Posté(e) : 31 mars 20187 a Auteur ACTUALITÉ DU 31/03/18 Ford Blanquefort : Bordeaux bloque le dernier tiers Du nouveau sur le dossier de Ford Blanquefort. Cette fois-ci dans le camp des collectivités locales, lesquelles voient d’un très mauvais œil la volonté affichée par le constructeur de cesser d’investir sur le site bordelais alors qu’approche à grand pas la date butoir de fin de l’accord passé entre lui et l’Etat, permettant d’obtenir de bien précieux subsides contre maintien de l’emploi. Bordeaux Métropole vient ainsi d’indiquer qu’elle ne verserait pas à Ford le dernier tiers de ses aides publiques prévues. Raisons avancées : l’annonce de la fin de la production sur le site de Ford Blanquefort après 2019. Selon le quotidien Sud-Ouest, la somme avoisinerait 680 000 euros. Pour rappel, le 27 février dernier, Ford a annoncé qu’il n’y aurait plus de production à Blanquefort au-delà de 2019. Le groupe recherche désormais un repreneur pour le site de fabrication de boîtes de vitesse. Une situation qui constitue une réelle menace pour 900 emplois directs. Dans une motion votée le 23 mars dernier, les conseillers de la métropole bordelaise, à laquelle appartient la commune de Blanquefort, ont dénoncé « l’annonce brutale de Ford et sa décision unilatérale, sans concertation, de cesser d’investir sur le site de Blanquefort ». Ajoutant que cette décision avait « choqué les salariés de l’usine, les partenaires institutionnels, ainsi que l’opinion publique». Aides de l’Etat Selon les comptes établis par les syndicats, depuis 2013, Ford aurait reçu un total de 50 millions d’euros de financements publics … en échange de la garantie de maintenir un millier d’emplois sur le site durant cinq ans. Or, l’accord prend fin au mois de mai prochain. Ce qui fait dire à certains élus et syndicats – tel Alain Juppé, le maire de Bordeaux et président de Bordeaux Métropole – que l’annonce de Ford concernant l’arrêt de ses investissements sur le site est fortement liée au dossier. Pour rappel, Ford est implanté à Blanquefort depuis 1972. Jusqu’à 4.000 personnes ont été employées sur le site. Reste que les volumes de production n’ont cessé d’y régresser ces dernières années. Après cession et reprise du site, l’accord-cadre de 2013 aura permis d’obtenir un engagement de Ford à maintenir 1.000 emplois, en échange d’aides (collectivités locales, Etat, formation).
Posté(e) : 1 avril 20187 a Auteur ACTUALITÉ DU 01/04/18 Malgré les premiers démentis, Bloomberg persiste en indiquant que la fusion Renault-Nissan était en discussion. Actuellement, Renault et Nissan ont trouvé un équilibre avec une Alliance capitalistique qui a accueilli Mitsubishi l’an dernier. Carlos Ghosn n’a jamais fait de mystère sur sa volonté de pérenniser cette Alliance. C’est d’ailleurs ce qui a voulu une violente passe d’armes avec le Gouvernement lorsque ce dernier est monté au capital de Renault menaçant l’équilibre des forces. Une des voies de consolidation de l’Alliance, serait la fusion pure et simple. En tout cas, des discussions ont lieu en ce sens si on en croit Bloomberg. Selon des sources qui tiennent à rester anonymes, Carlos Ghosn piloterait la nouvelle entité qui naîtrait de cette fusion. Pourtant, l’Alliance est déjà une belle aventure entre plusieurs constructeurs liés par des participations capitalistiques croisées. Pour rappel, Renault possède 43% de Nissan, qui possède 15% de Renault (mais qui a renoncé aux droits de vote