça bouge en ce moment, mais on ne sait pas si les troubles vont atteindre le Maroc, donc attendons mars pour prendre une décision

3 - Bah, le Maroc est aussi amical que les autres pays du Magrheb, même si révolte il y a, je ne risque pas grand chose, juste une perturbation du planing, alors j'y vais.

 

N'importe quel choix que tu feras sera le bon, car ce sera le tien, et il sera respectable. :-)

Posté(e) :

si comme tu dis tu l'aime profondement.....

tu dois avoir ton opinion,

et des amis ou relations .....que tu aimerais revoir

alors n'hésite pas ....au pire en Avril tu peux aller a la pêche :2 (15):

Posté(e) :
Et je suis au regret de dire au modérateur que je n'en ai pas eu, des témoignages "authentiques"...

 

Tu souhaites des témoignages de Macocains sur le terrain? Le souci, c'est que peu interviennent ici. Sinon, peut etre sur ce site: http://www.marocichat.com/ Ce sera sûrement plus authentique.

 

Je pense qu' au contraire toutes les réponses du topik, ou presque, sont constructives, et t'aideront à prendre une décision qui n'appartient qu' à toi. Et les rappels géopolitiques sont justement présents pour t'aider à prendre conscience que nous sommes actuellement dans le domaine de l'observation, toute prévision à moyen ou long terme n'étant pas possible tant la marge d'incertitude est grande.

Posté(e) :

Voici une réponse d'un journaliste Marocain sur place

 

 

 

 

Certains trouvent un plaisir jubilatoire à faire le parallèle entre ce qui s’est passé en tunisie et la situation au Maroc.

 

Risque de contagion, effet domino, réactions en chaîne…, depuis la chute du régime de Zine El-Abidine Ben Ali, le 15 janvier, on n’arrête pas de spéculer sur d’éventuels effets que produirait la révolution tunisienne sur les pays arabes et particulièrement au Maghreb. Un exercice motivé notamment par l’occurrence, dans certains de ces pays, de troubles sociaux surfant opportunément sur la conjoncture mais dont les soubassements restent liés à des revendications sociales quoique l’on en dise. De là à parier sur la chute des autres régimes ou de vouloir chercher à tout prix des points de similitude qui constitueraient le déclencheur d’un mouvement de protestation généralisé il y a un pas que seules la légèreté d’analyse ou la mauvaise foi permettent de franchir.

 

Dans le cas du Maroc, plus particulièrement, certains organes de presse, aussi bien nationaux qu’internationaux trouvent un plaisir jubilatoire à cet exercice de comparaison. Or, de quoi parlons-nous? Entrons justement dans ce jeu et analysons avec des faits.

 

Qu’est-ce qui a déclenché la révolution tunisienne ? Partie d’une protestation sociale, la revendication s’est transformée en combat pour la liberté. Liberté d’expression, liberté d’entreprendre sans se voir obligé de faire allégeance, liberté de dire que l’on pense différemment, liberté de s’associer, de se syndiquer, de faire grève, d’être inscrit sur les tablettes d’un parti autre que présidentiel…. Liberté d’être ce que l’on veut.

 

Le Maroc est-il dans cette configuration ? Au Maroc, le chef de l’Etat ne se réclame d’aucun parti et n’est pas un acteur du jeu politique parlementaire, exécutif ou judiciaire. Le gouvernement gère les affaires de l’Etat, réforme, libéralise ou protège, fait passer ses lois ou bute sur l’opposition et les syndicats. Faut-il rappeler les péripéties qu’a connues le Code de la route, entré au Parlement en février 2007 pour n’en sortir qu’en septembre 2010, après deux mouvements de protestation majeurs ? Le Souverain est-il intervenu dans ce processus ? Non, les institutions ont joué leur rôle.

 

L’empreinte du gouvernement est plus fonction de la capacité du Premier ministre à mener sa barque, à fédérer, arbitrer, trancher, que des pouvoirs qui sont octroyés à ce dernier. Le Roi règne et certes gouverne mais ses interventions dans le domaine de l’opérationnel sont celles d’un chef d’Etat qui initie des chantiers de développement… tout comme en France, par exemple, où le président Nicolas Sarkozy a imposé une nécessaire réforme des retraites ou une refonte de l’organisation judiciaire… tout comme aux Etats-Unis où le président Obama a mis sur la table une réforme du système de santé.

