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BALKAN OFFROAD RALLYE 2016 (catégorie Extreme)


kriyo

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Du 10 au 17 Septembre 2016

 

 

N'étant malheureusement pas disponible cette année, je n'ai pu vous rapporter, en live, les exploits de ces fabuleux concurrents et de leurs engins diaboliques.

 

21 teams au départ en catégorie Extreme, devant se frayer un chemin à travers la forêt, les montagnes, les rivières ... Dans des conditions dantesques.

Les meilleures équipes d’Europe viennent en découdre sur le Balkan Offroad Rallye.

 

Pour ceux qui l'ont vécu, en direct (comme moi, malgré tout:2 (15):), le Balkan offroad rallye 2016 a été fabuleux, très très riche en émotion....Pourquoi ?

Car notre Team préférée, celle de Françoise et Franck (Team euro4x4parts) a encore une fois démontrer qu'ils faisaient partie du gratin des meilleurs équipes d'Europe. Quelle course !!!

 

 

En effet, après l'avoir manqué de peu en 2014, de très peu en 2015 ....... Cette année, elle ne leur a pas échappée :

 

 

 

 

 

VICTOIRE DE FRANCOISE ET FRANCK !!!!!!!!

 

 

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Un ÉNORME BRAVO de la part de PGR, et merci (pour ma part :2 (15):) de nous avoir fait autant vibrer ... Quel pied !!!!:Banzai::bravo_bis::2e::s8::yesss:

 

 

 

Maintenant, place au reportage vidéo et photo pour que ceux qui ont manqué ce grand moment puissent le vivre aussi .... Profitez, ce n'est que du bonheur !!

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Commençons donc ce reportage par....Le début (c'est mieux:2 (15):)

 

Et a tout seigneurs, tout honneur, Françoise nous raconte son BALKAN OFFROAD 2016

 

 

"Le tracé fut excellent en qualité, très extrême par moment, ce qui nous correspond bien, tant en termes de compétence que de goût.

Beaucoup de km, peut-être trop : 1731 au total, dont 1190 en spéciale, sur 8 jours de course, ça fait long parfois, nous avions parfois l’impression de faire une étape marathon chaque jour.

Le gros avantage du Breslau Balkan, c’est le terrain super varié et les paysages magnifiques. A ceux qui ne le connaissent pas encore, cela vaut le coup d’essayer !

Dommage que nous n’ayons vu que très peu de journalistes sur toutes ces étapes magnifiques ! La catégorie extrême est très spectaculaire mais ne rassemble qu’une minorité de participants par rapport à la catégorie cross country, ce qui doit expliquer ce phénomène. Et aussi, il doit y avoir quelques difficultés d’accès aux zones de franchissement extrême que nous avons pratiquées.

Mais si l’organisation souhaite réunir plus de participants dans notre catégorie dans les années qui suivent, il faut qu’il y ait des photos et vidéos qui donnent envie. Tout se joue sur les images qu’on trouve sur le net en ce moment, il ne faut jamais l’oublier."

 

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La "petite mécanique":2 (15): de Françoise et Franck avant de se lancer dans cette fabuleuse aventure.

 

 

Françoise Gratiet-Hollender :

 

"Avant même de commencer, côté mécanique, nous avons effectué les opérations suivantes :

 

- remplacer le cardan arrière car il y a du jeu dans le croisillon côté boîte

- boucher les reniflards du démarreur

- remplacer tendeur + poulie folle + courroie accessoires

- resserrer les arrivées et sorties hydrauliques du vérin de direction

- régler la sonde terratrip

- remplacer les fusibles des prises allume cigare"

 

 

 

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Vous avez remarqué le superbe verin de capot "made by Franck" avec manche en bois et pelle rouge:2 (15):

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F
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C'est parti pour le reportage jour après jour avec pour fil conducteur, le récit de Françoise qui nous permet de revivre cette fabuleuse course de l'intérieur !!!