NDLA). Donc, pourquoi vouloir aller plus loin alors que l’Alliance est passée devant Toyota ou VAG en 2017 ? Simple. En fusionnant, cela permettrait de pousser un cran plus loin les synergies possibles et ainsi faire plus de profits. En revanche, le côté national de Renault, mais aussi de Nissan, serait dissous dans cette nouvelle entité. Convaincre l’Etat de céder tout ou partie de sa participation Si on en croit Bloomberg, la première étape consisterait en des échanges d’actions. Les « anciennes » actions Renault (ou Nissan) contre de « nouvelles » action de l’entité fusionnée. Les sièges sociaux resteraient dans un premier temps en France et au Japon. Mais dans un deuxième temps ? Sauf que cette fusion, si elle est bien en discussion, est loin d’aboutir. L’Etat « adore » sa participation dans Renault et verrait d’un très mauvais oeil de perdre cette influence. Et le Japon et la France voudront que la nouvelle entité penche de leur côté. L’équilibre de la force sera rompu. Et l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi vacillera. Du côté de Renault, on ne commente pas des rumeurs que l’on qualifie même d’infondées. Idem du côté du ministère des finances français ou de son homologue japonais. Si fusion il y a, il y a de fortes chances que ce soit Nissan qui pilote l’ensemble et il faut désormais convaincre l’Etat français de réduire son influence et donc sa participation. Le besoin en liquidités de l’Etat France peut être un bon levier pour décider Bercy. En attendant, l’action Renault a bondi de plus de 8% à l’ouverture de la bourse de Paris sur fond de ces rumeurs, avant de retomber à +4,3%. Cela valorise Renault à 29 milliards d’euros environ et les 15% de la France à 4,3 milliards d’euros.
Posté(e) : 1 avril 20187 a Référent Mécanique et pourtant Carlos G. doit prendre prochainement sa retraite ......
Posté(e) : 4 avril 20187 a Auteur ACTUALITÉ DU 04/04/18 Quand VW entrepose 350 000 voitures rachetées Aux USA, la BBC a survolé l’un des 37 « parkings » où les voitures rachetées par VW sont en attente. Volkswagen a racheté pas moins de 350 000 véhicules suite au scandale du dieselgate, outre-Atlantique. Ces véhicules sont stockés sur plusieurs sites faute de connaître leur sort. Ce sort, ce sera soit une remise à niveau, soit un export vers des pays moins regardants en terme d’émissions polluantes. Une autre solution pourrait de les envoyer purement et simplement au pilon. Mais, avant de savoir si les véhicules partiront pour l’Afrique où seront détruits, Volkswagen les stocke. 7,4 milliards de dollars Ici, c’est en Californie, en plein désert, sous le soleil et le sable. VW assure que les véhicules sont entretenus régulièrement. Mais, le traitement californien ne doit pas trop leur plaire.Pour racheter les véhicules, VW a dépensé pas moins de 7 milliards de dollars. Aucune info n’est donnée sur le coût mensuel de ces « parkings » mais cela doit gentiment aggraver la facture.
Posté(e) : 4 avril 20187 a Référent Mécanique Pas certain que les véhicules souffrent dans le désert ... des avions sont stockés de la même façon et no pb
Posté(e) : 5 avril 20187 a Auteur Il y a 13 heures, Pierre Grosjean a dit : Pas certain que les véhicules souffrent dans le désert ... des avions sont stockés de la même façon et no pb C'est pas faux et surtout assez logique puisque pas d'humidité. Par contre, que vont ils faire de ces véhicules, ils risquent de rester là un très très très long moment....
