Oui je sais on va encore nous traiter de racistes, un des modérateurs en parle dans le forum du Staff de peur de se faire traiter d’extrémiste sans doute.

Moi je déicide d'en parler dans le forum en public pour montrer que tous les Français ne sont pas tous des veaux (c.de Gaulle) et n'acceptent pas tout et n'importe quoi !

 

Si nous Français on faisait comme nos amis Corse, ce serait fini toutes ces zones de non-droit ....

 

Les faits :

 

Dans la nuit de jeudi à vendredi, vers minuit et demi, "un incendie a été volontairement allumé" dans la cité du Jardin de l'Empereur, "pour attirer les forces de l'ordre et les pompiers dans un guet-apens en leur jetant des projectiles et en s'en prenant directement aux sapeurs pompiers", a indiqué le sous-préfet François Lalanne.

 

Deux pompiers ont été "sérieusement" blessés par des éclats de verre après des "agressions physiques" au cours desquelles des vitres de leur véhicule d'intervention ont été détruites, toujours selon le sous-préfet, qui évoque "de nombreux jeunes encagoulés" impliqués dans les échauffourées.

 

 

 

Réponse de nos amis Corse :

 

Un rassemblement d'environ 600 personnes a dégénéré à Ajaccio (Corse-du-Sud), vendredi 25 décembre en fin de journée, quand certains manifestants ont attaqué une salle de prière musulmane et ont tenté de brûler des exemplaires du Coran. Les manifestants protestaient contre l'agression de deux pompiers et un policier la veille pris, pour cible dans un "guet-apens", selon la préfecture.

 

Vendredi vers 16 heures, les manifestants se sont d'abord rassemblés devant la préfecture, à Ajaccio, en soutien aux pompiers et au policier blessés la veille. Environ 250 à 300 personnes se sont ensuite dirigées vers les Jardins de l'Empereur, une cité sur les hauteurs de la ville, pour tenter de retrouver les auteurs de l'agression.

 

etc ..... Je ne mets pas tout ce qui s'est passé pour ne pas choquer nos amis bisounours.

 

En France les pompiers, la police, la gendarmerie, les médecins .... etc n'osent plus rentrer dans ces banlieues et c'est presque tous les jours qu'ils se font caillasser ...

 

 

Les Corses

Pour le reste, ce qui me gène le plus c'est que les corses ont l'air d'avoir l'indignation assez sélective. Quand ça pète de temps en temps sur leur île, ça fait partie du "folklore locale" ...

Et quand on réussi à en attraper certains, d'autres osent les appeler des prisonniers politiques alors que se sont souvent juste des mafieux qui se servent d'une cause à leur profit.

 

Le folklore local ... à tel point que les continentaux s'immatriculent en 2A et 2B pour ne pas se faire emmerder même chez eux ! :mdr9:

C'est tellement plus facile de voir la paille dans l'oeil du voisin pour en oublier la poutre qu'on a dans le sien, hein Yves.

En fait, vous vous emballez sur ce que vous pensez chacun (et vous en avez le droit)

Ce qui est intolérable aujourd'hui, c'est qu'une bande de merdeux se permettent de s'en prendre à des pompiers et des policiers

C'est inacceptable. Les peines qu'ils devraient encourir devraient être exemplaires : combinaison orange et nettoyage des routes pour les plus jeune, peine de prisons très lourdes et non compressible pour les plus lourdes, ça fera réfléchir, pas la peine d'attendre qu'ils en tue un, ça peut arriver vite, un coup mal placé.

Les corses de l'endroit savent très bien ou ils vivent.

... et surtout ce sont forcément des proches de quelqu'un, souvent des fils...

Alors faut pas déconner non plus, qu'on ne nous raconte pas que personne ne savait ce qu'ils foutaient et qui ils sont.

 

La version métro : Moirans, en Isère.

Aucune sanction et des cons qui ont retourné tout un village tranquilou, avec des gens murés chez eux

Aujourd'hui, toujours rien, tout va bien... FN TRES content

 

Mais je ne suis pas raciste, je suis juste en colère. Tout comme vous

Après, on ne pense pas tous pareil, ça ne me dérange pas, je ne juge jamais.