 

 

JOUR 0

 

 

La cérémonie à Sofia

 

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Et Franck, toujours la Tête dans le moteur:2 (15): même sur le parc fermé de la cérémonie de départ

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C'est parti pour le reportage jour après jour avec pour fil conducteur, le récit de Françoise qui nous permet de revivre cette fabuleuse course de l'intérieur !!!

 

 

JOUR 1

 

 

samedi 10/09/16 199km dont 70 en spéciale depuis BOROVETS

 

 

Françoise Gratiet-Hollender :

 

"Après le show-start près de la cathédrale de la capitale bulgare Sofia, nous partons sur une première spéciale assez typique de cette course en général : navigation serrée au road-book, roulage dans des rivières, passage de zones marécageuses avec treuillage.

Nous arrivons bien placés mais pas dans les tout premiers.

Il nous faut le temps de rentrer « dans la course » !

 

Côté mécanique, à l’arrivée, voici le menu :

- remplacer roulement avant droit

- remplacer arbre avant car jeu dans le croisillon côté boîte

- remplacer alternateur car carcasse détériorée"

 

 

 

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JOUR 2

 

 

dimanche 11/09/16 162km dont 120 en spéciale depuis BOROVETS

 

 

Françoise Gratiet-Hollender :

 

"Une première spéciale de 64km nous ramène au bivouac pour faire le plein et une vérification mécanique, puis 16km de liaison jusqu’à la prochaine spéciale de 56km.

La première spéciale a lieu en moyenne altitude au Nord de Borovets : bourbiers, navigation serrée, navigation à l’azimut à plusieurs reprises (y compris enchaînées l’une à l’autre)

La deuxième spéciale a lieu en haute altitude à l’Ouest de Borovets : navigation technique et très serrée avec pas mal de pièges, navigation à l’azimut.

Cette étape verra pas mal d’équipages souffrir. Nous assistons à des abandons, de la casse mécanique importante.

Nous finissons premiers, 8’ devant le deuxième (le polonais qui finira deuxième du rallye), 28’ devant le troisième (le suisse qui finira troisième du rallye)

 

 

Côté mécanique :

- régler les 2 rotules supérieures du pont avant (jeu excessif)

- régler le roulement avant droit changé la veille

- remplacer les supports moteur (cassés)

- remplacer le rétro droit (arraché)

- remplacer le roulement de la poulie du visco-coupleur

- vider écope du radiateur

 

 

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Un très grand MERCI à Jeff et à toute l'équipe du PGR pour se faire le relais de notre aventure au Breslau Balkan :2 (20):.

Surtout, si certains voudraient s'y mettre aussi, n'hésitez pas à nous poser toutes les questions que vous souhaitez sur cette course, nous serons toujours heureux d'y répondre :2 (17):.

Excellent weekend à tous,

Françoise et Franck

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  • Administrateur
Un très grand MERCI à Jeff et à toute l'équipe du PGR pour se faire le relais de notre aventure au Breslau Balkan.

Tu le mérites, une vraie aficionados comme toi il n'y en a pas beaucoup :enaccord8:

 

Mes sincères félicitations à votre équipage !!! et un dernier mot : BRAVO :friends3:

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JOUR 3

 

 

lundi 12/09/16 209km dont 185 en spéciale depuis BOROVETS et jusqu’à STAROSEL (bivouac 2)

 

 

Françoise Gratiet-Hollender :

 

"Nous partons avec 9’ de retard car je me rends compte que le GPS ne charge plus. Or sans GPS, c’est beaucoup plus difficile!

Une première spéciale de 38km, puis une liaison de 14km puis une longue spéciale de 147km

La première spéciale reprend le tracé de la veille sur plus de 7 km, puis navigation serrée en hors piste.