 

La liberté d’expression, d’information, d’association, de syndicalisme ou d’exercice de l’activité politique ? Parlons-en. En Tunisie, faire partie de l’opposition ou d’un syndicat vous exposait à être fiché comme potentiellement subversif et à être surveillé par la police. Au Maroc, le multipartisme existe depuis l’indépendance et il y a aujourd’hui 31 partis légalement reconnus, les plus importants bénéficiant même d’une subvention de l’Etat, fussent-ils de la majorité comme de l’opposition. On oublie l’alternance de 1998, la méthodologie démocratique et cette transhumance galopante qui fait que les rivaux d’hier se muent en alliés d’aujourd’hui.

 

Quelqu’un a-t-il été inquiété pour avoir fait partie du PJD ou du PSU ?

Dans le même ordre d’idées, on ne compte plus les syndicats ou les journaux qui se créent. Les unes de ces derniers sont riches en scandales, en critiques contre le gouvernement, en commentaires d’actes ou décisions qui relèvent du rôle public du chef de l’Etat et même en indiscrétions sur sa vie privée.

 

Des dérapages existent, certains sont sanctionnés par des lois, d’autres restent impunis. Mais on ne peut pas dire que la liberté d’expression est étouffée, ni celle de l’accès à l’information ou à Internet. Enfin, en Tunisie la société civile n’avait pas voix au chapitre. Au Maroc, non seulement elle s’exprime sans retenue mais elle est également devenue un partenaire de l’Etat. On compte aujourd’hui 40 000 associations au Maroc qui sont impliquées dans l’amélioration des conditions de vie des citoyens, l’emploi, le microcrédit, les droits de l’homme, la politique… Y a-t-il des prisonniers politiques au Maroc ? Des détenus d’opinion ? On semble oublier que le Maroc a plié la page des violations graves des droits de l’homme, qu’il y a eu une Instance équité et réconciliation, créée par le Souverain, chargée de régler les dossiers du passé, qui a levé le voile sur les exactions commises par les agents de l’Etat, qui a traité 16 861 dossiers, indemnisé 9 280 victimes et surtout permis à cette catharsis salutaire de s’exprimer publiquement.

 

Les affaires aussi ? En Tunisie on ne pouvait prétendre être un opérateur économique de taille sans être associé au régime et certains vont même à faire un parallèle avec le Maroc. Ils doivent bien mal connaître le Maroc, eux qui prétendent défendre «leur» pays. Parlons-en justement et sans tabou. Le holding familial royal possède des entreprises qui sont connues, répertoriées et même pour les plus grandes, cotées en Bourse, soumises au jeu de la transparence. Mieux, ces entreprises ont de sérieux concurrents. Inwi doit se faire sa place dans un marché où l’on trouve Maroc Telecom et Meditelecom ; Lesieur Cristal coexiste avec les Huileries de Belhassan, Siof et Savola ; Attijariwafa bank fait des affaires dans un secteur bancaire où l’on compte sept banques commerciales, dont le géant BCP ; Sopriam ne détient même pas 10% du marché automobile ; Marjane-Acima doit faire face aux appétits de Label’Vie-Carrefour, Aswak Assalam et BIM ; Wafa Assurance se bat avec des mastodontes tels RMA Watanya, Axa, Cnia-Saâda et Atlanta-Sanad.

 

Ces concurrents paient-ils un droit de survie au régime pour entreprendre ? Soyons sérieux. Le Maroc est loin de cela, très loin. La famille royale est peut-être dans les affaires et c’est son droit le plus absolu, il n’en reste pas moins que le chef de l’Etat, garant des mêmes droits pour tous, encourage le mérite. Quoi de plus symbolique que la visite qu’il a rendue, il y a trois semaines, aux installations de Copag, concurrent le plus sérieux de Centrale laitière, filiale de SNI ? Quoi de plus visible que ces grands industriels privés qui signent des conventions d’investissement avec l’Etat pour bénéficier d’incitations et dont certains ont été décorés par le Souverain, en reconnaissance de leur mérite.