Des émigrés, il y en a beaucoup, des Italiens, des Portugais, des Espagnols etc ... aucun probleme !! Bizarrement les problemes viennent toujours des mêmes !!! alors si ils se sentent mal-aimés, qu' ils essaient de s' intégrer plutôt que de nous imposer leur façon de vivre

En fait, vous vous emballez sur ce que vous pensez chacun (et vous en avez le droit)

Ce qui est intolérable aujourd'hui, c'est qu'une bande de merdeux se permettent de s'en prendre à des pompiers et des policiers

C'est inacceptable. Les peines qu'ils devraient encourir devraient être exemplaires : combinaison orange et nettoyage des routes pour les plus jeune, peine de prisons très lourdes et non compressible pour les plus lourdes, ça fera réfléchir, pas la peine d'attendre qu'ils en tue un, ça peut arriver vite, un coup mal placé.

 

Sur ce point e suis d'accord avec toi. Avant qu'on m'accuse de proteger cette racaille. Je voulais seulement être clair que je ne suis pas d'accord pour promovoir un comportement similaire.

 

 

 

Des émigrés, il y en a beaucoup, des Italiens, des Portugais, des Espagnols etc ... aucun probleme !! Bizarrement les problemes viennent toujours des mêmes !!! alors si ils se sentent mal-aimés, qu' ils essaient de s' intégrer plutôt que de nous imposer leur façon de vivre

 

Peut-être maintenant. En Belgique on à eu plein de problèmes avec les Italians dans les années 50... Mais bon je suis d'accord que ces jours ci c'est souvent les mêmes qui causent problème. Mais il ne faut pas oublier que ce n'est pas seulement un problème de provenance. Il y à assez de racaille locale aussi qui ce comporte de la même maniere, la presse seulement n'en parle pas de la même maniere. Et oui moi aussi je demande intégration, j'ai fais ca moi-même. Je suis aussi un émigré (Belge en Finlande) et je trouve ca normal et un minimum de respect envers la socièté ou on ce trouve. Et j'ai aussi marre de devoir être tout le temps <q>politiquement correct</q>, je préfère l'égalité...

Qui l'a vue?

Qui l'a vue?

 

 

Bravo, moi je l'avais pas vu

Bien joué Minilio pour le patrol

Des émigrés, il y en a beaucoup, des Italiens, des Portugais, des Espagnols etc ... aucun probleme !! Bizarrement les problemes viennent toujours des mêmes !!! alors si ils se sentent mal-aimés, qu' ils essaient de s' intégrer plutôt que de nous imposer leur façon de vivre

 

Je pense que tout est dit..!! Moi je dis que si ils ne sont pas content, il n'ont qu'à aller dans leur pays d'ont ils sont originaire et ils verront si ils ont le droit de ce comporter de tel façon..!!! Même leur propre peuple ne peuvent pas supporter ces gens là..!! Ce n'est pas le fait qui soient musulman car il y a des musulmans qui sont très bien c'est juste de la racaille de m****.

 

Moi je dis, bravo les corses de ne pas vous laisser marcher sur les pieds et de garder vos traditions, vive la CORSE

Le folklore local ... à tel point que les continentaux s'immatriculent en 2A et 2B pour ne pas se faire emmerder même chez eux ! :mdr9:

C'est tellement plus facile de voir la paille dans l'oeil du voisin pour en oublier la poutre qu'on a dans le sien, hein Yves.

 

A aucun moment je ne dis qu'il n'y a pas de problème ailleurs Mais si tu penses que les problèmes en Corse liés au grand banditisme sont "une paille", je te laisse ton jugement.

Simplement, comme d'autres, je pense que la violence gratuite, encore plus lorsqu'elle s'exerce de manière totalement indistincte ne sert à rien.

Sur l'événement de départ, à savoir l'agression de forces de l'ordre et de pompiers, c'est évidemment inacceptable. Mais pourquoi est-ce que ça devrait être plus inacceptable si ce sont des "racailles" qui ont fait ça plutôt que quand ce sont des agriculteurs (en Corse ou ailleurs), des bonnets rouges ou des insulaires qui font sauter une gendarmerie ?

A aucun moment je ne dis qu'il n'y a pas de problème ailleurs Mais si tu penses que les problèmes en Corse liés au grand banditisme sont "une paille", je te laisse ton jugement.

Simplement, comme d'autres, je pense que la violence gratuite, encore plus lorsqu'elle s'exerce de manière totalement indistincte ne sert à rien.

