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GRISON

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Messages posté(e)s par GRISON

  1. Merci beaucoup de vos observations pertinentes.

    Pour Jmarc:

    - Le jeu aux roulements: pas contrôlé . En principe un roulement usé est bruyant. Non?

    - La pression des pneus est ok

    - jeu volant et boîtier de direction sont ok.

    - je n'ai pas d'amortisseur avec retour au centre et il a été contrôlé lors du remplacement de la barre de direction.

    - je n'ai pas contrôlé l'état des SB des tirants de pont, ni des barres Panhard. Donc à faire.

    Pour Lio26130:

    - j'ai aussi pensé (sans conviction car sans expérience de ce type) aux SB des barres Panhard.

    - Mon Troll n'est pas rehaussé (il est comme à l'origine) et la suspension n'est pas molle ni "hasardeuse".

    - Pour Ghislain36:

    - donc je confirme il n'a pas de rehausse

    - ce mouvement de louvoiement est perçu depuis pas longtemps donc ce ne peut être le couple du moteur qui le fait se dandiner comme on peut le ressentir sur un avion à hélice monomoteur ou sur les véhicules dotés de moteur surpuissants qui se tordent de rire sous le couple moteur.

    Donc j'oriente mes recherches vers les barres Panhard et les tirants de pont avec une préférence pour les Panhard. Les tirants de pont sont trop alignés...

    En tous cas merci beaucoup encore de vos précieux conseils !

  2. Bonjour à tous,

    Bien qu'ayant cherché un post traitant le sujet, je suis resté sur mon interrogation. J'explique mon problème.

    Mon Troll (1996, 328000 km) louvoie sur la route, vers la droite quand je ralentis et vers la gauche quand j'accélère (avec un léger mouvement du volant)... J'ai cru à une usure des rotules de tringlerie de direction: en effet 3 des 4 rotules étaient HS. Donc remplacement  de la barre de direction (bielle pendante>> roue droite) et des rotules de la barre de liaison (droit >>>gauche). Réglage de la géométrie du train avant. Je constate une légère amélioration mais un petit louvoiement persiste.

    Donc je pose la question: qui peut être en cause ? Le boîtier de direction qui aurait pris du jeu ? Quelques silentblocs qui seraient usés et lesquels ? Tirants de pont ? barre stabilisatrice avant ou arrière ? Barres Panhart ?

    Donc si l'un d'entre-vous a déjà vécu et résolu (c'est mieux !) ce problème, je suis preneur.

    Merci d'avance !

    Grison.

  3. il y a une heure, Paulo54 a dit :

    Salut ! Dit voir tu avais du courant sur la grande rampe qui va aux bougies avec le problème des bougies ? Car j’ai aussi un problème de préchauffage mais le je sèche complètement 

    Alors pour faire simple:

    Selon ce que j'ai compris sur ce site (le préchauffage y est expliqué très largement et avec foule de détails) et ce que j'ai observé:

    - il y a un préchauffage, un post-chauffage et un maintien de chauffe.

    - les bougies des cylindres 1,2,3 sont différentes des 4, 5 et 6. Les 3 premières reçoivent le + par la borne de connexion et le - par le corps de la bougie et donc la masse moteur.

    - Les bougies 4, 5 et 6 reçoivent le + ET le - par des connexions distinctes. Le corps de la bougie n'est pas relié à la résistance interne chauffante car la masse arrive sur un connecteur dédié.

    LE PRECHAUFFAGE: les 6 bougies reçoivent via la grande barrette le courant envoyé par la commande du relais n°1 (cyl. 123: borne supérieure; cyl.456 par la borne inférieure). La masse est envoyée aux bougies 456 sur la borne supérieure par le relais 2 qui se trouve au repos. Donc jusque là, tout ce petit monde chauffe à l'unisson, chacun à sa manière, mais ça chauffe ! Tout ceci jusqu'à extinction du préchauffage et/ou du démarrage du moteur. Donc: le relais 2, au repos envoie la masse aux 456, pendant que son collègue n°1 bosse (actif) et envoie le jus à tout le monde.

