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Posté(e) :
Bonsoir à tous, je vais changer mon liquide de refroidissement sur mon Y61 TD6. Des conseils particuliers quant à l' achat du ldr ? Ou le jaune suffit ?
Merci d' avance
  • 1 an plus tard...
Posté(e) :

Salut, problème idem Y60, mais j'avoue, j'ai pas mon bac de chimiste pour comprendre le tableau ci-dessus... lol... Et je ne sais pas s'il y a un post qui répond en proposant toute une liste de LR...?

Posté(e) :

Bjr ! 
moi je mets du ldr jaune dans tous mes engins . 
je suis pas sûr que sous notre latitude il y ai besoin de mettre un antigel spécifique dans nos circuits . 
c’est mon avis ! 

Posté(e) :

moi, je mets du liquide qui supporte de plus hautes températures (135°) sans bouillir, au cas où.

  • 5 mois plus tard...
Posté(e) :

Je relance cet échange car bientôt arrive a la maison un Y60 de 1991 , c''st a dire SANS refroidissement d 'huile , donc avec un risque potentiel de surchauffe et donc de liquidement qui bouille !!

est ce que les liquide sans eau qui on un point d'ébullition a 135 degrés , 150 180   degrés  sont recommandés ? 

J'ai vu ca sur le net 

 https://www.mtk-tuning.com/p-liquide-de-refroidissement-sans-eau-EVANS.html

Est ce que c'est du flan   car ça coute un bras ......   mais c'est toujours moins cher qu'une culasse !!  qu'en pensez vous ? 

 

D'une façon générale ,   est ce que tous les Y 60  2.8 T   chauffent ?    si oui , pourquoi  et dans quelle circonstances ?    quelle est la solution ? 

 

J'ai eu un Y 61  2.8 L ,   qui n'a jamais chauffé , même avec une grosse caravane au cul , a 130 sur autoroute , vers toulouse  ,en plein mois d'aout par 35 degrés a l'ombre !!! 

 

Posté(e) :

Liquide san eau ca va te coûter cher 

Faut un autre produit  à metre avant pour enlèver tout l eau  pas grand  intérêt  je pense

apres ya plusieurs  sorte de liquide  classerbpar type

type 1 de -15 à 155 degrés  le type 2 de -25 à 108 degrés 

 

Posté(e) :

Oui , c'est bien de cela dont je parle !   Si un liquide ne bouille pas a 108 ou 155 degrés , c'est bien qu'il ne contient pas de flotte ? il me semble .... ou alors je ne comprends pas .    Si un liquide contient de l'eau   même juste un peu ,   cette eau se transforme forcement en vapeur a 100 degrés ( au niveau altitude zéro ) ... non ? 

 

Posté(e) :

non tout liquide classique est a base d eau 

il vende des fioles que tu mélange a de l eau pour le faire toi même.

ce qui joue su le point d ébullition va être la quantité de glycol qu'il y mette  . 

quand on voie de la rouille dans les radiateurs c est parce que le liquide est trop vieux et le mélange eau glycol se sépare que du coups l eau attaque les composant métallique

Posté(e) :

On peut atteindre une température >100°C même avec de l'eau pure.... en la pressurisant, comme dans une cocotte minute par exemple. Ou dans un réacteur nucléaire ou l'on est liquide à 310°C (eau pure ou presque)

100°   Psat=1bar

120°   Psat= 2bar

135°   Psat =3bar

soupape du bouchon: 1.9b?

Je ne vois pas la température d'ébullition indiquée qq part dans nos doc.... si on se base à la pression d'ouverture d'un bouchon à 1.9b et de l'eau pure, ca ferait 118° environ.

Perso je m'amuserais surtout pas à mettre un liquide dont le point d'ébullition est plus élevé... Lorsque l'on chauffe un liquide au point d'ébullition, la température "plafonne" à ce point jusqu'à ébullition complète,  donc bouillir à 135 au lieu de 120..... c'est autoriser son moteur à atteindre 15° de plus... c'est potentiellement destructeur.

Si le moteur chauffe c'est que l'énergie produite est supérieure à l'énergie évacuée... limiter l’ébullition à 135°C au lieu de 120°C ne fait que gagner quelques minutes avant l'ébullition mais n'empêchera pas le moins du monde la vaporisation, il faut la voir comme une "butée", une température refuge qu'on ne peut dépasser tant qu'il y a de l'eau....


Lorsque l'on atteint le point d'ébullition, un palier de température se met en place et s'explique facilement: la quantité d'énergie à fournir pour faire apparaitre une bulle est très très importante, beaucoup plus que celle pour monter la température du liquide. C'est une des bases de la thermodynamique.  Donc former la vapeur à 120°C au lieu de 135°C permet de limiter plus tôt la température moteur, dès les 120°C la quantité d'énergie absorbée par l'eau pour se transformer en vapeur sera phénoménale et va instantanément limiter la montée en t°.