Sur l'événement de départ, à savoir l'agression de forces de l'ordre et de pompiers, c'est évidemment inacceptable. Mais pourquoi est-ce que ça devrait être plus inacceptable si ce sont des "racailles" qui ont fait ça plutôt que quand ce sont des agriculteurs (en Corse ou ailleurs), des bonnets rouges ou des insulaires qui font sauter une gendarmerie ?

 

Chez vous vous y êtes peut-être habitué,

chez nous c'est la première fois que des pompiers et un policier se font prendre en guet-apens,

alors oui, c'est inacceptable et on ne l'accepte pas.

Ne va pas détourner les choses, les faits sont là, pas ailleurs... ça te dérange à ce point ?

Va plutôt voir ce qu'ils se passent dans les cités du continent et balaye devant ta porte avant de venir critiquer ce qui se passe ici.

Chez vous vous y êtes peut-être habitué,

chez nous c'est la première fois que des pompiers et un policier se font prendre en guet-apens,

alors oui, c'est inacceptable et on ne l'accepte pas.

Ne va pas détourner les choses, les faits sont là, pas ailleurs... ça te dérange à ce point ?

Va plutôt voir ce qu'ils se passent dans les cités du continent et balaye devant ta porte avant de venir critiquer ce qui se passe ici.

 

La première fois ?

VIDÉO. Ajaccio et Bastia: tirs de roquettes contre la gendarmerie | Corse-Matin

Tir de roquette contre une gendarmerie en Corse

Corse: tirs de roquettes antichars contre deux gendarmeries

Corse. Tirs contre une gendarmerie près d'Ajaccio

 

Évidemment l'origine de l'agression n'est sans doute pas la même, mais cette violence là à l'encontre des mêmes forces de l'ordre doit être dénoncée aussi fort que celle de ces jours derniers. Et cela ne me semble pas être le cas, c'est ce que je soulignais dans mon 1er message en parlant d’indignation sélective.

 

C'est inacceptable aussi, tout comme ce qui s'est passé ici (je l'ai déjà dit) ou ce qui se passe dans des cités ailleurs en France, comme tu le dis à la fin de ton message, en quoi est-ce contradictoire ?

Je ne voudrais pas mettre de l'huile sur le feu, (s'agissant d'une affaire concernant des pompiers) , mais quand même, quand une population en est rendue à vouloir faire justice elle même en appréhendant des auteurs de violence de surcroît dans une zone de non droit, c'est qu'elle sait d'une part que la justice ne passera pas et que par conséquent elle est consciente du laxisme dont elle fait preuve depuis longtemps, d'autre part qu'elle doit mettre un frein tout de suite à ce qui risque de devenir une habitude, c'est donc que la la loi républicaine est au plus mal et que cette société est en retard d'une guerre.

 

je comprends ce qu"explique CORRI . Ici c'est idem depuis toujours ........tu es basque , ou, sinon , tu respectes. Sinon : problèmes ! c'est comme ça.

Maintenant , à voir le nombre de personnes " qui nous rendent visite " à certaines périodes, je dirais que le message est compris. Et du coup, tout le monde est heureux de découvrir et rencontrer l'autre.

 

La première fois ?

VIDÉO. Ajaccio et Bastia: tirs de roquettes contre la gendarmerie | Corse-Matin

Tir de roquette contre une gendarmerie en Corse

Corse: tirs de roquettes antichars contre deux gendarmeries

Corse. Tirs contre une gendarmerie près d'Ajaccio

 

Évidemment l'origine de l'agression n'est sans doute pas la même, mais cette violence là à l'encontre des mêmes forces de l'ordre doit être dénoncée aussi fort que celle de ces jours derniers. Et cela ne me semble pas être le cas, c'est ce que je soulignais dans mon 1er message en parlant d’indignation sélective.

 

C'est inacceptable aussi, tout comme ce qui s'est passé ici (je l'ai déjà dit) ou ce qui se passe dans des cités ailleurs en France, comme tu le dis à la fin de ton message, en quoi est-ce contradictoire ?

 

J'ai bien compris ce que tu soulignais dans ton 1er message et que tu continues à faire par ignorance,

si je comprends bien, tu insinues que le peuple corse approuve et cautionne, qui ne dit mot consent, c'est bien ça ?

Et bien tu te trompes, les messages de soutiens ont été nombreux,

en voici un exemple A.N.A.C.R.(2A) || Amis de la Résistance en Corse du sud :: L'ANACR 2A condamne les attentats

et crois moi, les messages de soutien ont été nombreux y compris de la population !