    LE POSTCHAUFFAGE: après l'extinction du préchauffage (commandé par le relais 1), ce dernier revenu au repos envoie la masse sur les bougies 123456 par la grande barrette ce qui est sans aucun effet sur les bougies 123 (masse sur masse), là où quelques secondes avant il envoyait du jus... (ça va, tu suis ?). Mais il connecte ainsi les bougies 456 à une masse... Le relais 2 s'active alors et envoie le courant par la petite barrette sur les bougies 456. Donc en post-chauffage, seules les bougies 456 sont alimentées: en + par le relais 2 actif , en masse par le relais 1 au repos; les autres sont connectées à la masse et donc hors fonction.

    LE MAINTIEN DE CHAUFFE: après extinction du relais 2, le boîtier de commande (the brain !!) envoie de façon alternée du courant basse tension (environ 6V) sur les 6 bougies (donc grace au relais 1) tant que une des 3 valeurs requises n'est pas atteinte: tension à l'alternateur >= à ?V ou T° moteur >=75° ou vitesse>= 12km/h pendant 2 mn ou régime moteur >=2000 t/mn pendant 2 mn (tout ça de mémoire, certains me corrigeront avec plaisir).

    Voilà en gros comment ça marche. Donc avec un petit bricolage de 2 lampes témoins qu'on va nommer "a" et "b" tu peux observer tout ceci. La lampe "a" témoin branchée sur la masse batterie et la bougie 1 (la grande barrette); la lampe témoin "b" branchée sur la grande barrette et la petite barrette (attention aux courts-circuits !).

    Au lancement de la séquence tu dois pouvoir observer ceci:

    Contact: allumage de la lampe "a". Quelques secondes après extinction de la lampe "a", puis allumage de la lampe "b".

    démarrage: extinction des lampes et au besoin selon les critères ci-dessus: allumage faible de la lampe "a" par séquence allumage-extinction (perso je ne l'ai pas testé ça..).

    Voilà, mais il y a de plus amples explications sur ce site, c'est d'ailleurs grâce à la personne qui a posté ces explications que j'ai pu d'abord comprendre (j'espère), tester et réparer.

    Il est utile de contrôler les bougies une à une en ayant au préalable déposé les barrettes de connexion. D'abord vérifier la continuité des résistances avec un ohmmètre qui sonne (biiiiip !): si pas de biiiip = bougie archi morte. Ensuite mesurer la valeur de résistance qui devrait se situer entre 0,3 et 0,9 ohm, en tous cas < 1ohm. Si la valeur est trop basse (<0,3= valeur suspecte, bougie proche de la mort car elle ne résiste pas donc ne chauffe pas), si valeur > 1ohm= bougie trop résistante (trop résistante elle chauffe trop et elle ne va pas tarder à claquer) , de plus elle fera chauffer toute l'installation (dont le relais et le fameux et coûteux fusible (33 €/pièce chez le constructeur). Pour cela il faut disposer d'un multimètre qui permet de lire des valeurs de résistance très faibles et < à 1 ohm ce qui n'est pas le cas de tous. Perso j'ai 2 multimètres mais un seul permet une précision jusqu'à 0,01 ohm.

    Voilà j'espère avoir été clair🤔!

  4. Le 12/01/2024 à 15:36, Paulo54 a dit :

    Bonjour j’ai un peu prêt le même soucis mais c’est pas de la bougie horrible moi car introuvable.. j’ai récupérer un fusible d’un ami sur un ancien trol à lui mais j’ose pas le mettre de peur qui fonde aussi ..