 

La montée au delà du point d’ébullition ne reprendra qu'une fois que tout le fluide sera vaporisé (dans notre cas il aura disparu par le bouchon/soupape si il s'ouvre trop tôt). Cependant vaporiser la totalité prend beaucoup de temps et surtout... c'est visible donc ca prévient. Le meilleur réflexe est alors de se mettre sur la bas coté, maintenir le moteur en marche pour faire circuler le liquide de refroidissement, s'assurer que les ventilateurs tournent. Si on coupe brutalement le contact le moteur va restituer brutalement toute l'énergie à un volume d'eau qui ne circule plus, qui se vaporisera donc localement sans être remplacé par la pompe à eau.

entre risquer de chauffer de 15°C de plus et celui de perdre un peu d'eau.... mon choix est fait. Surtout qu'en général de l'eau on en a toujours sous la main....

 

Si on veut améliorer le refroidissement, il est en soit plus logique de monter le tarage du bouchon, qui permettra de perdre moins d'eau.... voir pas du tout si on est en dessous de la pression de saturation du fluide. 120° est une température élevée pour le LDR mais ce n'est pas encore destructeur... si on ne perd pas d'eau alors en plus c'est royal.... vérifiez plutôt vos bouchons de radiateur!

 

 

Modifié par Lio26130

Posté(e) :

Excellente explication , merci , je comprends mieux .   plutôt que de changer de thermomètre ....évitons la fièvre !!  merci encore . 

 

Posté(e) :

les liquides "sans eau" a point d'ebulition plus elevé sont destinés aux vehicules de collection, les tres anciens.

leur circuit de refrodissement n'avait pas forcement de bouchon avec une soupape.

 

Posté(e) :

il me semble aussi que la tendance actuelle va sur des moteurs avec point de fonctionnement plus élevé pour réduire la pollution.... mais le moteur est alors étudié pour et les culasses doivent supporter.

 

pour aller un peu plus loin et parfois des chiffres valent mieux qu'un long discours:

Capacité calorifique de l'eau: 4.18kJ/Kg/°C.... il faut 4.18KJ pour monter de 1 degré un litre d'eau (à la pression atm)

Chaleur latente de vaporisation :  2257kJ/Kg       il faut 2257 kJ pour vaporiser entièrement 1litre d'eau.

 

admettons que l'on augmente le point d'ébullition de 15°c  avec un liquide spécial: on va gagner 15*4.18= 62kJ

62kJ = 83 chevaux pendant une seconde     ou           8.3chevaux sur 10 secondes       ou  environ          1 cheval sur  1minute:     c'est très court à atteindre (on ne parle que de 1L d'eau donc x12 = 12 minutes pour le moteur...)

12 minutes avec un cheval de plus que la puissance max évacuable et on monte de 15°C.... c'est peu de gain et surtout ça ne s’arrête pas de monter tant qu'on fournit ce cheval. Il faut vaporiser pour plafonner la montée!

Sur la vaporisation on a gagné (62/2257)*100 = 2.74% de vapeur dans le mélange eau + vapeur (valeur massique)

ce % est faible en masse, mais rapporté au volume il peut être très important voire néfaste.  2% de masse c'est 20% du volume.........

 

On en vient au problème final:    La vapeur c'est TOP pour évacuer de l'énergie et stabiliser une température...

                                                      le moins c'est que la pompe à eau finit par caviter...

Des phénomènes à prendre en compte entrent en jeu: le désamorçage de la pompe arrête le débit, d'où + de vaporisation dans le moteur mais aussi + de refroidissement dans le radiateur (qui est plus gros) donc réamorçage etc..... ce fonctionnement est normalement toujours acceptable... c'est encore après que ça se complique c'est ce qu'on appelle la crise de débit...

C'est là que les études de dimensionnement entrent en jeu pour définir le gain/risque .... et là on n'a pas les données, le mieux est de faire confiance au type de fluide, valeur de tarage de la soupape, pression de service définis...

 

je ne m'amuserais pas à changer le point d'ébullition du  liquide de refroidissement sans une démonstration qui tienne la route, et là je n'ai pas trouvé chez les fabricants...

S'il y un ingénieur ou technicien auto qui a des données issues de l'automobile je suis preneur, moi je suis dans le nucléaire, il y a des choses dont je suis sûr notamment le fait que la présence de vapeur dans un liquide de refroidissement mis en mouvement par une pompe n'est dans un premier temps pas particulièrement inquiétant, surtout sur une durée limitée....

Tous ces calculs sont faux, attention il s'agit d'ordres de grandeur pour mieux comprendre, je ne tiens pas compte du rendement moteur de 30%, des données qui varient en fonction de la pression, coefficients d'échange, viscosité des fluides etc.... ca devient vite l'usine à gaz!

 

Modifié par Lio26130

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