Ces deux argumentations illustrent bien que ce n'est qu'un problème de culture et de modèle social.
Il s'agit dans l'esprit du législateur non pas de créer une consomation supplémentaire mais de changer notre culture de consomation.
Nos anciens achetaient pour vivre, le crédit étant considéré comme un dernier recours pour des biens fonctionnels et relativement durables (maison voiture ) ; on ne jettait pas tant qu'on pouvait réparer.
D'où un modèle industriel Français qui privilégiait souvent la qualité et la durabilité.
On, ou ils souhaitent, considérant que le système est meilleur, faire de la consommation un loisir, d'où les ouvertures le dimanche.
Pour palier à un pouvoir d'achat non extensible, on base la consomation sur le crédit sachant que l'on va générer au moins quatre fois de la richesse :
- la première en "produisant" du taux d'intérêt qui viendra nourrir le marché.
- la seconde en "produisant" le bien acheté dans des pays à bas coût de main d'oeuvre, monnaie faible, qui viendra nourrir des importateurs de structure plus légère et de multiples intermédiaire plutôt que des industries.
- la troisième en vendant le produit, la compression de marge étant reporté sur le producteur
- la quatrième en fabricant des produits à durée de vie courte, par une qualité en berne ou en donnant le sentiment d'un produit technologiquement dépassé.
...
Sur la première on voit bien que dès que le système de crédit s'effondre le reste suit. Le marché ne peut cultiver une valeur morale de responsabilité puisqu'il ne produit que du virtuel, la monnaie qui s'y échange n'est pas même matérialisée ce ne sont que des indices.
Finalement personne ne dirige le marché et, mondialisé, personne ne peut agir sur lui. C'est tellement abstrait que même ses plus fervents défenseurs tentent de l'incarner, on entend "le marché est inquiet, les politiques tentent de rassurer le marché" Cette antropomorphie du marché est significative du manque de repère et de compréhension même des plus hautes sphères.
En plus de cette absence de régulation politique et morale, ce marché n'est pas soumis à l'impôt, il est donc détaché de la collectivité et du progrès social. Un humaniste dira en conséquence qu'il produit de la richesse pour rien.
Le seul moment ou le marché rejoint l'humain, c'est lorsque le marché panique, là il faut que nos impôts le mettent sous perfusion, mais avec quoi puisque c'est lui qui est censé nourrir notre économie?
La seconde et la troisième sont finalement les plus dangereuses puisqu'elles participent à l'oppression des peuples et des pays, d'où la montée des terreurs.
On finira soit
- par montrer du doigt des responsables, puisqu'il en faut toujours un, ex : salaud d'Allemands ils veulent pas donner au pôt.
- par entrer en lutte entre nation ex : le gazoduc qui traverse la ...géorgie ou le pétrole irakien.
Bref, que faire, et bien individuellement pas grand chose, soit apparaîtra l'homme ou un mouvement que tout le monde écoutera, c'est un peu messianique comme espérance, soit ça va commencer par un endroit, genre guerre en Géorgie, manifs en chine, émeutes en grèce pour se répendre ensuite.
Soit c'est 1968 ou 1789 soit c'est 14-18 ou 39-45.
C'est pas du sensasionnalisme, mais l'instabilité des Balkans, la montée des périls, je voudrais bien qu'un historien démente ce parallèle.
Une crise mondiale suppose un nouvel ordre mondial, pourvu qu'il se trouve quelqu'un de suffisament intelligent pour y parvenir sans trop de heurs. L'Europe cessera t'elle d'emmerder le citoyen avec ses directives dogmatiques pour enfin prendre sa vrais dimension pour laquelle elle a été créé. L'ONU va t'elle enfin s'acheter des kouilles et comprendre qu'il vaut mieux arrêter de ce faire des politesses et des hypocrisies diplomatiques pour vraiment règler les problèmes. L'OMC va t'elle arrêter de servir des lobbies pour comprendre son rôle.
Nous avons les outils issues des clash précédents pour éviter celui qui nous pend au nez, reste à s'en servir.
Messieurs les politiques, va falloir justifier sa paye
Pardon je suis long, mais ça fait du bien