    Bonjour,

    J'ai ENFIN !!! un préchauffage qui fonctionne. Le relais 2 a cramé lui aussi (la tresse de conduction fondue...) donc j'ai commandé un relais neuf (qui coûte un bras même chez notre partenaire) et en attendant j'ai tenté une réparation de fortune de la tresse du relais: j'ai comparé la température de fusion des 2 métaux étain et cuivre. Etain: 238°, cuivre 1080°. Donc il ne faut pas faire une réparation uniquement à l'étain. J'ai donc d'abord soudé la tresse du relais bout-à-bout avec un peu d'étain, puis j'ai entouré l'ensemble avec de la tresse à dessouder en cuivre puis j'ai enrobé le tout à l'étain. Pose du bazar: résultat positif. Mais le démarrage encore boiteux et le voyant qui clignote. Donc vérification de toutes bougies. Résultat encore une bougie avec une valeur bizarre: 45 ohms ( au lieu de 0,7). Donc changement de la bougie, pose du relais neuf et miracle ! tout fonctionne parfaitement: plus de boiterie ni de fumée au démarrage, le moteur part au quart de tour (et non pas avec le car de Tours😁). J'en conclus que ce système complexe n'aime pas que la résistance des bougies dépasse les valeurs nominales. En effet, plus ça résiste, plus ça chauffe sur toute la chaîne du circuit jusqu'à faire claquer les maillons les plus faibles...

    Bilan: relais 2 neuf, bougies 1, 5 & 6 neuves, fusible neuf... et un Troll qui n'a jamais aussi bien démarré. Il y a même une amélioration du fonctionnement du moteur à froid au ralenti, il tourne mieux, à l'oreille car le post-chauffage doit bien fonctionner lui aussi. Tout ceci jusqu'à la prochaine panne !

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  5. Donc re-tex comme prévu.

    Le fusible installé, test de démarrage avec le capteur de T° déconnecté (par oubli). Et là horreur 😐! le fusible commençait à fumer ! Pourquoi ? Je suppose qu'en l'absence de donnée sur la T° moteur le préchauffage est en fonction en permanence d'où surcharge du fusible . Donc j'ai reconnecté le capteur et tout a fonctionné normalement.

    Donc apparemment un fusible peut vieillir.

    Bonne année à tous !!🥂

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  6. Bonjour,

    Je vois que tu n'as pas eu droit à une réponse à ta question. Donc je me lance. J'ai eu une succession de pannes sur le préchauffage (Y60 2.8TD):

    - la bougie N°6 bizarre (pas complètement HS, elle chauffait quand même mais en prenant son temps: valeur de résistance relevée sur cette bougie: 47 ohms au lieu de 0.5 ohm environ). Donc bougie 6 changée.

    - le fusible bleu HS. Je l'ai réparé par soudure à l'étain. Problème : le point de fusion de l'étain est de 238°; celui du cuivre (matériau du fusible) est de 1085°. Lequel des deux a lâché le premier ? Gagné ! L'étain.

    - le relais 2 HS: la tresse de conduction du courant fondue.

    Donc j'ai changé le relais 2 (il me semble pas réparable sauf souder une tresse au laiton à 980° j'essayerai pour voir) et commandé deux fusibles bleus de 100A finalement chez Nissan car introuvable ailleurs (un spécialiste de l'électricité en aéronautique m'a informé que la matière dont est constitué le fusible peut à la longue et à force de la succession de phases d'échauffement-refroidissement voir sa structure moléculaire modifiée et sa résistivité changée pouvant ainsi être la cause d'une fusion inexpliquée par ailleurs -par un court-circuit par exemple. Il m'a donc logiquement déconseillé de m'en procurer un d'occasion car il pourrait avoir subi le même sort. Mais chez Nissan ça pique un peu: 33 € la pièce... J'ai reçu les fusibles et je vais de ce pas remettre tout ce petit mode en ordre de marche. Et je fais un ret-ex en suivant... Je croise les doigts en espérant que rien d'autre ne vienne entraver le bon fonctionnement de ce préchauffage.