Posté(e) : 6 avril 20187 a Auteur ACTUALITÉ DU 06/04/18 PSA : cheval de Troie électrique chinois grâce au CO2 ? Quand Carlos Tavares utilise le péril jaune pour tenter de diminuer l’ampleur des contraintes écologiques pesant sur les constructeurs de l’Union européenne. Selon le président du groupe PSA, les amendes qui seront infligées par l’Union européenne aux constructeurs qui n’atteindront pas leurs objectifs de réduction des émissions de CO2 pourraient affaiblir financièrement un grand constructeur européen, pouvant même conduire à le mettre « sur les genoux ». Une fragilité qui pourrait être exploitée par un acquéreur chinois. Celui-ci pourrait profiter de l’aubaine – la valeur boursière dudit constructeur devenant alors alléchante – pour pouvoir s’introduire au sein d’un groupe automobile européen avec sa propre technologie de véhicules électriques. « L’impact est tout à fait évident. Cela va créer un cheval de Troie chinois en Europe », a averti Carlos Tavares. Rappelons à cet égard que PSA est lui-même détenu à 12,2% par le chinois Dongfeng Motor. Carlos Tavares pointe le manque d’anticipation des décideurs Des propos énoncés tant comme patron de PSA que comme président de l’ACEA, groupe de pression de l’industrie automobile européenne, lors d’un événement organisé par le magazine automobile français Le Journal de l’Auto. Car Carlos Tavares ne mâche pas ses mots, pointant du doigt les décideurs politiques, leur reprochant de ne pas avoir anticipé l’impact négatif qui pourrait être induit par les objectifs de l’UE en matière de CO2 à l’horizon 2020. De là à leur imputer une responsabilité si une telle situation se produisait d’ici quelques mois …. il n’y a qu’un pas. Reste effectivement que le patron de PSA a raison de s’alarmer, la pratique du « Cheval de Troie » étant très usitée quoiqu’on en dise …. avec pour net avantage d’être plus discrète … et donc plus insidieuse. A noter également, que le vaillant chevalier chinois pourrait même être vu comme un sauveur dans le cas d’une éventuelle reprise ou association financière avec un constructeur en difficultés. Quand les lois anti-trust de l’UE …. favorisent la Chine Ces commentaires pour le moins francs – note même Automotive News – s’expriment dans un contexte de tensions commerciales croissantes entre la Chine et les États-Unis et de préoccupations plus générales face au protectionnisme croissant dans le monde entier. Ils soulignent également les inquiétudes concernant l’influence étrangère sur constructeurs, emplois et technologie en Europe. Lesquelles ont fortement augmenté depuis que le chinois Geely a raflé 10 % de l’allemand Daimler en février dernier. « Si un constructeur automobile européen ratait ses objectifs (CO2) et était mis à genoux par des amendes, il ne pourrait pas être acquis par un autre grand constructeur européen uniquement en raison des règles antitrust », a tenu à rappeler Tavares, sans toutefois cibler l’un ou l’autre des groupes automobiles européens. Un contexte juridique qui offrirait l’opportunité à un investisseur étranger d’introduire le type de technologie « imposée par les autorités européennes, ce qui signifie des véhicules électriques », a poursuivi le patron de PSA. Ajoutant, en guise de démonstration : « et qui est le leader de l’électrification ? Ce sont les Chinois ». PSA affirme être en bonne voie d’atteindre les objectifs CO2 Rappelons que PSA a accéléré le développement de nouveaux véhicules chez Opel et Vauxhall après avoir découvert – suite à l’acquisition de General Motors l’année dernière – ce que Tavares décrit comme « des problèmes cachés d’émissions de CO2 ». Grâce à cet investissement supplémentaire, le groupe maintient qu’il est désormais en bonne voie d’atteindre les objectifs de CO2 de 95 grammes par kilomètre de 2020 à 2021. Le non respect de ces nouvelles contraintes est assorti de potentielles amendes de centaines de millions d’euros pour non-conformité. La moyenne actuelle pour les véhicules neuves imposée par l’UE est de 130 g / km. Carlos Tavares a demandé que les sanctions de l’UE soient suspendues jusqu’à ce que les gouvernements lancent des réseaux de recharge de voitures électriques adéquats, déclarant le mois dernier qu’il prévoyait de soulever la proposition lors d’une réunion de l’ACEA basée à Bruxelles le 7 mars. Néanmoins, une porte-parole de ce groupe de pression a indiqué qu’aucune approche de la Commission européenne n’a avait eu lieu à cette occasion pour rouvrir toute discussion sur les objectifs de 2020. A noter enfin, que PSA et d’autres constructeurs européens sont confrontés à la baisse des ventes de modèles diesel, économes en carburant, rendant plus difficile l’atteinte des objectifs de CO2 …. et accentuant la menace d’avoir à payer de lourdes amendes.