Pour l'assassinat du préfet Erignac, le peuple corse aurait là aussi cautionné cet acte ignoble et lâche ?

t'as tout faux, cela a donné lieu a de nombreuses marches silencieuses (par respect et dignité envers sa famille) partout en Corse et à la création d'un comité de soutien.

Arrête de tout mélanger, et une dernière fois, car je ne prendrai plus la peine de perdre mon temps à t'instruire,

nettoie chez toi en France avant de venir nous critiquer, tu ne nous connais pas et tu te trompes de A à Z sur nous !

 

T'aurais voulu qu'on courre après les lanceurs de roquettes, on ne les connait pas !

Là, on sait d'où ça vient et de qui ça vient, ça fait un moment qu'ils font les marioles et montent crescendo en puissance,

emmerdant surtout les filles et les femmes, notamment les chauffeuses de bus qui refusent désormais d'aller dans ces quartiers.

Donc, ça continue, aujourd'hui est le 3ème jour de manifestation dans ces quartiers de non droit, où ces cafards avaient la prétention d'y faire leur loi et d'interdire aux corses d'y entrer !

2 personnes ayant participé au guet-apens déjà interpellées... ça paye, hein !

 

Toi, qui nous critique, je te repose la question, que fais-tu chez toi contre toutes les exactions qui s'y passent ?

Les Corses en faisant ce qu'ils ont fait pour punir "ceux" qui osent attaquer les pompiers ont bien raison car ces petites ...... réfléchiront à deux fois avant de recommencer !

 

Si nous Français on avait les couilles de bouger un peu (comme les Corses viennent de le faire) il n'y aurait pas tous les jours dans ces lieux de non-droit des attaques contre les forces de l'ordre, les pompiers, les médecins etc ...

Quand les forces de l'ordre n'ont plus aucun pouvoir, la justice ne met plus les racailles en prison il faut faire quoi ? acheter des tubes de vaseline et baisser son froc ?

 

Corrivolpi a 100 fois raison chez eux au moins ils ne se laissent pas faire par des communautés vivant au crochet de la société et ne pensant qu'à détruire cette même société qui les fait vivre.

Nos Aïeuls doivent se retourner dans leur tombe en voyant ce que devient la patrie qu'ils ont défendue en 14/18 ou en 39/45.

Il me semble qu'on a le même pays sur le passeport, chez moi c'est chez toi, et réciproquement.

 

 

 

long débat mon ami , mais le régionalisme fait parti de l'histoire de France. Aimer sa contrée n'empêche pas d'aimer son pays.

Corse et basques en sont l'illustration. Oui nous avons le même passeport, mais on est diffèrent. Je ne sais pas trop comment te l'expliquer.

Moi je suis basque, et peut-être citoyen de ce monde. Français administrativement seulement.

Ce qui est chiant maintenant c'est que des tu traite un Juif de con tu est antisemite,un Arabe tu est raciste,pour tout les autres ça deviens de l'humour.

Et oui, les corses se font traiter de sales corses de merde, aucune association ne relève ... tu me diras, on n'a pas besoin d'eux !

long débat mon ami , mais le régionalisme fait parti de l'histoire de France. Aimer sa contrée n'empêche pas d'aimer son pays.

Corse et basques en sont l'illustration. Oui nous avons le même passeport, mais on est diffèrent. Je ne sais pas trop comment te l'expliquer.

Moi je suis basque, et peut-être citoyen de ce monde. Français administrativement seulement.

moi pareil commingeois et gaulois sur les papiers:2 (15):vive la france. je commence a dresser ma compagne a rester en cuisine et a l habituée a me demander la perm pour sortir dans la rue ce n est qu un debut:2 (15):adishatz

Ce qui est chiant maintenant c'est que des tu traite un Juif de con tu est antisemite,un Arabe tu est raciste,pour tout les autres ça deviens de l'humour.