 

Ceux donc qui cherchent des points de similitude seraient fort bien inspirés de se pencher sur la réalité du pays au lieu de se poser en donneurs de leçons. Car les Marocains ont d’autres problèmes. Nos problèmes sont ceux du quotidien, de l’administration qui fait souffrir le citoyen, du chômeur qui n’arrive pas à trouver un travail parce que son diplôme ne vaut rien sur le marché, de l’élu local qui ne pense qu’à rentabiliser les sommes déboursées pour obtenir son siège, du gouvernant de la ville qui est incompétent, de la justice qui n’arrive pas à être efficace, de la spéculation sur le marché des produits alimentaires, de la difficulté d’obtenir une autorisation sans graisser la patte d’un responsable... Sont-ce là des raisons valables pour crier au loup ? Parfois les vrais loups sont ceux qui prennent les apparences de pauvres chèvres...

 

Fadel Agoumi. La Vie éco

Posté(e) :
Voici une réponse d'un journaliste Marocain sur place

Le Maroc est-il dans cette configuration ? Au Maroc, le chef de l’Etat ne se réclame d’aucun parti et n’est pas un acteur du jeu politique parlementaire, exécutif ou judiciaire. Le gouvernement gère les affaires de l’Etat, réforme, libéralise ou protège, fait passer ses lois ou bute sur l’opposition et les syndicats. Faut-il rappeler les péripéties qu’a connues le Code de la route, entré au Parlement en février 2007 pour n’en sortir qu’en septembre 2010, après deux mouvements de protestation majeurs ? Le Souverain est-il intervenu dans ce processus ? Non, les institutions ont joué leur rôle.

 

Et voilà enfin ce que j'attendais : l'avis d'un Marocain au fait des réalités de son pays et qui me permet de me forger un jugement et donc de prendre une décision par rapport à mon projet de voyage.

Merci en tout cas à tous ceux qui ont réagi, et à l'intérêt qu'ils portent au Maroc, à la Tunisie et au monde...

Posté(e) :

Si tu veux je te donne mon numéro de tel portable ou tu me donne le tien j y arrive mis mars te tiendrais informé

Posté(e) :

Tout n'est pas blanc ni noir, ça va bien au Maghreb...

 

Pour avoir échangé avec quelques marocains dans des coins reculés de l'Atlas, ils ont quand même des frustrations importantes.

Notemment en matière d'éducation, où sous couvert d'indépendance on n'apprend plus le français à l'école publique, interdisant ainsi l'accès à l'université où l'enseignement se fait en français.

Seules les familles ayant les moyens peuvent mettre leurs enfants dans des écoles privées où ils apprennent le français et peuvent ainsi accéder à l'université.

 

Pour avoir aussi bourlingué en Tunisie, les enfants marchent en file indienne au bord de la route avec des cartables, et ressemblent moins au petits filous marocains qui courrent le long de nos 4x4.

 

Ce qui est paradoxal, c'est que notre dictateur de Ben Ali était exemplaire sur le sujet, et a permis l'accès à l'émancipation à de nombreux tunisiens, ce qui l'a mené à sa perte...

Posté(e) :
Voici une réponse d'un journaliste Marocain sur place

 

 

 

 

Certains trouvent un plaisir jubilatoire à faire le parallèle entre ce qui s’est passé en tunisie et la situation au Maroc.

 

Risque de contagion, effet domino, réactions en chaîne…, depuis la chute du régime de Zine El-Abidine Ben Ali, le 15 janvier, on n’arrête pas de spéculer sur d’éventuels effets que produirait la révolution tunisienne sur les pays arabes et particulièrement au Maghreb. Un exercice motivé notamment par l’occurrence, dans certains de ces pays, de troubles sociaux surfant opportunément sur la conjoncture mais dont les soubassements restent liés à des revendications sociales quoique l’on en dise. De là à parier sur la chute des autres régimes ou de vouloir chercher à tout prix des points de similitude qui constitueraient le déclencheur d’un mouvement de protestation généralisé il y a un pas que seules la légèreté d’analyse ou la mauvaise foi permettent de franchir.

