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Corrivolpi

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Tout ce qui a été posté par Corrivolpi

  1. Il te manquera d'autres options aussi, tu les découvriras au fur et à mesure.
  2. Salut, regarde sur la carte des membres http://www.patrol-gr.net/dcMembermap.php Et profites-en pour t'y situer si tu n'y es pas encore.
  3. Je vous présente tous mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année, qu'elle vous apporte joie, bonheur et surtout la santé, à vous et à vos proches. Paci e saluta.
  4. L’année noire. Thierry Sabine, le chanteur français Daniel Balavoine, la journaliste Nathaly Odent, le pilote de l’hélicoptère François Xavier-Bagnoud et le technicien radio Jean-Paul Le Fur trouvent la mort dans un accident d’hélicoptère. Tout le monde est sous le choc, c’est la consternation. Les cendres de Thierry Sabine sont dispersées dans le désert. Son père, Gilbert, et Patrick Verdoy, prennent le relais. La course continue mais le coeur n’y est vraiment plus. Les performances sportives passent évidemment au second plan. Ce sont Metge/Lemoyne en auto et Cyril Neveu en moto qui sont couronnés. © Copyright Amaury Sport Organisation. - Source : Dakar Site Officiel 1986, le parcours 8ème PARIS - ALGER - DAKAR • Départ : 1er janvier 1986 de Versailles (Place d’Armes) • Arrivée : 22 janvier 1986 à Dakar (Lac Rose) • Repos : 13 janvier 1986 à Niamey • Longueur du rallye : 15.000 km • Nombre de kilomètres de spéciale : 7.731 km • Pays traversés : France, Algérie, Niger, Mali, Haute- Volta, Sénégal • Prologue : Cergy (7 km) • 1ère étape : Versailles – Sète (liaison 1100 km) • 2ème étape : Alger – Ghardaja (liaison 660 km) • 3ème étape : Ghardaia – El Golea (580 km dont 350 km de spéciale) • 4ème étape : El Golea – In Salah (550 km)dont 297 km de spéciale) • 5ème étape : In Salah – Tamanrasset (649 km) - In Salah-Hi El Krenig (liaison 81 km) - Hi El Krenig-Gorges d’Arak (204 km de spéciale) - Gorges d’Arak-Marabout (144 km de spéciale) - Marabout-Tamanrasset (liaison 220 km) • 6ème étape : Tamanrasset – Tamanrasset (400 km dont 180 km de spéciale) • 7ème étape : Tamanrasset – Agadez (828 km) - Tamanrasset-Iferouane (549 km de spéciale) - Iferouane-Agadez (279 km de spéciale) • 8 ème étape : Agadez – Dirkou (645 km) • 9ème étape : Dirkou – Agadem (285 km de spéciale) • 10ème étape : Agadem – Zinder (910 km de spéciale) • 11ème étape : Zinder – Niamey (915 km de spéciale) • Repos à Niamey • 12ème étape : Niamey – Gourma (814 km dont 382 km de spéciale) • 13ème étape : Bamako – Labe (986 km de spéciale) • 14ème étape : Labe – Kayes (600 km) - Labe-Kedougou (220 km de spéciale) - Kedougou-Kayes (380 km de spéciale) • 15ème étape : Kayes – Kiffa (281 km de spéciale) • 16ème étape : Kiffa – Saint-Louis (1656 km) - Kiffa-Boutilimit (liaison 1 656 km) - Boulimit-Rossot (175 km de spéciale) - Rossot-Saint-Louis (139 km de spéciale) • 17ème étape : Saint-Louis – Sali Portudal (620 km) - Saint-Louis-Richard Toll (liaison) - Richard Toll-Dara (141 km de spéciale) - Dara-Linguere (liaison) - Linguere-Kolobane (142 km de spéciale) - Kolobane-Sali Portudal (liaison) • 18ème étape : Sali Portudal – Dakar (200 km dont 60 km de spéciale) Engagés NOMBRE D’ENGAGES : 486 - Au départ : 282 autos 131 motos 73 camions - A l’arrivée : 100 véhicules dont 71 autos/camions 29 motos PRINCIPAUX ENGAGES Moto • Honda : Baron, Neveu, Lalay, Charliat, Orioli, De Petri • Yamaha : Charbonnier, Bacou, Marinoni A, Picco, Olivier, Huynen • Suzuki : Joineau Ph et M • BMW : Rahier, Hau, Loizeaux • Cagiva : Auriol, Picard, Marinoni G.P • Guzzi : Drobecq, Rigoni Auto • Porsche 959 : Ickx-Brasseur, Metge-Lemoyne, Kussmaul-Unger • Mitsubishi : Cowan-Syer, Zaniroli-Da Silva, Rigat- Maingret • Rover Range : Gabreau-Pipat, Pescarolo-Fourticq, Ragnotti-Hemard, Raymondis-Bos • Lada Niva : Marreau-Marreau, Lartigue-Giroux • Opel Kadett : Colsoul-Lopes Camion • Mercedes Benz : Groine-Drhey-Malfériol • DAF : De Rooy-De Saulieu-Geusens • Mercedes : Capito-Capito Classements Classement Auto Camion 1 METGE/LEMOYNE PORSCHE Fra 2 ICKX/BRASSEUR PORSCHE Bel 3 RIGAL/MAINGRET MITSUBISHI Fra 4 LARTIGUE/GIROUX LADA Fra 5 COWAN/SYER MITSUBISHI GB 6 KUSSMAUL/UNGER PORSCHE All 7 ZANIROLI/DA SILVA MITSUBISHI Fra 8 GABREAU/PIPAT RANGE ROVER Fra 9 BOUCHET/VILLEPIGUE TOYOTA Fra 10 GIERST/BOUVY RANGE ROVER Bel 11 BELVEZE/GIRAUD MITSUBISHI Fra 12 KORO/POITOU TOYOTA Fra 13 MICHEL/DUVERNE MITSUBISHI Fra 14 MARAUX/GAILLARD MERCEDES Fra 15 BISSON/BORIE MERCEDES Fra 16 DE DEYNE/JAMAR RANGE ROVER Bel 17 HOUOT/BONDENET NISSAN Bel 18 LESTRADE/GUILHELMEN RANGE ROVER Fra 19 RAGNOTTI/HEMARD RANGE ROVER Fra 20 DUPARD/SINGEOT ROVER Fra 21 SCHURG/ADEN PUCH All 22 KALVAS/DI MERCURIO MERCEDES Fra 23 LECOQ/FOUCHET ROVER Fra 24 PEILLEX/VIGNE MITSUBISHI Fra 25 VISMARA/MINELLI MERCEDES Ita 26 DAYAK/DENIEUL LAND ROVER Nig 27 ARNOUX/BODET ARNOUX BUGG Fra 28 HEYER/WINKLER MAN All 29 SAVOLDELLI/ALBERTI LAND ROVER Ita 30 CANELLAS/FERRAN PEGASO Esp 31 BERGNA/CORBETTO MITSUBISHI Pe 32 BERNAU/BARTMANN MAN All 33 SUGAWARA/MARUYAMA MITSUBISHI Jap 34 SEPPI/VON SOLDER MERCEDES Ita 35 VANNEVEL/FRAIKIN TOYOTA Bel 36 SORGHINI/BARDINI RANGE ROVER Ita 37 WEBER/WANGER OPEL All 38 AUTISSIER/FOLLEFANT MERCEDES Fra 39 VERNEY/DE BELABRE TOYOTA Fra 40 COLSOUL/LOPES OPEL Bel 41 SARTIAUX/COTTRET MITSUBISHI Fra 42 TIJSTERMAN/TIJSTERMAN MITSUBISHI Hol 43 LABARCHE/LABARCHE RANGE ROVER Fra 44 CASSEGRAIN/JUNCKER MITSUBISHI Fra 45 PAPADIMITRIOU/ROSVAL VOLVO Gre 46 SHINOZUKA/BOCANDE MITSUBISHI Jap 47 MEYER/BLANCO-JAIME MITSUBISHI Fra 48 CANADO/PISSON RANGE ROVER Fra 49 DUBREUIL/DUPUIS TOYOTA Fra 50 JEANNIN/OSMOND MERCEDES Fra 51 GAFFURI/DANDEVILLE MERCEDES Fra 52 GUARATO/BENOIT MITSUBISHI Fra 53 CASTERA/EIREA TOYOTA Fra 54 HOUSSAT/BRUBACH MERCEDES Fra 55 AUSALONI/PALLADINI RANGE ROVER Ita 56 CANEVALE/REPETTI ASTRA Ita 57 MOREE/PILLAULT RANGE ROVER Fra 58 BELOTTI/CONSONNI MERCEDES Ita 59 VERNHETTES/ROBIN LAND ROVER Fra 60 DUMONT/BARTHELOT MITSUBISHI Fra 61 GATTINGER/POHL MAN All 62 BOCHET/BARBIER TOYOTA Fra 63 MITSUMOTO/ALBRECHT TOYOTA Jap 64 OBERMEYER/HUBER MAN All 65 REVERCHON/LEBLOND MERCEDES Fra 66 SUSSBAUER/STABEL MAN All 67 MORIN/LADAURADE MERCEDES Fra 68 DALLAVALLE/PONZINI ASTRA Ita 69 MILANOLO/FREYRE MERCEDES Fra 70 BOUNEY/ALIPHAT TOYOTA Fra 71 GUNTNER/FISCHER MAN All Classement Moto 1 NEVEU Cyril HONDA Fra 2 LALAY Gilles HONDA Fra 3 BALESTRIERI Andrea HONDA Ita 4 CHARBONNIER Thierry YAMAHA Fra 5 DE PETRI Alessandro HONDA Ita 6 ORIOLI Edy HONDA Ita 7 MARINONI Andrea YAMAHA Ita 8 HAU Eddy BMW All 9 FINDANNO Giampiero YAMAHA Ita 10 PICCO Franco YAMAHA Ita 11 MAS Carlos YAMAHA Esp 12 OLIVIER Jean-Claude YAMAHA Fra 13 MARINONI Gian-Paolo CAGIVA Ita 14 RAHIER Gaston BMW Bel 15 CHARLIAT François HONDA Fra 16 JOINEAU Philippe SUZUKI Fra 17 KIES Anne KTM Hol 18 PICARD Gilles CAGIVA Fra 19 POLI Pierre-Marie YAMAHA Fra 20 SPIRA Alain HSC Bel 21 BOANO Roberto HONDA Ita 22 LOIZEAUX Raymond BMW Fra 23 JORMAKKA Tarmo YAMAHA Fin 24 VALADON Dominique BARIGO Fra 25 SALVADOR Gilles SUZUKI Fra 26 GERMANETTI Francesco YAMAHA Ita 27 PASCUAL Bernard YAMAHA Fra 28 PAINEAU Gérard YAMAHA Fra 29 NAKAMURA Hiroshi HONDA Jap