 

 

Je suis entièrement d'accord avec toi Guitou, ça fait scandale voir même la une des journaux quand ça se passe, ils se sentes persécutés ces gens là..!!! Par contre quand tu dit à un noir, sale noir, il faut en plus que le noir ferme sa g*****. Alors que je pense que les noirs sont bien plus à plaindre que les autres. Ils ont subis l’esclavagisme jusqu'à il n'y a pas si longtemps et ce n'est que officiellement serte, les occidentaux ne sont pas dupe de cet esclavagisme, d'ailleurs on nous le fait bien comprendre à chaque fois mais le peuple arabe ont autant de tort dans cette histoire car ils en tiraient bien profit également à vendre les noirs au occidentaux... Et maintenant ces eux les persécutés, ça me fait bien rire........ Cela dit, je ne suis pas raciste, ma femme est antillaise et comme je les dit dans un précédent message, tous les musulmans ne sont pas mauvais, une bonne majorité je suis d'accord tout comme les français, espagnols, portugais, etc mais pas tous...

et pour ce qui est de l'humour quand on parles des autres, je pense qu'il vaut mieux le prendre avec de l'humour sinon j'aimerais vraiment personnes car je suis Bordelais du côté maternelle et Corse du côté paternel donc on pourrait en dire sur mon dos mais j'assume totalement mais origines

Et voilà, ça n'a pas tardé,

l'association "ava basta" prend la défense des cafards.

 

 

 

 

Démenti dans la foulée des sapeurs pompiers ajacciens:

 

 

Et une pétition contre cette association est en cours: https://www.change.org/p/noelle-vincensini-dissolution-du-collectif-antiraciste-ava-basta?recruiter=455394594&utm_source=share_petition&utm_medium=facebook&utm_campaign=share_facebook_responsive&utm_term=des-lg-no_src-no_msg&fb_ref=Default

Signé !

Mais dans le temps (comme disait mon grand père) il y avait des pro du nettoyage en Corses.

Doit bien y en avoir qui ont des chevrotines dans les tiroirs.....C'est légal en Corses et ça laisse pas de trace dans les canons............

Allez, une petite poésie pour détendre l'atmosphère et vous rappeler l'ancien temps..

 

 

 

Palais des Tuileries, vers le 10 août 1792

 

 

Le bras sur un marteau gigantesque, effrayant

 

D'ivresse et de grandeur, le front large , riant

 

Comme un clairon d'airain, avec toute sa bouche,

 

Et prenant ce gros-là dans son regard farouche,

 

Le Forgeron parlait à Louis Seize, un jour

 

Que le Peuple était là, se tordant tout autour,

 

Et sur les lambris d'or traînait sa veste sale.

 

Or le bon roi, debout sur son ventre, était pâle

 

Pâle comme un vaincu qu'on prend pour le gibet,

 

Et, soumis comme un chien, jamais ne regimbait

 

Car ce maraud de forge aux énormes épaules

 

Lui disait de vieux mots et des choses si drôles,

 

Que cela l'empoignait au front, comme cela !

 

 

 

« Donc, Sire, tu sais bien , nous chantions tra la la

 

Et nous piquions les bœufs vers les sillons des autres :

 

Le Chanoine au soleil disait ses patenôtres

 

Sur des chapelets clairs grenés de pièces d'or

 

Le Seigneur, à cheval, passait, sonnant du cor

 

Et l'un avec la hart, l'autre avec la cravache

 

Nous fouaillaient - Hébétés comme des yeux de vache,

 

Nos yeux ne pleuraient pas ; nous allions, nous allions,

 

Et quand nous avions mis le pays en sillons,

 

Quand nous avions laissé dans cette terre noire

 

Un peu de notre chair... nous avions un pourboire

 

Nous venions voir flamber nos taudis dans la nuit

 

Nos enfants y faisaient un gâteau fort bien cuit.

 

 

 

« Oh ! je ne me plains pas. Je te dis mes bêtises,

 

C'est entre nous. J'admets que tu me contredises.

 

Or, n'est-ce pas joyeux de voir, au mois de juin

 

Dans les granges entrer des voitures de foin

 

Enormes ? De sentir l'odeur de ce qui pousse,

 

Des vergers quand il pleut un peu, de l'herbe rousse ?

 

De voir les champs de blé, les épis pleins de grain,

 

De penser que cela prépare bien du pain ?...

 

Oui, l'on pourrait, plus fort , au fourneau qui s'allume,

 

Chanter joyeusement en martelant l'enclume,

 

Si l'on était certain qu'on pourrait prendre un peu,

 

Étant homme, à la fin !, de ce que donne Dieu !

 

- Mais voilà, c'est toujours la même vieille histoire !