    Pour les bougies je les ai commandé dans un magasin de pièces auto où on les trouve facilement. On peut en trouver aussi chez le partenaire du site (euro4x4Parts).

    Montage à la graisse cuivrée au cas où...

  7. Bonjour à tous,

    Le joint SPI de vilo semble fuir un peu et j'ai eu beau chercher, je n'ai point trouvé sur ce forum la procédure de remplacement du joint SPI qui se trouve en bout de vilebrequin côté distribution. J'ai bien ma petite idée sur la question, mais je voudrais bien l'avis ou le retex de ceux qui ont déjà pratiqué l'exercice. La RTA est silencieuse sur ce point...

    A mon humble avis il n'est pas nécessaire de déposer le moteur, on doit pouvoir l'atteindre par devant en déposant: calandre (+ pare-chocs ??), radiateurs (huile et LR), ventilateur, courroies d'accessoires, poulie de vilebrequin, carter de distribution, courroie de distribution, pignon de vilebrequin et enfin le joint SPI tant convoité !

    Merci à ceux qui connaissent de m'indiquer la bonne marche à suivre.

    Grison

  8. Le 10/04/2022 à 11:11, Jean65 a dit :

    Merci pour ce beau croquis. J'ai mis une plaque d'un millimètre découpée à l'arrache pour essayer. Je vais en découper une plus proprement ;) 

    J'aurai bien démonté et nettoyé le collecteur mais j'ai peur de péter des goujons donc je vais le laisser comme ça.

    C'est sûr que le moteur en "respirabilité" mais moi aussi je me suis abstenu et j'ai déjà un excellent résultat !

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  9. Bonjour,

    J'ai rencontré un problème similaire et après avoir envisager et budgétisé le remplacement de tout le mécanisme d'embrayage, je me suis contenté de changer le mastervac par un neuf de chez notre partenaire. Et tout va bien maintenant: l'embrayage est doux comme une jeune fille !

    Quelqu'un a pensé à vérifier le fonctionnement de l'assistance fournie au mastervac ?

    C'est à dire:

    - fonctionnement de la pompe à vide

    - étanchéité et intégrité des flexibles

    - fonctionnement correct de la valve anti-retour

    Parce que sans ça, j'imagine que ça va avoir du mal à fonctionner correctement. Je dis ça, je dis rien...

  10. Bonjour,

    J'ai un problème PRESQUE similaire: j'ai perdu (pour la deuxième fois) le compteur kilométrique mais pas le tachymètre.
    J'ai cherché et trouvé l'emplacement du capteur. En suivant le câble, j'arrive à un petit connecteur qui semble correct.

    Je lis sur vos posts que vous perdez le compteur kilométrique et le tachymètre.

    Donc question: dois-je en conclure que ce capteur est l'unique source d'infos pour ces deux instruments ?

    Donc dans mon cas, le problème pourrait-il venir d'ailleurs, peut-être dans le combiné d'instruments du tableau de bord ? Car, je le répète, le tachymètre fonctionne parfaitement, seul les compteurs kilométriques (totalisateur et partiel) sont HS.

    La première fois que c'est arrivé, tout s'est rétabli tout seul quelques jours plus tard...

    Merci de vos infos !

  11. Vanne EGR suite...

    Après de multiples essais, voici ce que j'ai fait et constaté:

    - accélération et maintien du régime à 3500 T/mn: à régime soutenu pas de fumée mais fumée présente pendant la montée en régime (beaucoup moins qu'avant la neutralisation de la vanne)

    - en utilisation "normale" (jusqu'à 2500 T/mn): pas de fumée même lors de la montée en régime ou même lors d'accélérations franches.

    Voici ci-dessous le croquis de la plaque fabriquée.

     

    ETR89

    "il est propre ton moteur !

    pour neutraliser la vanne EGR une petite  bille inserée dans le petit tuyau de vide suffisée.... pas besoin de plaque !"