  5. Un compositeur vend sa musique à un réalisateur de film , il est donc curieux de voir ce que ça donne et il va dans un cinéma pour voir ça , dans la salle il n"y à personne mis à part lui et un couple de personnes âgées. Le film commence et là, stupeur ! C'est un film porno , alors au final il reste, mais 5 min de film pas de musique , 10 min toujours rien , 20 min , 40, toujours rien et au bout d'une heure les premières notes retentissent et pas de doute c'est sa musique , le soucis c"est que la scène est un peu gênante : c'est l'acteur principal du film (Jay Lagaule ) qui sodomise un saint Bernard , alors un peu gêné mais fier il va voir le couple et murmure à l'oreille du mari : c'est ma musique !!! Et là, le monsieur se retourne et lui chuchote : c'est notre chien !
  6. Allez, une petite poésie pour détendre l'atmosphère et vous rappeler l'ancien temps.. Palais des Tuileries, vers le 10 août 1792 Le bras sur un marteau gigantesque, effrayant D'ivresse et de grandeur, le front large , riant Comme un clairon d'airain, avec toute sa bouche, Et prenant ce gros-là dans son regard farouche, Le Forgeron parlait à Louis Seize, un jour Que le Peuple était là, se tordant tout autour, Et sur les lambris d'or traînait sa veste sale. Or le bon roi, debout sur son ventre, était pâle Pâle comme un vaincu qu'on prend pour le gibet, Et, soumis comme un chien, jamais ne regimbait Car ce maraud de forge aux énormes épaules Lui disait de vieux mots et des choses si drôles, Que cela l'empoignait au front, comme cela ! « Donc, Sire, tu sais bien , nous chantions tra la la Et nous piquions les bœufs vers les sillons des autres : Le Chanoine au soleil disait ses patenôtres Sur des chapelets clairs grenés de pièces d'or Le Seigneur, à cheval, passait, sonnant du cor Et l'un avec la hart, l'autre avec la cravache Nous fouaillaient - Hébétés comme des yeux de vache, Nos yeux ne pleuraient pas ; nous allions, nous allions, Et quand nous avions mis le pays en sillons, Quand nous avions laissé dans cette terre noire Un peu de notre chair... nous avions un pourboire Nous venions voir flamber nos taudis dans la nuit Nos enfants y faisaient un gâteau fort bien cuit. « Oh ! je ne me plains pas. Je te dis mes bêtises, C'est entre nous. J'admets que tu me contredises. Or, n'est-ce pas joyeux de voir, au mois de juin Dans les granges entrer des voitures de foin Enormes ? De sentir l'odeur de ce qui pousse, Des vergers quand il pleut un peu, de l'herbe rousse ? De voir les champs de blé, les épis pleins de grain, De penser que cela prépare bien du pain ?... Oui, l'on pourrait, plus fort , au fourneau qui s'allume, Chanter joyeusement en martelant l'enclume, Si l'on était certain qu'on pourrait prendre un peu, Étant homme, à la fin !, de ce que donne Dieu ! - Mais voilà, c'est toujours la même vieille histoire ! « Oh je sais, maintenant ! Moi, je ne peux plus croire, Quand j'ai deux bonnes mains, mon front et mon marteau Qu'un homme vienne là, dague sous le manteau, Et me dise : « Maraud , ensemence ma terre ! » Que l'on arrive encor, quand ce serait la guerre, Me prendre mon garçon comme cela, chez moi ! - Moi, je serais un homme, et toi, tu serais roi, Tu me dirais : Je veux !.. - Tu vois bien, c'est stupide. Tu crois que j'aime à voir ta baraque splendide, Tes officiers dorés, tes mille chenapans, Tes palsembleu bâtards tournant comme