 

 

 

« Oh je sais, maintenant ! Moi, je ne peux plus croire,

 

Quand j'ai deux bonnes mains, mon front et mon marteau

 

Qu'un homme vienne là, dague sous le manteau,

 

Et me dise : « Maraud , ensemence ma terre ! »

 

Que l'on arrive encor, quand ce serait la guerre,

 

Me prendre mon garçon comme cela, chez moi !

 

- Moi, je serais un homme, et toi, tu serais roi,

 

Tu me dirais : Je veux !.. - Tu vois bien, c'est stupide.

 

Tu crois que j'aime à voir ta baraque splendide,

 

Tes officiers dorés, tes mille chenapans,

 

Tes palsembleu bâtards tournant comme des paons :

 

Ils ont rempli ton nid de l'odeur de nos filles

 

Et de petits billets pour nous mettre aux Bastilles

 

Et nous dir i ons : C'est bien : les pauvres à genoux !

 

Nous dorer i ons ton Louvre en donnant nos gros sous !

 

Et tu te soûlera i s, tu fera i s belle fête.

 

- Et ces Messieurs riront, les reins sur notre tête !

 

« Non. Ces saletés-là datent de nos papas !

 

Oh ! Le Peuple n'est plus une putain. Trois pas

 

Et, tous, nous avons mis ta Bastille en poussière

 

Cette bête suait du sang à chaque pierre

 

Et c'était dégoûtant, la Bastille debout

 

Avec ses murs lépreux qui nous rappelaient tout

 

Et, toujours, nous tenaient enfermés dans leur ombre !

 

- Citoyen ! citoyen ! c'était le passé sombre

 

Qui croulait, qui râlait, quand nous prîmes la tour !

 

Nous avions quelque chose au cœur comme l'amour.

 

Nous avions embrassé nos fils sur nos poitrines.

 

Et, comme des chevaux, en soufflant des narines

 

Nous marchions, nous chantions, et ça nous battait là....

 

Nous allions au soleil, front haut,-comme cela -,

 

Dans Paris accourant devant nos vestes sales.

 

Enfin ! Nous nous sentions Hommes ! Nous étions pâles,

 

Sire, nous étions soûls de terribles espoirs :

 

Et quand nous fûmes là, devant les donjons noirs,

 

Agitant nos clairons et nos feuilles de chêne,

 

Les piques à la main ; nous n'eûmes pas de haine,

 

- Nous nous sentions si forts, nous voulions être doux !

 

« Et depuis ce jour-là, nous sommes comme fous !

 

Le flot des ouvriers a monté dans la rue,

 

Et ces maudits s'en vont, foule toujours accrue

 

Comme des revenants, aux portes des richards.

 

Moi, je cours avec eux assommer les mouchards :

 

Et je vais dans Paris le marteau sur l'épaule,

 

Farouche, à chaque coin balayant quelque drôle,

 

Et, si tu me riais au nez, je te tuerais !

 

- Puis, tu dois y compter, tu te feras des frais

 

Avec tes avocats , qui prennent nos requêtes

 

Pour se les renvoyer comme sur des raquettes

 

Et, tout bas, les malins ! Nous traitant de gros sots !

 

Pour mitonner des lois, ranger des de petits pots

 

Pleins de menus décrets , de méchantes droguailles

 

S'amuser à couper proprement quelques tailles,

 

Puis se boucher le nez quand nous passons près d'eux,

 

- Ces chers avocassiers qui nous trouvent crasseux !

 

Pour débiter là-bas des milliers de sornettes !

 

Et ne rien redouter sinon les baïonnettes,

 

Nous en avons assez, de tous ces cerveaux plats !

 

Ils embêtent le peuple . Ah ! ce sont là les plats

 

Que tu nous sers, bourgeois, quand nous sommes féroces,

 

Quand nous cassons déjà les sceptres et les crosses !.. »

 

 

 

Puis il le prend au bras, arrache le velours

 

Des rideaux, et lui montre en bas les larges cours

 

Où fourmille, où fourmille, où se lève la foule,

 

La foule épouvantable avec des bruits de houle,

 

Hurlant comme une chienne, hurlant comme une mer,

 

Avec ses bâtons forts et ses piques de fer,

 

Ses clameurs , ses grands cris de halles et de bouges,

 

Tas sombre de haillons taché de bonnets rouges !

 

L'Homme, par la fenêtre ouverte, montre tout

 

Au R oi pâle , suant qui chancelle debout,

 

Malade à regarder cela !