Posté(e) : 29 mai 20187 a Auteur ACTUALITÉ DU 29/05/18 Qui au salon de l'auto de Paris en 2018 et quel avenir ? Décidément, les halls de la Porte de Versailles risquent de paraître bien vides en octobre prochain pour le Mondial de l’Automobile. FCA vient en effet d’annoncer son retrait dans l’événement parisien. Le Mondial de l’automobile semble porter de plus en plus mal son nom au fur et à mesure que les constructeurs désertent. Car face à la volonté de réaliser des économies ou de moderniser leur communication, le salon de Paris, comme celui de Francfort d’ailleurs, souffrent. A ce jeu, Genève semble encore tirer son épingle du jeu grâce à son prestige. Pour combien de temps. Le compteur des constructeurs absents vient donc de grimper d’un bloc, avec le retrait de FCA. Le groupe italo-américain ne montrera ainsi aucune Abarth, Alfa Romeo, Fiat ou Jeep. Maserati semble en revanche encore tenir à sa présence. Ce sont ainsi 15 marques qui seront absentes : Abarth Alfa Romeo Fiat Ford Infiniti Jeep Lamborghini Mazda Mitsubishi Nissan Opel Polestar Subaru Volkswagen Volvo La présence du CES Unveiled Paris, et la tenue conjointe du Mondial de l’Automobile, du Mondial de la Moto et du Mondial de la Mobilité pourront-elles sauver l’avenir du salon parisien. Le salon de Paris reste un symbole, car voici presque 120 ans, le 13 juin 1898 s’ouvrait à Paris le premier salon automobile au monde…
Posté(e) : 20 juillet 20186 a Auteur ACTUALITÉ DU 20/07/18 Le Ford Ranger Raptor bientôt proposé en Europe ? Ford a donné rendez-vous le 21 août à la Gamescom, le grand salon international du jeu vidéo. Pour annoncer l'arrivée du Ranger Raptor en Europe ? Le Ford Ranger Raptor a fait sensation à l'occasion du dernier Festival of Speed de Goodwood (du 12 au 15 juillet). Non seulement la version musclée du pick-up américain s'est offert quelques impressionnantes figures de style sur le domaine de Lord March mais en plus elle nous a donnés rendez-vous. Sur ses flancs était en effet inscrit "Find me at Gamescom" ("Retrouvez-moi à la Gamescom"), ce qui laisse entendre que Ford Performance, la branche sportive de la marque à l'ovale bleu, pourrait nous préparer une petite surprise sur le grand salon international du jeu vidéo, qui se tient cette année du 21 au 25 août à Cologne, en Allemagne. De nombreuses nouveautés Ford présentées à la Gamescom 2018 Ford, qui prévoit d'y présenter "de nombreuses nouveautés", pourrait par exemple annoncer le lancement du Ranger Raptor en Europe. Affaire à suivre...
Posté(e) : 27 juillet 20186 a Auteur ACTUALITÉ DU 27/07/18 Michelin : bientôt des pneus en bois ? Michelin travaillerait sur des pneus dont la composition viendrait en partie de bois. Nos véhicules sont des machines complexes composées de nombreux éléments et le carburant n'est pas le seul à être au cœur de problématiques environnementales et énergétiques. C'est également le cas des pneus, entre autres, et c'est pourquoi Michelin travaillerait actuellement sur des composés intégrant du bois. "Nous espérons qu'en 2020 nous serons en mesure de présenter le premier pneu fait de bois", aurait annoncé Cyrille Roget, chargé de la communication scientifique et technique du manufacturier. Et de poursuivre : "Les élastomères issus de copeaux de bois remplaceront le pétrole contenu dans les pneus. 80% des matériaux des pneus viennent de pétrole. Nous avons un projet qui fonctionne avec des copeaux de bois. Nous utiliserons les chutes de l'industrie du bois pour créer des élastomères qui iront dans des pneus. Nous pensons que c'est une bonne solution pour l'avenir." Un processus complet Pour que la démarche ait du sens, il faut que le procédé de production soit durable. "Les arbres poussent partout. Donc vous redistribuez l'opportunité pour tous de se fournir localement. Et ils sont renouvelables", aurait indiqué Roget. "Nous aurons toujours du caoutchouc dans les pneus, qui sera aussi durable", aurait précisé le responsable.