 

Lors du départ de la deuxième spéciale, Roland Brack nous trouve une solution pour le chargement du GPS : WD40 ! Ce sont les connections du GPS avec sa base qui prennent la poussière et qui empêchent le chargement. J’ai beau protéger ça par des cache poussière, la poussière venant de l’arrière du véhicule envahit tout. Donc WD40 tous les matins avant de partir et parfois en cours de route…

 

La deuxième spéciale est longue et exigeante en termes de navigation, avec des navigations à l’azimut. Lors de l’une des ces navigations à l’azimut, au km 97, il y a une erreur dans le road-book, une contradiction qui nous fait devenir fous et perdre beaucoup de temps, qui sera heureusement re-crédité ensuite. A notre grande surprise, nous arrivons néanmoins 2e derrière le Tomcat vert de Ernst Amort.

 

 

Côté mécanique :

- vérifier niveau BV, BT et pont avant

- vider écope

- redresser biellette de swaybar arrière gauche (tordue)

- remplacer tendeur de courroie accessoires

 

 

Malheureusement, pas de vidéo disponible de la catégorie extrême:2 (22):, Alors quelques photos !!!:2 (26):

 

 

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JOUR 4

 

 

mardi 13/09/16 265km dont 187 en spéciale depuis STAROSEL

 

 

Françoise Gratiet-Hollender :

 

 

"Après une première liaison de 12km, la première spéciale de 76km comprend pas mal de parties communes avec les CC (cross country), et quelques passages techniques typiques de notre catégorie.

Puis une liaison de 37km nous amène au col d’Etropole où une spéciale courte de 26km nous attend, une spéciale 100% commune à la catégorie CC, et un départ mélangé avec cette catégorie, selon l’ordre d’arrivée de la première spéciale. Nous nous retrouvons là par « hasard » avec les Cossus en Wildcat.

 

Après une nouvelle liaison de 20km, départ de la 3e spéciale du jour, de 84km, en moyenne altitude. Cette étape là laissera des traces dans les mémoires ! C’est en effet au km 18 que nous nous engageons, les premiers et seuls pendant les deux tiers de ces 940m, sur la « route de l’or », une rivière/chemin complètement vierge et couverte d’arbres morts tombés en travers. Jamais le Breslau ne nous avait habitué au défrichage et jamais la scie circulaire n’a fait partie des réquisits techniques que nous devons avoir à bord du véhicule, mais là, nous avons eu à nous débrouiller, tous seuls, pour couper les arbres, les déplacer au treuil, faire notre chemin, pour nous bien évidemment, mais aussi pour tous les autres qui nous ont suivi. Nous avons perdu du temps et pris des risques dans une zone sans couverture réseau, et nous en sommes sortis super bien.

Lorsque l’équipage polonais nous a rejoint aux 2/3 de ce passage, Franck a d’abord été rassuré sur ma navigation, car jamais nous n’avions vécu ce genre de passage « Camel Trophy » au Breslau auparavant, et qu’il y avait de vraies raisons de douter de nous… mais nous avons aussi vécu un moment de partage et d’entraide unique dont nous nous souviendrons longtemps. Ils nous ont dit que nous étions fous et très déterminés, ce que je crois que nous sommes, en effet…

Nous avons ensuite roulé un moment ensemble, puis nous les avons distancés, portés en avant par un élan, une force, une inertie, quelque chose de plus fort que nous.

Plus loin, au km78 de cette même spéciale, une erreur de road-book nous casse le moral : nous avons tout vérifié, nous avons tout essayé sans trouver le chemin, en nous faisant rattraper par tout le monde alors que nous avions acquis tant d’avance, jusqu’à ce que certains équipages reçoivent un sms leur indiquant qu’il fallait partir à droite et non à gauche à la tulipe 118… quelle rage, mes traits de stylo rageurs sur le road-book sont encore là pour en témoigner…

 

Après une dernière liaison de 10 km, nous rentrons au bivouac en première position.