 

« C'est la Crapule,

 

Sire. ça bave aux murs, ça roule , ça pullule ...

 

- Puisqu'ils ne mangent pas, Sire, ce sont les gueux !

 

Je suis un forgeron : ma femme est avec eux,

 

Folle ! Elle vient chercher du pain aux Tuileries !

 

- On ne veut pas de nous dans les boulangeries.

 

J'ai trois petits. Je suis crapule. - Je connais

 

Des vieilles qui s'en vont pleurant sous leurs bonnets

 

Parce qu'on leur a pris leur garçon ou leur fille :

 

C'est la crapule. - Un homme était à la bastille,

 

D'autres étaient forçats, c'étaient des citoyens

 

Honnêtes. Libérés, ils sont comme des chiens :

 

On les insulte ! Alors, ils ont là quelque chose

 

Qui leur fait mal, allez ! C'est terrible, et c'est cause

 

Que se sentant brisés, que, se sentant damnés,

 

Ils viennent maintenant hurler sous votre nez !

 

Crapule. - Là-dedans sont des filles, infâmes

 

Parce que, - vous saviez que c'est faible, les femmes,

 

Messeigneurs de la cour, - que sa veut toujours bien,-

 

Vous avez sali leur âme, comme rien !

 

Vos belles, aujourd'hui, sont là. C'est la crapule.

 

 

 

« Oh ! tous les Malheureux, tous ceux dont le dos brûle

 

Sous le soleil féroce, et qui vont, et qui vont,

 

Et dans ce travail-là sentent crever leur front

 

Chapeau bas, mes bourgeois ! Oh ! ceux-là, sont les Hommes !

 

Nous sommes Ouvriers, Sire ! Ouvriers ! Nous sommes

 

Pour les grands temps nouveaux où l'on voudra savoir,

 

Où l'Homme forgera du matin jusqu'au soir,

 

Où, lentement vainqueur, il chassera la chose

 

Poursuivant les grands buts, cherchant les grandes causes,

 

Et montera sur Tout, comme sur un cheval !

 

Oh ! nous sommes contents, nous aurons bien du mal,

 

Tout ce qu'on ne sait pas, c'est peut-être terrible :

 

Nous pendrons nos marteaux, nous passerons au crible

 

Tout ce que nous savons : puis, Frères, en avant !

 

Nous faisons quelquefois ce grand rêve émouvant

 

De vivre simplement, ardemment, sans rien dire

 

De mauvais, travaillant sous l'auguste sourire

 

D'une femme qu'on aime avec un noble amour :

 

Et l'on travaillerait fièrement tout le jour,

 

Ecoutant le devoir comme un clairon qui sonne :

 

Et l'on se trouverait fort heureux ; et personne

 

Oh ! personne, surtout, ne vous ferait plier !...

 

On aurait un fusil au-dessus du foyer.

 

 

Oh ! mais l'air est tout plein d'une odeur de bataille !

 

Que te disais-je donc ? Je suis de la canaille !

 

Il reste des mouchards et des accapareurs.

 

Nous sommes libres, nous ! Nous avons des terreurs

 

Où nous nous sentons grands, oh ! si grands ! Tout à l'heure

 

Je parlais de devoir calme, d'une demeure...

 

Regarde donc le ciel ! C'est trop petit pour nous,

 

Nous crèverions de chaud, nous serions à genoux !

 

Regarde donc le ciel ! Je rentre dans la foule,

 

Dans la grande canaille effroyable, qui roule,

 

Sire, tes vieux canons sur les sales pavés :

 

Oh ! quand nous serons morts, nous les aurons lavés

 

Et si, devant nos cris, devant notre vengeance,

 

Les pattes des vieux rois mordorés, sur la France

 

Poussent leurs régiments en habits de gala,

 

Eh bien, n'est-ce pas, vous tous? Merde à ces chiens-là !

 

 

 

Il reprit son marteau sur l'épaule. La foule

 

Près de cet homme-là se sentait l'âme saoule,

 

Et, dans la grande cour, dans les appartements,

 

Où Paris haletait avec des hurlements,

 

Un frisson secoua l'immense populace.

 

Alors, de sa main large et superbe de crasse,

 

Bien que le roi ventru suat, le Forgeron,

 

Terrible, lui jeta le bonnet rouge au front !

 

Arthur RIMBAUD