Posté(e) : 27 juillet 20186 a Auteur ACTUALITÉ DU 27/07/18 BMW devient le 1er constructeur à utiliser la tomographie Le groupe BMW vient d’introduire une nouvelle technologie au sein d’une usine pilote : la tomographie par ordinateur. La technique sera utilisée pour le développement, la fabrication et l’analyse de ses prototypes. Le constructeur allemand devient ainsi le premier parmi ses pairs à utiliser cette technologie. Il a travaillé pendant deux ans sur ce projet avec l’aide de l’institut Fraunhofer. Analyse à l’échelle du micron Le balayage est effectué par 4 robots se déplaçant autour du véhicule et réalisant une analyse par rayons X d’un prototype entier, avec des milliers d’images de coupe en 3D à l’échelle du micron. Ces images sont ensuite utilisées pour effectuer des examens détaillés de nouveaux matériaux avec des technologies de collage. Ce degré élevé de détail est nécessaire notamment pour vérifier les connexions des soudures et des vis, ou vérifier l’état de la carrosserie avant et après la peinture. Elle peut également permettre de certifier la résistance de joints adhésifs à des températures extrêmes. Pour des contrôles plus vastes et plus aisés La tomographie informatisée permet ainsi de réaliser ces contrôles sans risquer d’abîmer le véhicule et sans qu’il soit nécessaire de le démonter. Le système, déjà opérationnel, est situé dans l’usine pilote du groupe BMW au Centre de recherche et d’innovation de Munich. Jusqu’à présent, les rayons X étaient utilisés pour des pièces, mais pas dans le cadre d’un projet concernant une voiture dans son intégralité. Il était nécessaire de démonter entièrement tout nouveau prototype physique pour pouvoir en faire l’analyse. Cette technologie permet de contrôler les matériaux et techniques d’assemblage sur le plan de la qualité. Et ce, de manière aussi fiable que rapide. BMW souhaite par ce biais améliorer les contrôles de qualité sur ses véhicules encore en développement. Les données sont collectées par une application informatique qui se charge de les traduire en images 3D. Les données issues de ces contrôles pourraient à terme être utilisées par des systèmes d’intelligence artificielle. Cette nouvelle technologie sera utilisée par les trois marques du groupe : BMW, MINI et Rolls Royce.
Posté(e) : 27 juillet 20186 a il y a 39 minutes, kriyo a dit : ACTUALITÉ DU 27/07/18 BMW devient le 1er constructeur à utiliser la tomographie Le groupe BMW vient d’introduire une nouvelle technologie au sein d’une usine pilote : la tomographie par ordinateur. La technique sera utilisée pour le développement, la fabrication et l’analyse de ses prototypes. Le constructeur allemand devient ainsi le premier parmi ses pairs à utiliser cette technologie. Il a travaillé pendant deux ans sur ce projet avec l’aide de l’institut Fraunhofer. Analyse à l’échelle du micron Le balayage est effectué par 4 robots se déplaçant autour du véhicule et réalisant une analyse par rayons X d’un prototype entier, avec des milliers d’images de coupe en 3D à l’échelle du micron. Ces images sont ensuite utilisées pour effectuer des examens détaillés de nouveaux matériaux avec des technologies de collage. Ce degré élevé de détail est nécessaire notamment pour vérifier les connexions des soudures et des vis, ou vérifier l’état de la carrosserie avant et après la peinture. Elle peut également permettre de certifier la résistance de joints adhésifs à des températures extrêmes. Pour des contrôles plus vastes et plus aisés La tomographie informatisée permet ainsi de réaliser ces contrôles sans risquer d’abîmer le véhicule et sans qu’il soit nécessaire de le démonter. Le système, déjà opérationnel, est situé dans l’usine pilote du groupe BMW au Centre de recherche et d’innovation de Munich. Jusqu’à présent, les rayons X étaient utilisés pour des pièces, mais pas dans le cadre d’un projet concernant une voiture dans son intégralité. Il était nécessaire de démonter entièrement tout nouveau prototype physique pour pouvoir en faire l’analyse. Cette technologie permet de contrôler les matériaux et techniques d’assemblage sur le plan de la qualité. Et ce, de manière aussi fiable que rapide. BMW souhaite par ce biais améliorer les contrôles de qualité sur ses véhicules encore en développement. Les données sont collectées par une application informatique qui se charge de les traduire en images 3D. Les données issues de ces contrôles pourraient à terme être utilisées par des systèmes d’intelligence artificielle. Cette nouvelle technologie sera utilisée par les trois marques du groupe : BMW, MINI et Rolls Royce. On l'utilise à mon boulot à la place des radiographies car on obtient un modèle 3D plutôt qu'un cliché 2D où tous les défauts se superposent. C'est pratique pour déceler des manques de matières dans les soudures ou pour les assemblages par déformation par exemple
Posté(e) : 30 juillet 20186 a Auteur ACTUALITÉ DU 30/07/18 PUBLICITÉ POUR LE LANCEMENT DU NISSAN TERRA EN INDONÉSIE, THAÏLANDE, SINGAPOUR....