 

 

 

Côté mécanique :

 

- vidange pont avant

- remplacer durites frein avant droit (arrachées)

- réparer fuite sortie BT (écru de sortie mal serré et pas étanche, remonté à la Loctite)

- fixer feu arrière (arraché)

- vider écope

- retendre câbles anti végétation

 

 

 

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JOUR 5

 

 

mercredi 14/09/16 ETAPE MARATHON 486km dont 235 de spéciale depuis STAROSEL et jusqu’à SHKORPILOVSTI (bivouac 3, sur la Mer Noire)

 

Françoise Gratiet-Hollender :

 

"Le départ étant donné à 50km du camp 2, et le départ du lendemain étant prévu à 8h, nous décidons de passer la nuit précédent l’étape sur place à Otec Paisevo, un village tranquille, plus tranquille que le bivouac 2.

 

3 spéciales vont jalonner cette journée marathon,

 

- une première de 70km en basse altitude assez facile en pilotage, parcours type cross country, mais avec de la navigation difficile

- une deuxième de 126km en montagne avec des passages rocheux, des ravins, des goulets, des lits de rivière, une spéciale avec plein de difficultés, à la fois de franchissement mais aussi de navigation

- une troisième de 38km qui commence dans un lit de rivière puis finit par une rivière à traverser.

 

 

Entre les première et deuxième spéciales, nous avons une liaison de 98km, que nous décidons de faire sur remorque pour soulager la voiture et économiser du carburant. Nous donnons donc rendez vous à Martin à Srednogorovo. Etonnamment nous ne sommes que deux équipages à choisir de faire ainsi, les Polonais et nous. Les Polonais effectueront aussi la deuxième liaison de 33km sur remorque, quant à nous, nous choisissons d’envoyer Martin sur la plage pour réserver un emplacement au bord de l’eau, ce camp étant particulièrement cher à nos cœurs… Ce qui veut dire qu’en fin de journée, nous ferons aussi les 71 derniers km sur route avec le Def.

 

 

Mais revenons à la deuxième spéciale du jour, car elle nous a étonné de par ses difficultés élevées pour une étape marathon.

Nous commençons par 6km de pistes de char à découvert, puis arrivons dans une rivière dont il faut sortir par la droite, par un mur vertical de 4m, et sans arbre à proximité. Je place l’ancre terrestre placée dans un repli du champ qui se trouve au dessus, et nous réussissons à monter. Les Polonais arrivent derrière nous et nous demandent de les sortir, ce que nous faisons après une seconde de réflexion. Nous apprendrons plus tard que les autres équipages de sont entraidés pour passer cette difficulté en se treuillant les uns les autres à tour de rôle.

Juste après, au km 10, il faut descendre sous un pont très bas, dans la goulotte d’un canal ; cela se fait au prix d’un magnifique croisement de pont, que malheureusement aucun photographe n’était là pour photographier…

 

Plus loin, au km 17, nous montons un goulet super étroit sur presque 3km. Au km 34, nous roulons dans une rivière pendant presque 3km. Nous aurons également plusieurs navigations au cap, enchaînées dans certains cas. Puis, vers la fin de spéciale, à nouveau plus d’un km dans une rivière, avec les risques de crevaison que cela comporte.

Cette année cependant, nous n’aurons pas une seule crevaison à déplorer. En roulant avec les Maxxis Trepador gonflés à 800g, nous employons apparemment la bonne formule.

 

 

La troisième spéciale, outre son début dans la rivière sur près de 2km, ne présente pas de difficulté particulière. Il n’y a que la fin qui promet ! Une rivière bien profonde, mais envahie de roseaux et de trous d’eau, bref pas régulière du tout, qu’il faut traverser pour rejoindre l’arrivée. Pas d’arbre à proximité pour treuiller. Nous sommes les premiers sur place. Nous descendons, constatons que la partie roseaux est bien trop marécageuse, contournons cette partie sur la droite pour rejoindre l’eau, plus près des piles du pont et nous élançons. Nous finissons tout en travers mais montons sur l’autre rive sans problème, sous les applaudissements du public local. Une belle satisfaction en cette fin d’étape marathon !