des paons : Ils ont rempli ton nid de l'odeur de nos filles Et de petits billets pour nous mettre aux Bastilles Et nous dir i ons : C'est bien : les pauvres à genoux ! Nous dorer i ons ton Louvre en donnant nos gros sous ! Et tu te soûlera i s, tu fera i s belle fête. - Et ces Messieurs riront, les reins sur notre tête ! « Non. Ces saletés-là datent de nos papas ! Oh ! Le Peuple n'est plus une putain. Trois pas Et, tous, nous avons mis ta Bastille en poussière Cette bête suait du sang à chaque pierre Et c'était dégoûtant, la Bastille debout Avec ses murs lépreux qui nous rappelaient tout Et, toujours, nous tenaient enfermés dans leur ombre ! - Citoyen ! citoyen ! c'était le passé sombre Qui croulait, qui râlait, quand nous prîmes la tour ! Nous avions quelque chose au cœur comme l'amour. Nous avions embrassé nos fils sur nos poitrines. Et, comme des chevaux, en soufflant des narines Nous marchions, nous chantions, et ça nous battait là.... Nous allions au soleil, front haut,-comme cela -, Dans Paris accourant devant nos vestes sales. Enfin ! Nous nous sentions Hommes ! Nous étions pâles, Sire, nous étions soûls de terribles espoirs : Et quand nous fûmes là, devant les donjons noirs, Agitant nos clairons et nos feuilles de chêne, Les piques à la main ; nous n'eûmes pas de haine, - Nous nous sentions si forts, nous voulions être doux ! « Et depuis ce jour-là, nous sommes comme fous ! Le flot des ouvriers a monté dans la rue, Et ces maudits s'en vont, foule toujours accrue Comme des revenants, aux portes des richards. Moi, je cours avec eux assommer les mouchards : Et je vais dans Paris le marteau sur l'épaule, Farouche, à chaque coin balayant quelque drôle, Et, si tu me riais au nez, je te tuerais ! - Puis, tu dois y compter, tu te feras des frais Avec tes avocats , qui prennent nos requêtes Pour se les renvoyer comme sur des raquettes Et, tout bas, les malins ! Nous traitant de gros sots ! Pour mitonner des lois, ranger des de petits pots Pleins de menus décrets , de méchantes droguailles S'amuser à couper proprement quelques tailles, Puis se boucher le nez quand nous passons près d'eux, - Ces chers avocassiers qui nous trouvent crasseux ! Pour débiter là-bas des milliers de sornettes ! Et ne rien redouter sinon les baïonnettes, Nous en avons assez, de tous ces cerveaux plats ! Ils embêtent le peuple . Ah ! ce sont là les plats Que tu nous sers, bourgeois, quand nous sommes féroces, Quand nous cassons déjà les sceptres et les crosses !.. » Puis il le prend au bras, arrache le velours Des rideaux, et lui montre en bas les larges cours Où fourmille, où fourmille, où se lève la foule, La foule épouvantable avec des bruits de houle, Hurlant comme une chienne, hurlant comme une mer, Avec ses bâtons forts et ses piques de fer, Ses clameurs , ses grands cris de halles et de bouges, Tas sombre de haillons taché de bonnets rouges ! L'Homme, par la fenêtre ouverte, montre tout Au R oi pâle , suant qui chancelle debout, Malade à regarder cela ! « C'est la Crapule, Sire. ça bave aux murs, ça roule , ça pullule ... - Puisqu'ils ne mangent pas, Sire, ce sont les gueux ! Je suis un forgeron : ma femme est avec eux, Folle ! Elle vient chercher du pain aux Tuileries ! - On ne veut pas de nous dans les boulangeries. J'ai trois petits. Je suis crapule. - Je connais Des vieilles qui s'en vont pleurant sous leurs bonnets Parce qu'on leur a pris leur garçon ou leur fille : C'est la crapule. - Un homme était à la bastille, D'autres étaient forçats, c'étaient des citoyens