Posté(e) : 3 septembre 20186 a Et rebelote pour VW https://www.leblogauto.com/2018/09/nouveau-scandale-lie-aux-emissions-polluantes-chez-volkswagen.html
Posté(e) : 7 février 20196 a Auteur ACTUALITÉ DU 07/02/19 Brexit : Nissan renonce à produire le X-Trail en Angleterre Nouvelle conséquence du Brexit. Nissan vient d’annuler son projet d’assembler son nouveau SUV X-Trail dans son usine de Sunderland, en Angleterre. Le constructeur a déclaré que l’incertitude entourant le futur des relations commerciales entre le Royaume-Uni et l’Union européenne après le Brexit – comprenez : les taxe douanières – rendait toute planification plus complexe. Nissan a parallèlement annoncé que le X-Trail serait produit uniquement au Japon. Le Brexit : frein à la planification industrielle « Bien que nous ayons pris cette décision pour des raisons commerciales, l‘incertitude persistante entourant les relations futures entre le Royaume-Uni et l’UE n’aide pas les entreprises comme la nôtre à planifier leur avenir« , a déclaré dimanche Gianluca de Ficchy, président de Nissan Europe, dans un communiqué. Optimisation des investissements en Europe Parmi les arguments mis en avant par le constructeur figure la hausse des dépenses consacrées aux nouveaux groupes motopropulseurs et à la technologie des futurs véhicules européens. Un contexte qui l’a conduit à vouloir optimiser ses investissements en Europe en consolidant la production de X-Trail à Kyushu, au Japon, et en faisant de l’usine le centre de production mondial du SUV. Groupe de travail pour étudier l’impact du Brexit sur les salariés Dans un courrier adressé aux salariés, Gianluca de Ficchy a tenu à préciser que Nissan avait mis en place une task force de travail en vue d’étudier tous les scénarios possibles qui pourraient faire suite au Brexit et leur impact potentiel sur l’entreprise. Le ministre britannique de l’économie, Greg Clark, a qualifié cette annonce de « coup dur porté au secteur et à la région ». Il faut dire que l’usine de Sunderland est la plus grande usine automobile du Royaume-Uni. Elle construit environ 30% des 1,52 million de voitures du pays, la plupart étant exportées vers les marchés de l’UE. Investissements pour Juke et Qashqai non affectés Nissan a déclaré que l’investissement prévu dans l’usine britannique pour la prochaine génération de Juke et de Qashqai, également annoncé en 2016, n’était pas été affecté. A l’heure actuelle, l’usine de Sunderland fabrique les Juke et Qashqai, la Nissan Leaf et les Infiniti Q30 et QX30. Quatre mois après le vote, en juin 2016 favorable à une sortie du Royaume-Uni Grande-de l’Union européenne, Nissan avait annoncé qu’il fabriquerait un nouveau modèle de SUV dans son usine de Sunderland. Cette décision avait alors été perçue comme une prueve majeure de la confiance portée par le constructeur dans l’avenir du secteur industriel britannique. L’activité de Sunderland en nette baisse En 2018, Nissan a supprimé des centaines d’emplois dans l’usine de Sunderland suite à la baisse de la demande en modèles diesel. La production sur le site a chuté de 11% l’année dernière. Selon les études de marché de JATO Dynamics, les ventes européennes du X-Trail ont chuté quant à elles de 31% à 47 923 unités l’an dernier. Accord de libre échange UE-Japon A noter que l’annonce de Nissan intervient deux jours à peine après l’entrée en vigueur de l’accord de libre-échange UE-Japon. Ce dernier comporte notamment l’engagement de l’Union européenne de supprimer les droits de douane de 10% sur les voitures japonaises importées. De nombreuses entreprises japonaises considéraient depuis longtemps le Royaume-Uni comme la porte d’entrée de l’Europe, après avoir été encouragée à ouvrir des usines dans le pays par l’ancienne Premier ministre Margaret Thatcher. Mais le vote du Brexit a jeté le doute, suscitant la consternation au Japon.