 

 

Nous terminons cette étape marathon en première position, en 8 :23h. Les Polonais arrivent deuxième avec 8 :57h. Les Suisses troisième avec 9 :14h

 

 

Côté mécanique :

 

- remettre liquide embrayage + démonter récepteur pour vérifier s’il y a fuite

- vidange moteur

- resserrer une vis du support d’alternateur

- remplacer pneu avant gauche (fuite)

- resserrer petit collier tuyau eau entre vase expansion et circuit

 

 

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JOUR 6

 

 

jeudi 15/09/16 134km de spéciale depuis SHKORPILOVTSI

 

 

Françoise Gratiet-Hollender :

 

 

"C’est une longue spéciale pour un lendemain de marathon. Nous partons très tard – 13 :00, ce qui n’est pas notre horaire préféré. Le départ, initialement prévu sur la plage, est déplacé un peu plus loin, dans une zone bourrée de chemins dans tous les sens. La navigation est très très difficile. Il y a plusieurs navigations à l’azimut.

Au km 46, nous sommes sensés emprunter une rivière sur 3,80km mais un orage violent éclate et l’eau remonte trop haut pour nous permettre le passage. Kiril dévie le trafic en nous remettant une pastèque à chacun et en nous disant qu’il faut reprendre le road-book à peu près au même endroit que si on était passé par la rivière. Nous avons un moment d’hésitation à cet endroit, sous la pluie battante, car il n’y a plus aucune rivière, juste un lit, vide… mais nous finissons par trouver notre chemin. Ce goulot d’étranglement du parcours est cependant l’occasion de créer des « embouteillages », de « stocker » les véhicules à certains endroits, de les faire rouler ensemble.

 

Au km 117, nous empruntons un lit de rivière sablonneux sur 1,3km où beaucoup d’équipages vont se retrouver coincés encore une fois, faute de pouvoir dépasser d’autres véhicules.

Cette étape nous a vu, contrairement aux autres jours où nous roulions toujours tous seuls, faire la course au milieu des autres véhicules. Nous avons été moins bons tous les deux ce jour-là, aussi bien Franck que moi.

 

C’est Christophe Moine qui remporte l’étape ce jour-là, en 4 :47h, et c’est mérité. Nous arrivons 5e, en 4 :52h, autant dire que les premiers équipages sont tous dans un mouchoir de poche…"

 

 

 

Côté mécanique :

 

- régler rotules de suspension arrière côté chassis

- mettre colson aux tuyaux de direction

 

 

 

Encore une journée où la presse oublié la catégorie Extrême ...Aucune photo, Aucune vidéo:2 (22):

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JOUR 7

 

 

 

vendredi 16/09/16 179km de spéciale depuis SHKORPILOVTSI

 

Françoise Gratiet-Hollender :

 

 

"C’est encore une très longue spéciale qui nous attend ce jour-là, la fatigue se ressent. Elle est constituée d’une première partie très dure, d’une partie médiane de difficulté moyenne et d’une dernière partie très dure aussi. Typiques passages de rivières, de goulets, zones de treuillage, navigation très exigeante, avec pas mal d’azimuts. C’est la recette habituelle de ce Breslau Balkan 2016. Mais cette spéciale avait aussi ses points saillants, que voici.

 

Une première difficulté intense consistait à descendre de la corniche vers la mer par un sentier super escarpé et super dangereux, et ce au km3 de la spéciale !

Un autre moment intense a été vécu lors de la conduite sur la crête des montagnes au km 70, sur plusieurs km, avec une vue panoramique fantastique et un vent frisquet dans les voiles…

Puis, à la fin de spéciale, à nouveau, mais en sens inverse, la montée de la plage vers la corniche, par ce sentier super escarpé et super dangereux. Et là, panne de treuil ! Pas simple, à seulement 10km de la fin ! En fait, il s’agissait d’un mauvais contact dans la commande de treuil et pas d’un problème de treuil, mais sur le coup, nous avons eu très peur : Franck était dans une position super risquée, prêt à verser, le Tomcat est parti devant nous sans se rendre compte du problème et nous avons heureusement pu compter sur Christophe Moine pour nous donner un coup de main pour passer les roues du bon côté de la corniche. Mais cela n’a pas été sans cris, on se rendait bien compte que la tension était à son maximum, liée à la fatigue accumulée et au risque encouru.