Honnêtes. Libérés, ils sont comme des chiens : On les insulte ! Alors, ils ont là quelque chose Qui leur fait mal, allez ! C'est terrible, et c'est cause Que se sentant brisés, que, se sentant damnés, Ils viennent maintenant hurler sous votre nez ! Crapule. - Là-dedans sont des filles, infâmes Parce que, - vous saviez que c'est faible, les femmes, Messeigneurs de la cour, - que sa veut toujours bien,- Vous avez sali leur âme, comme rien ! Vos belles, aujourd'hui, sont là. C'est la crapule. « Oh ! tous les Malheureux, tous ceux dont le dos brûle Sous le soleil féroce, et qui vont, et qui vont, Et dans ce travail-là sentent crever leur front Chapeau bas, mes bourgeois ! Oh ! ceux-là, sont les Hommes ! Nous sommes Ouvriers, Sire ! Ouvriers ! Nous sommes Pour les grands temps nouveaux où l'on voudra savoir, Où l'Homme forgera du matin jusqu'au soir, Où, lentement vainqueur, il chassera la chose Poursuivant les grands buts, cherchant les grandes causes, Et montera sur Tout, comme sur un cheval ! Oh ! nous sommes contents, nous aurons bien du mal, Tout ce qu'on ne sait pas, c'est peut-être terrible : Nous pendrons nos marteaux, nous passerons au crible Tout ce que nous savons : puis, Frères, en avant ! Nous faisons quelquefois ce grand rêve émouvant De vivre simplement, ardemment, sans rien dire De mauvais, travaillant sous l'auguste sourire D'une femme qu'on aime avec un noble amour : Et l'on travaillerait fièrement tout le jour, Ecoutant le devoir comme un clairon qui sonne : Et l'on se trouverait fort heureux ; et personne Oh ! personne, surtout, ne vous ferait plier !... On aurait un fusil au-dessus du foyer. Oh ! mais l'air est tout plein d'une odeur de bataille ! Que te disais-je donc ? Je suis de la canaille ! Il reste des mouchards et des accapareurs. Nous sommes libres, nous ! Nous avons des terreurs Où nous nous sentons grands, oh ! si grands ! Tout à l'heure Je parlais de devoir calme, d'une demeure... Regarde donc le ciel ! C'est trop petit pour nous, Nous crèverions de chaud, nous serions à genoux ! Regarde donc le ciel ! Je rentre dans la foule, Dans la grande canaille effroyable, qui roule, Sire, tes vieux canons sur les sales pavés : Oh ! quand nous serons morts, nous les aurons lavés Et si, devant nos cris, devant notre vengeance, Les pattes des vieux rois mordorés, sur la France Poussent leurs régiments en habits de gala, Eh bien, n'est-ce pas, vous tous? Merde à ces chiens-là ! Il reprit son marteau sur l'épaule. La foule Près de cet homme-là se sentait l'âme saoule, Et, dans la grande cour, dans les appartements, Où Paris haletait avec des hurlements, Un frisson secoua l'immense populace. Alors, de sa main large et superbe de crasse, Bien que le roi ventru suat, le Forgeron, Terrible, lui jeta le bonnet rouge au front ! Arthur RIMBAUD
  7. Et voilà, ça n'a pas tardé, l'association "ava basta" prend la défense des cafards. Démenti dans la foulée des sapeurs pompiers ajacciens: Et une pétition contre cette association est en cours: https://www.change.org/p/noelle-vincensini-dissolution-du-collectif-antiraciste-ava-basta?recruiter=455394594&utm_source=share_petition&utm_medium=facebook&utm_campaign=share_facebook_responsive&utm_term=des-lg-no_src-no_msg&fb_ref=Default
  8. Et oui, les corses se font traiter de sales corses de merde, aucune association ne relève ... tu me diras, on n'a pas besoin d'eux !
  9. Belle bête, je ne connais pas ces modèles, mais d'autres pourront te renseigner ici.
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