Posté(e) : 7 février 20196 a Le 01/04/2018 à 14:42, Pierre Grosjean a dit : et pourtant Carlos G. doit prendre prochainement sa retraite ...... La retraite pour Carlos c est maintenant
Posté(e) : 9 février 20196 a Auteur ACTUALITÉ DU 09/02/19 Amazon investit dans Aurora, startup dédiée à la conduite autonome Aurora, startup américaine spécialisée dans la voiture autonome, a annoncé jeudi avoir levé 530 millions de dollars, dont une partie « significative » provenant du géant Amazon. Ce dernier cherche par des moyens technologiques toujours plus innovants à réduire ses coûts de livraison … et notamment ses charges salariales. Ce tour de table, mené par le fond d’investissement Sequoia spécialisé dans la technologie, valorise Aurora à plus de 2,5 milliards de dollars. La startup a été fondée par Chris Urmson, Drew Bagnell et Sterling Anderson, qui possèdent chacun une grande expérience des systèmes de conduite autonome. Urmson a dirigé par le passé le projet de voiture autonome Google, devenu Waymo, Bagnell est un ancien ingénieur de l’équipe qui a travaillé sur un même type de projet chez Uber et Anderson a précédemment dirigé le développement du système de conduite semi-autonome de Tesla. La conduite autonome pour accroître la productivité d’Amazon Selon un porte-parole d’Amazon, la conduite autonome peut aider à rendre plus sûrs et plus productifs les emplois de la société et ceux de ses partenaires, tant dans un centre logistique que sur la route. Certains diront qu’il s’agit surtout pour le géant de l’achat en ligne, d’être encore et toujours plus productif … Si Amazon a mis en place au fil des ans un réseau logistique d’une envergure colossale pour livrer les produits partout et rapidement, cette méthode lui coûte très cher et Amazon cherche en particulier à réduire le coût du « dernier kilomètre » jusqu’au client final. Conduite autonome, robot et drone Le business model d’Amazon semble de plus en plus se rapprocher du concept suivant : livrer via de moins en moins d’humains de plus en plus de produits à de plus en plus d’humains … réduits donc avant tout au rôle de consommateurs. Le mois dernier, le géant du web a en effet présenté un petit robot de livraison nommé « Scout ». Lequel est déjà en test dans les environs de Seattle, où se situe le siège d’Amazon. La société travaille également sur la livraison par drone. Aurora partenaire de constructeurs En 2018, Aurora avait annoncé son premier partenariat stratégique, avec Volkswagen. Le constructeur allemand envisage d’utiliser la technologie de conduite autonome de la startup dans un véhicule de production, qui pourrait être prêt pour 2021. Le partenariat entre les deux entreprises avait été annoncé à l’édition 2018 du CES de Las Vegas. Les deux sociétés avaient révélé collaborer depuis des mois pour intégrer la technologie d’Aurora, notamment des capteurs, du matériel et des logiciels, dans divers véhicules du groupe Volkswagen. Aurora a depuis annoncé des partenariats similaires avec Hyundai et Byton.