 

Et ce n’était pas encore fini ! Il y avait encore quelques difficultés majeures sur cette fin de parcours avec des super montées et descentes dans des goulets et des rivières sur ces derniers 10km.

Bref, nous arrivons passablement épuisés, en 2e position, avec 6 :04h, après les Suisses en 6 :03h et devant les Allemands du Tomcat vert en 6 :05h"

 

 

 

Côté mécanique :

 

- nettoyer roulement de roue avant gauche

- replacer feu arrière gauche

 

 

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JOUR 8......Le grand final !!!

 

 

 

samedi 17/09/16 80km de spéciale depuis SHKORPILOVTSI

 

Françoise Gratiet-Hollender :

 

"Enfin un road-book un peu moins épais que les précédents !

Ne vous attendez pourtant pas à une étape de simple routine, ça a été dur jusqu’au bout, avec des surprises et de la casse pour beaucoup d’équipages, dont le Tomcat vert qui appuyait fort et a cassé son moteur.

 

Des passages en rivière donc, des zones de treuillage, de la navigation compliquée dont des caps à tirer, tout cela pour finir les premiers – quelle émotion ! - sur la plage de Shkorpilovtsi.

 

Sitôt arrivés, l’équipage du Tomcat vert vient nous solliciter pour leur faire passer l’arche de l’arrivée avec leur moteur cassé, à la ficelle. Ce que nous faisons à grand peine, à cause du sable mou, mais avec joie.

Après une bonne bière, nous nous offrons le luxe d’un bain prolongé dans la Mer Noire puis une séance photo avec le Def au soleil couchant.

 

Le soir, sur le podium de la remise des prix, l’émotion est forte quand la marseillaise retentit. A côté de nous sur le podium :

 

- les Polonais Zbigniew Popielarczyk et Daniel Potocki, dans leur proto Zibcar, à 2 :35h de nous

- le Suisse Roland Brack et la slovène Carmen Dolores Hrup, dans leur Toyota HZJ74, à 2 :49h de nous.

 

 

 

"Ce fut résolument notre année au Breslau Balkan 2016 ! Nous n’avons connu aucun problème particulier sur le Def, qui est usé par tant de courses mais super fiable. Le pilote est toujours aussi compétent mais est est devenu moins impétueux avec le temps. La copilote a pris confiance en elle avec l’expérience."

 

"Au final, nous remportons la course avec plus de 2:30h d’avance sur le deuxième. Mais une chose est sûre, en compétition, tout peut basculer jusqu’au dernier moment. Pour chacun des équipages, quel qu’il soit. Cela nous a d’ailleurs appris à faire durant les trois derniers jours quelque chose que nous n’avions encore jamais pratiqué jusque là : gérer sa course, à savoir ne pas prendre de risque et laisser d’autres concurrents nous dépasser pour apprendre de leurs erreurs… Tout un art, plus facile à dire qu’à faire.LA VICTOIRE !!!!"

 

 

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Encore un ENORME BRAVO à Françoise et Franck pour cette grande victoire sur le rallye le plus difficile d'Europe.

 

L'année prochaine, je serai présent, sans faute, pour vous faire vivre ce superbe rallye en live et ainsi supporter notre team favorit.... Le team Euro4x4parts de Françoise Gratiet-Hollender et Franck Daurelle !!!

 

 

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On sera content de te voir sur place ! Au plaisir et MERCI encore, ça nous touche énormément

 

Merci Françoise:2 (26):

 

ça ne sera malheureusement pas sur place (hors budget pour l'année prochaine:2 (15):), mais j'espère bien pouvoir, un jour, faire ce reportage en live, sur place et te suivre sur cette formidable aventure (Et combler les blancs laissés par les journalistes professionnels sur la catégorie extrême...:2 (21):)

 

En attendant, en 2017, je ferai le reportage jour après jour, et sur certaines spréciales, en live sur Patrol-Gr.net via les infos du net:2 (26):

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