 

Dans le cas du Maroc, plus particulièrement, certains organes de presse, aussi bien nationaux qu’internationaux trouvent un plaisir jubilatoire à cet exercice de comparaison. Or, de quoi parlons-nous? Entrons justement dans ce jeu et analysons avec des faits.

 

Qu’est-ce qui a déclenché la révolution tunisienne ? Partie d’une protestation sociale, la revendication s’est transformée en combat pour la liberté. Liberté d’expression, liberté d’entreprendre sans se voir obligé de faire allégeance, liberté de dire que l’on pense différemment, liberté de s’associer, de se syndiquer, de faire grève, d’être inscrit sur les tablettes d’un parti autre que présidentiel…. Liberté d’être ce que l’on veut.

 

Le Maroc est-il dans cette configuration ? Au Maroc, le chef de l’Etat ne se réclame d’aucun parti et n’est pas un acteur du jeu politique parlementaire, exécutif ou judiciaire. Le gouvernement gère les affaires de l’Etat, réforme, libéralise ou protège, fait passer ses lois ou bute sur l’opposition et les syndicats. Faut-il rappeler les péripéties qu’a connues le Code de la route, entré au Parlement en février 2007 pour n’en sortir qu’en septembre 2010, après deux mouvements de protestation majeurs ? Le Souverain est-il intervenu dans ce processus ? Non, les institutions ont joué leur rôle.

 

L’empreinte du gouvernement est plus fonction de la capacité du Premier ministre à mener sa barque, à fédérer, arbitrer, trancher, que des pouvoirs qui sont octroyés à ce dernier. Le Roi règne et certes gouverne mais ses interventions dans le domaine de l’opérationnel sont celles d’un chef d’Etat qui initie des chantiers de développement… tout comme en France, par exemple, où le président Nicolas Sarkozy a imposé une nécessaire réforme des retraites ou une refonte de l’organisation judiciaire… tout comme aux Etats-Unis où le président Obama a mis sur la table une réforme du système de santé.

 

La liberté d’expression, d’information, d’association, de syndicalisme ou d’exercice de l’activité politique ? Parlons-en. En Tunisie, faire partie de l’opposition ou d’un syndicat vous exposait à être fiché comme potentiellement subversif et à être surveillé par la police. Au Maroc, le multipartisme existe depuis l’indépendance et il y a aujourd’hui 31 partis légalement reconnus, les plus importants bénéficiant même d’une subvention de l’Etat, fussent-ils de la majorité comme de l’opposition. On oublie l’alternance de 1998, la méthodologie démocratique et cette transhumance galopante qui fait que les rivaux d’hier se muent en alliés d’aujourd’hui.

 

Quelqu’un a-t-il été inquiété pour avoir fait partie du PJD ou du PSU ?

Dans le même ordre d’idées, on ne compte plus les syndicats ou les journaux qui se créent. Les unes de ces derniers sont riches en scandales, en critiques contre le gouvernement, en commentaires d’actes ou décisions qui relèvent du rôle public du chef de l’Etat et même en indiscrétions sur sa vie privée.

 

Des dérapages existent, certains sont sanctionnés par des lois, d’autres restent impunis. Mais on ne peut pas dire que la liberté d’expression est étouffée, ni celle de l’accès à l’information ou à Internet. Enfin, en Tunisie la société civile n’avait pas voix au chapitre. Au Maroc, non seulement elle s’exprime sans retenue mais elle est également devenue un partenaire de l’Etat. On compte aujourd’hui 40 000 associations au Maroc qui sont impliquées dans l’amélioration des conditions de vie des citoyens, l’emploi, le microcrédit, les droits de l’homme, la politique… Y a-t-il des prisonniers politiques au Maroc ? Des détenus d’opinion ? On semble oublier que le Maroc a plié la page des violations graves des droits de l’homme, qu’il y a eu une Instance équité et réconciliation, créée par le Souverain, chargée de régler les dossiers du passé, qui a levé le voile sur les exactions commises par les agents de l’Etat, qui a traité 16 861 dossiers, indemnisé 9 280 victimes et surtout permis à cette catharsis salutaire de s’exprimer publiquement.

