Merci pour ce lien, il illustre parfaitement les dérives de l'électronique embarqué pour nos bourses allégées et la noblesse de nos cylindres .
Effectivement côté carrosserie, pont, chassis, un troll est un troll, j'ai un TD6 et un 3L, précédés d'un 60 que je regrette de n'avoir pu garder, récemment j'ai lorgné et essayé avec Rey un 160 2.8 essence, hélas en trop mauvais état. Je rêve d'un datsun 3.3
Alors, bien placé pour faire une comparaison, et bien bof, chaque motorisation a duré suffisamment longtemps pour être évidemment dépassé par sa suivante d'où la limite de cette comparaison.
Si avant le 3L on pouvait avoir la joie simple de passer un peu de temps à virer son EGR et autres bidouilles, je me garderai bien de faire de même sur le 3L de peur de lui coller une rupture d'anévrisme de la pupuce . Mais avec 160 bourrins et son couple pas dégueulasse, il n'est pas non plus besoin de grandes modiffs, je le regrette presque .
L'électronique amène en performance, en baisse de conso, ce qu'il retire en simplicité de conception et, peut-être, en fiabilité à long terme car qui dit précis et pointu dit souvent fragile . Exit donc les bains de boues et, pour aller jouer au sable, ne pas oublier la valise diagnostique et le PC car il y a peu de chances que Momo du bled en dispose .
La seule "dent" que j'ai contre Nissan c'est que chaque lancement d'une nouvelle motorisation de troll a été accompagnée de déboires dont l'ampleur justifia même des rappels massifs pour le dernier modèle nuisant ainsi à la légende dont on ne sait si elle va perdurer .
Après je viens de me taper un Normandie Allemagne ce WE avec le 3L, quel bonheur
Voilà ça s'est pour le 3L
Mais il y a en fait dans le lancement de ce sujet plus une question de personne que de moteur.
Béotien (en traitement) en méca, je remarque que plus un type est passionné et bon en méca au sens large, moins son caractère est lisse.
Sans parler de méca, car on peut avoir 15000 posts sans avoir jamais ouvert un capot, les animateurs les plus chevronnés sont souvent à flirter avec la ligne jaune.
Alors, gardons un peu le piquant, sans quoi nous finirons comme ce pauvre monde, conceptuel, lisse, triste, aigri, codifié et politiquement correct, bref, emmerdant à souhait.