    Si la vanne est bloquée ouverte, neutraliser la commande ne sert à rien, elle restera ouverte.

    Et merci pour vos avis.

    plaque vanne EGR Patrol.jpg

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  12. Donc suite du feuilleton "vanne EGR".

     

    J'ai fabriqué une plaque d'obturation dans de la tôle de 0,5 mm (j'espère que ça n'est pas trop fin. au cas où, je vais en fabriquer une autre plus épaisse...) et je l'ai posée. Je pensais pouvoir dégager complètement la vanne mais en fait c'est impossible à cause de la longueur des gougeons et du couvre culasse qui vient empêcher de pousser plus loin la vanne. Bon pas grave, j'ai fait 2 encoches dans la plaque et ça passe impeccable. La plaque est quasiment invisible. Photo en bas...

    Essais: Alors là ! Grosse surprise !

    En statique:

    - 1) au démarrage le moteur n'a plus le même bruit. Moins "clac-clac", plus doux. Évidemment les bruits de l'échappement ne remontent plus dans l'admission.

    - 2) quasiment plus de fumée noire à l'accélération entre ralenti et 2500 T/mn

    - 3) accélération beaucoup plus franche, moteur aux réactions plus vives. On a l'impression qu'il a pris des chevaux...

    En dynamique: (sur route)

    - 4) il tourne beaucoup mieux comme s'il était "libéré" d'une contrainte

    - 5) les reprises et accélérations sont franches ( j'ai moins d'hésitation pour les dépassements)

    - 6) plus d'émission de fumée noire à l'accélération

    - 7) je peux maintenant rouler en 5ème à 1000 T/mn alors qu'avant c'était impossible tant il vibrait et tremblait de partout

    En dynamique: (off road)

    - 😎 test dans la boue et l'eau, puis dans du sable profond et très mouillé (c'est pas ce qui manque ces jours-ci dans les Landes !): là aussi je sens qu'il dégage plus de puissance et s'arrache facilement pourvu qu'on soit dans le bon régime (au-delà de 2000 T/mn) (chaussé en dimensions d'origine -31x10.50R15- de 4 BfGoodrich T/A KO2 neufs derrière et quasi neufs devant))

    En conclusion: beaucoup plus plaisant à conduire (avant c'était bien déjà !) et il va falloir que je me méfie car je risque d'aller dans des limites pas permises par la Loi...

    Je suis quand même très surpris par les changements induits par la neutralisation de ce système.

    Maintenant, quid de la pollution ? Que va dire le contrôle technique ? Je verrai bien mais je vais essayer quand même de vérifier.

    Merci pour votre aide si précieuse. Je n'ai pas réussi à trouver ici un schéma de la plaque, alors je vais le dessiner et le poster.519476675_VanneEGRneutralisation.thumb.jpg.0ce08a70e77f2207dead14993e76fd84.jpg

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  13. Le 06/12/2021 à 18:06, 74phil a dit :

    Pour ne plus fumer noir , il faut" décrasser " le système d'admission.Pour cela, ne pas hésiter à aller jusqu'à 4000 tr/mn pendant quelques instants.

    Rester en 4 ème vers 3000 trs/mn et plus au lieu de passer la 5 ème. Le mien fume beaucoup moins depuis et bien sur , un filtre à air propre.

    Oui, ça j'ai remarqué que à régime moteur soutenu pendant un certain temps (comme disait Fernand Reynaud à propos du refroidissement du fût du canon), il ne fume plus. Mais le lendemain ça recommence.

    Donc je vais essayer d'être méthodique et fermer les portes les unes après les autres: Filtre à air: OK, vanne EGR: à faire, et si ça n'évolue pas: injecteurs neufs et tarage. Je ne manquerai pas de vous tenir informés.