 

Les affaires aussi ? En Tunisie on ne pouvait prétendre être un opérateur économique de taille sans être associé au régime et certains vont même à faire un parallèle avec le Maroc. Ils doivent bien mal connaître le Maroc, eux qui prétendent défendre «leur» pays. Parlons-en justement et sans tabou. Le holding familial royal possède des entreprises qui sont connues, répertoriées et même pour les plus grandes, cotées en Bourse, soumises au jeu de la transparence. Mieux, ces entreprises ont de sérieux concurrents. Inwi doit se faire sa place dans un marché où l’on trouve Maroc Telecom et Meditelecom ; Lesieur Cristal coexiste avec les Huileries de Belhassan, Siof et Savola ; Attijariwafa bank fait des affaires dans un secteur bancaire où l’on compte sept banques commerciales, dont le géant BCP ; Sopriam ne détient même pas 10% du marché automobile ; Marjane-Acima doit faire face aux appétits de Label’Vie-Carrefour, Aswak Assalam et BIM ; Wafa Assurance se bat avec des mastodontes tels RMA Watanya, Axa, Cnia-Saâda et Atlanta-Sanad.

 

Ces concurrents paient-ils un droit de survie au régime pour entreprendre ? Soyons sérieux. Le Maroc est loin de cela, très loin. La famille royale est peut-être dans les affaires et c’est son droit le plus absolu, il n’en reste pas moins que le chef de l’Etat, garant des mêmes droits pour tous, encourage le mérite. Quoi de plus symbolique que la visite qu’il a rendue, il y a trois semaines, aux installations de Copag, concurrent le plus sérieux de Centrale laitière, filiale de SNI ? Quoi de plus visible que ces grands industriels privés qui signent des conventions d’investissement avec l’Etat pour bénéficier d’incitations et dont certains ont été décorés par le Souverain, en reconnaissance de leur mérite.

 

Ceux donc qui cherchent des points de similitude seraient fort bien inspirés de se pencher sur la réalité du pays au lieu de se poser en donneurs de leçons. Car les Marocains ont d’autres problèmes. Nos problèmes sont ceux du quotidien, de l’administration qui fait souffrir le citoyen, du chômeur qui n’arrive pas à trouver un travail parce que son diplôme ne vaut rien sur le marché, de l’élu local qui ne pense qu’à rentabiliser les sommes déboursées pour obtenir son siège, du gouvernant de la ville qui est incompétent, de la justice qui n’arrive pas à être efficace, de la spéculation sur le marché des produits alimentaires, de la difficulté d’obtenir une autorisation sans graisser la patte d’un responsable... Sont-ce là des raisons valables pour crier au loup ? Parfois les vrais loups sont ceux qui prennent les apparences de pauvres chèvres...

 

Fadel Agoumi. La Vie éco

 

Denis a parfaitement raison. De plus, vous oubliez que le roi est un descendant direct du prophète et donc de Dieu pour les Marocains.

 

Depuis l'arrivée de du nouveau roi, le Pays n'a jamais été aussi bien, et en plus, il a épousé une femme du peuple.

 

les Marocains l'adorent.

 

certes il ne fait peut être pas l'unanimité, mais quel dirigeant d'un pays fait l'unanimité.

 

Personnellement, cela ne m'empêchera pas d'y retourner dés que je pourrais et aussi souvent que je le pourrais.

Posté(e) :

bonjour, dans le cadre associatif, je finis la préparation d'un voyage au Maroc pour les vacances de pâques avec hébergement en camping ou en bivouac. Ce voyage est destiné à des familles, et parmi les participants, il y a des personnes à mobilité réduite. Passant au Maroc 3 ou 4 fois par an depuis une dizaine d'année, je ne me fais aucun souçi quant à la sécurité sur place. Il est évident qu'il peut y avoir des épisode de revendication(j'ai été témoin de manifestation d'étudiants à Rabat et en octobre dernier d'un rassablement saharaoui entre guelmin et bouzarkane), mais comme nous pouvons en avoir chez nous. Et si ça dégénère, et bien comme chez nous il vaut mieux éviter! C'est donc plein d'optimisme que nous allons boucler notre projet la semaine prochaine en assemblée générale.

Et vive le Maroc avec son hospitalité remarquable et ses enfants parfois un peu taquins!!

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