Posté(e) : 11 février 20196 a Auteur ACTUALITÉ DU 11/02/19 Mitsubishi va dévoiler un nouveau SUV électrique au Salon de Genève Le constructeur automobile asiatique va présenter en première mondiale une vraie nouveauté à l'occasion du Salon automobile de Genève. Et il s'agira d'un SUV tout électrique dont on ne sait quasiment rien. Mitsubishi assure que cette voiture sera plus « SUV », plus électrique, plus technologique et plus stylée. Accompagnant cette annonce, une photo assez sombre de la face avant de la voiture permet de se faire une petite idée de son look. Le design y apparaît comme étant bien plus moderne que les véhicules de la gamme actuelle de Mitsubishi, mais on ne peut guère s'avancer davantage sur le sujet. Le nom d'une commune des Alpes Le constructeur automobile japonais a indiqué par ailleurs que cette nouveauté portera le nom d'une commune des Alpes, connue pour ses succès sportifs : le Mitsubishi Engelberg Tourer. Affaire à suivre !
Posté(e) : 11 février 20196 a Référent Mécanique en lieu et place de l'Outlander PHEV ? https://www.mitsubishi-motors.fr/mitsubishi/nouvel-outlander-phev-2019
Posté(e) : 16 février 20196 a Auteur ACTUALITÉ DU 16/02/19 Amazon entre au capital de Rivian Présentation des RIVIAN sur PGR ici RIVIAN R1-T et R1-S Les discussions entre Rivian et de potentiels investisseurs ont finalement débouché sur une augmentation de capital, avec comme principal investisseur Amazon. Une annonce qui n’a rien d’anecdotique. L’information n’était qu’une rumeur, elle est à présent confirmée officiellement. Amazon devient ainsi un investisseur majeur au capital de Rivian. L’augmentation de capital de 700 millions de dollars, à laquelle ont participé des investisseurs déjà présents au capital, a ainsi été principalement abondée par Amazon. Le montant détaillé de l’investissement du géant de la distribution en ligne (et bien plus) n’est pas précisé, mais il devient d’emblée un investisseur de référence. Et GM semble donc avoir été écarté. Cet apport en capitaux est destiné à finaliser l’industrialisation du pick-up électrique R1T et du SUV R1S. Les deux modèles ont été dévoilés fin 2018, et annoncés pour une mise en production en 2020. Concernant Amazon, cet investissement est sa première entrée directe dans le secteur automobile, et suit de près son partenariat avec Aurora, start-up spécialisée dans le véhicule autonome. Rivian n’a pas encore débuté sa production, mais il est déjà vu comme le prochain trublion, après Tesla, dans l’industrie automobile américaine. Son pick-up a déjà semé le trouble chez les constructeurs établis qui craignent de voir leur marché « vache à lait » des pick-ups soumis à ses assauts.
Posté(e) : 11 mars 20196 a Auteur ACTUALITÉ DU 11/03/19 Jeep Compass et Renegade PHEV Annoncées il y a près d’un an, les motorisations hybrides rechargeables arrivent bientôt chez Jeep, à bord de deux modèles : Jeep Compass et Renegade. Chez Jeep aussi, l’électrification est en route. Et si les modèles 100% électriques programmés n’étaient pas encore prévus pur l’Europe, l’hybride rechargeable l’est. A Genève, la marque américaine a donc présenté ses deux premiers modèles électrifiés, sur base du SUV compact Compass, et du SUV urbain Renegade. Partageant la même plateforme Small-US-Wide, les deux modèles ont donc droit à la même mécanique hybride. Celle-ci est basée sur le nouveau moteur Firefly 1.3 Turbo, associé à une hybridation légère type ISG à l’avant, plus un moteur électrique arrière assurant les 4 roues motrices, et le roulage complet en tout électrique. Cette dernier fonction est possible jusqu’à 130 km/h, et avec une autonomie estimée autour de 50 km. Une valeur en cours d’homologation. Concernant la puissance, le Compass affiche 240 ch au total, et le Renegade « entre 190 et 240 ». Les émissions de CO2 homologuées sont attendues sous les 50 g/km. Jeep entre donc prochainement à son tour dans le clan des marques proposant de l’hybride rechargeable. De quoi réduire les émissions de CO2 de la gamme tout en proposant encore des motorisations puissantes. Car Jeep est ici comme la plupart des constructeurs positionné sur le haut de gamme avec des modèles qui seront dans le haut de la fourchette de prix des Renegade et Compass.
Posté(e) : 11 mars 20196 a Référent Mécanique hybride = groupe électrogène sous le capot ! Cherchez l'erreur ....
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