  14. Bonjour à tous,

    Je rebondis sur le sujet. Mon Patrol (Y60-1996) fume beaucoup noir en accélération forte (depuis que j'ai mis le filtre Green) et le manuel de l'utilisateur recommande de faire vérifier l'injection. Après contact pris d'un spécialiste il m'a recommandé d'effectuer deux opérations préalables à toute intervention sur les injecteurs:

    - vérifier si le filtre à air est propre (c'est un Green et il est nickel !)

    - neutraliser la vanne EGR.

    Concernant celle-ci, est-ce que parmi vous, il y en a un qui dispose d'un schéma côté de la plaque d'obturation nécessaire ? Comme ça et avant sa pose je fabriquerai quelque chose pile poil !

    Merci d'avance de vos réponses !

  15. Bis repetita !

    Je rencontre moi aussi depuis 1 semaine un problème similaire.

    Je décris:

    Il y a quelques jours, je fais tourner le moteur sur place au ralenti pour une montée en T° progressive. Mais quand le thermomètre indique une bonne T° (aiguille vers la moitié du cadran) je n'ai pas de chauffage ni devant ni derrière. Puis au bout d'un bon moment et une élévation de la T° moteur presque au maxi (au 3/4 de la course), j'ai du chauffage.

    Aujourd'hui, la T° est monté au maxi (le dernier trait blanc avant la zone rouge) et pas de chauffage, la grosse durit supérieure froide après le purgeur et à peine tiède avant. J'en conclus qu'il s'agit peut-être d'une défaillance à l'ouverture du thermostat (Calorstat pour les anciens !).

    Je n'ai constaté aucune fuite ni perte de LDR. qui reste au niveau constant dans le vase d'expansion.

    Donc avant de péter un joint de culasse, j'aimerais votre avis.

    Merci d'avance de votre aide.

     

  16. J'apporte une précision à mon dernier post concernant mon étonnement à la présence d'une mise à l'air du capteur de pression d'huile moteur. Un mécanicien sur hélicos m'a confirmé que le capteur de pression a besoin de fonctionner en "isobare" c'est à dire en étant en permanence à la même pression que l’atmosphère. Faute de quoi, subissant une pression ou une dépression selon l'altitude ou la pression du lieu, le système mobile du rhéostat ne réagirait pas convenablement et donnerait une valeur erronée. Par exemple, si le véhicule monte en altitude (= pression atmosphérique plus faible) et se trouve de plus dans une zone de faible pression (dépression, donc), il indiquerait une pression d'huile plus élevée que la réalité et inversement... D'où la nécessité d'une mise à l'air pour établir la pression dans le capteur à la même valeur que celle qui règne à l'extérieur.

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  17. Le 09/06/2021 à 20:56, phdv61 a dit :

    je me souviens avoir traversé une rivière dans le Nord de l'Australie au volant d'un Toyota, avec de l'eau jusqu'au niveau des vitres.

    J'avais suivi des locaux qui s'étaient engagés devant moi, et j'ai effectivement flotté quelques mètres dans le courant avant de reprendre pied. Seul, j'aurais fait demi-tour. Et nous n'avons pas pris l'eau du tout. @Jmarc, je confirme pour l'adrénaline.

    Mes trois enfants étaient ravis. Ma femme un peu moins car il y avait des crocodiles dans le coin...

    Bonjour,

    Donc en Islande, j'ai traversé 44 gués au total ( oui ! j'ai compté !) dont au moins 5 ou 6 gués de + de 90 cm et 2 de + d'un mètre dont un mesuré à 1,10 m !

    Il n'y a pas de crocodiles en Islande (ça se saurait !) mais la mienne était terrorisée par la profondeur, le courant, la largeur et surtout l'isolement: nous étions seuls sur cette piste de 140 km que nous avons parcouru en 8 H 30'. Mais le Troll a été royal, mis à part une hausse brutale de la pression d'huile (voir sur un autre post) et (encore ) un problème de préchauffage qui a été vite contourné. 8000 km parcourus aller-retour dont environ 3500 en Islande et environ la moitié sur piste. Et ça donne toujours ce petit goût de "reviens-y"...

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    • Wouah 1
  18. Merci pour cet avis éclairé !

    Il y un un trou de mise à l'air sur le capteur de pression ? Sur une machine conçue pour supporter une immersion ? Sur la transmission, je comprends bien à cause de la T° et de la dilatation, mais dans un petit appareil comme ça... Je crois comprendre le fonctionnement : l'huile sous pression pousse soit une membrane soit un piston qui agit sur le positionnement du contact sur un rhéostat. Plus le déplacement est important, moins la résistance résiste et elle augmente l'intensité envoyée vers un voltmètre au tableau de bord qui affiche la pression. Ce que j'ai pu observer des réactions du capteur de pression, c'est une progressivité dans la montée en pression, et une dégressivité très lente dans la descente en pression. Rien de commun avec un court-circuit causé par l'eau qui aurait fait affiché des valeurs d'un seul coup et n'importe comment. Enfin, il me semble mais je reste modeste et je peux me tromper.

    En tous cas merci Pierre ! Je saurais pour le prochain bain !

  19. Bonjour à tous !

    Et ben non ! Finalement et commentant mon dernier post, ce n'est pas "suite et fin" du problème de préchauffage.

    Après quelques semaines sans problème, semaines que j'ai mises à profit pour préparer mon vieux Troll à un séjour en Islande.

    Dépose de la banquette et du tapis AR, pose d'un plancher et moquette aux dimensions et fixés sur les fixations d'origine, aménagement intérieur, création et fabrication d'un coin cuisine, pose de la tente de toit et le 24 juin nous sommes partis direction plein nord. Petite étape touristique dans le centre Loire puis direction Hirtshals. Test Covid-19, Embarquement, 2 jours de mer, débarquement. Le séjour de 2 semaines sur place commence. Les ennuis aussi; dès le 3ème jour sur place, le préchauffage ne fonctionne plus. Grrr ! Avec une lampe témoin et quelques outils (mieux vaut être prévoyant...) j'observe que: 1) le relais N° 2 ne s'enclenche pas mais qu'il fonctionne si on le sollicite; 2) la commande du relais présente un positif permanent; 3) la commande se fait par mise à la masse; 4) la mise à la masse ne se fait pas dans le cycle de pré-post-chauffage.

    Donc action = réaction. J'avais emporté aussi -entre autres ! 2 m de fil électrique (noir et autant de rouge) et j'ai dénudé le fil à une extrémité sur 1 cm, je l'ai mis dans le connecteur de la commande sur le relais côté masse, j'ai passé le fil par le passe-câbles, jusqu'au tableau de bord; j'ai enlevé une des pastilles de plastique qui dissimulent les vis de fixation de la planche de bord me donnant ainsi accès à une masse (là aussi contrôlée avec la lampe témoin). Et voilà, pour démarrer il suffit de mettre le fil à la masse et le préchauffage fonctionne manuellement.

    Mais ce n'est pas un démarrage de qualité. Le moteur boite un peu pendant 20 ou 30 secondes. Donc je laisse le fil à la masse tant qu'il ne tourne pas rond sur ses 6 pattes...

    Mais ça me questionne encore: que se passe t-il avec ce préchauffage ? Ce n'est pas les bougies, ce n'est pas le relais, ce n'est pas le contact... Alors quoi ? Le boitier de commande ? Je suis dans le noir et je commence à me lasser de tâcher de résoudre ce problème.

    Si quelqu'âme charitable (Pierre ...) voulait bien m'apporter ses lumières...

    Sinon, en Islande le Troll s'est révélé un compagnon de voyage extraordinaire. Je ne sais pas ce que valent les Land-Rover et autres Land-machin, mais le Troll est passé partout où je l'ai mis sans broncher. Il m'est même arrivé quelque chose que je n'avais pas prévu ni anticipé ni même imaginé. Un jour (au sud du Landmannalaugar) j'ai franchi des gués tout l'après-midi (32 franchis ce jour-là) et certains étaient "un peu" profonds. Du genre de profondeur qui met le nez du capot dans l'eau, et remplit les phares, voire plus... Mais bon, il en avait franchi d'autres donc je n'avais aucune inquiétude... Jusqu'à ce que je me retrouve devant une rivière avec deux veines d'eau profondes (profondeur difficile à évaluer), beaucoup de courant, beaucoup de gros cailloux... Bref, j'ai un peu hésité, mais je n'avais pas beaucoup de choix... Y aller ou pas. J'avais 90 km de piste et 25 gués derrière moi, et la route et la fin de l'étape à 40 km devant moi... Donc: 2ème courte, 2000 trs/mn et j'y suis allé ! Le troll a été secoué dans tous les sens car les petites pierres qui tapissent le fond habituellement avaient été emportées par la force du courant et il ne restait que de gros cailloux de 40 ou 50 cm.  J'ai vu l'eau monter jusqu'au pare-brise (mais c'est plus la vague provoquée par le plongeon du capot), puis arriver à la vitre latérale droite côté courant... Nous étions tant secoués que j'avais l'impression de monter un escalier aux marches irrégulières ! Ma "copilote" se cachait le visage dans les mains et était terrorisée ! Mais je suis ressorti de l'autre côté.

    Et 5 ou 10 mn plus tard j'ai vu le voyant de pression d'huile s'allumer, doucement puis de plus en plus fort, et en même temps la pression affichée grimper, grimper jusqu'à des valeurs pas croyables: au ralenti à moins de 1000 trs, j'avais 4.5 bars de pression. A 1500 trs, 6 bars ! Je n'y comprenais rien... Une pression qui baisse, d'accord il peut y avoir de multiples causes, mais qui monte ???  Même moteur arrêté la pression restait à 4 bars... Donc j'ai continué à avancer au ralenti de peur que quelque raccord ou flexible se rompe (franchir des gués au ralenti, ça craint !) et tout doucement, très lentement en 2 heures de roulage au ralenti, la pression a fini par redescendre à des valeurs acceptables et finalement normales.

    Alors que s'est-il passé ?

    Pour ceux qui n'y sont jamais allés, en Islande, l'eau des rivières provient de la fonte de la neige -et il y en eu beaucoup cette année, et de la fonte des glaciers, donc elle est très froide: pas plus de 3 ou 4°. Déjà pour le Pastis c'est trop frais. Alors pour un moteur qui prend dans l'après-midi 15 ou 20 bains à cette T°, c'est pas profitable. Et donc j'imagine, je suppose que le radiateur d'huile à l'avant, tout comme le manomètre de pression d'huile,  ont sans doute eux aussi, peu apprécié ce traitement.

    Ce qu'il a du se produire: le radiateur d'huile s'est refroidi à plusieurs reprises et le dernier bain très profond et très froid l'a refroidi complètement et l'huile a du perdre une grande part de viscosité. La pompe continuait à pousser l'huile en amont vers un radiateur qui ne voulait plus laisser passer de l'huile aussi librement qu'à des T° usuelles. L'huile s'est probablement "figée" ou pour le moins épaissie dans le circuit -tubulures+radiateur+manomètre faisant ainsi augmenter la pression dans le circuit amont.

    Je me suis fait confirmer le fait par un mécanicien le lendemain - quand j'ai pu avoir du réseau gsm car j'étais seul au milieu de nulle part ! Mais que de sueurs froides ! aussi froides que l'eau des gués ! Le lendemain tout était redevenu normal (sauf le préchauffage !)

    J'aimerai bien savoir si quelqu'un parmi vous a vécu pareille expérience et ce qu'il en a déduit ou pensé.

    Merci pour vos retours !

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